(AOF) - Le groupe Duc a réalisé au premier trimestre 2013 un chiffre d'affaires en hausse de 11,22% à 50,43 millions d'euros. "En termes de production, les volumes commercialisés augmentent de 7,45% par rapport à la même période de 2012, croissance bien supérieure à celle du marché national (+ 0,3%)", a indiqué le premier producteur européen de volailles certifiées. La hausse significative du chiffre d'affaires est essentiellement due à des prises significatives de parts de marché, qui se poursuivent depuis 2012, et à un déploiement de la stratégie de diversification des gammes du groupe vers des secteurs porteurs, notamment sur les gammes de produits élaborés : ainsi la charcuterie halal avec des volumes additionnels importants commercialisés, de l'ordre de 300 tonnes sur le trimestre, et qui permet de conforter la progression des volumes commercialisés du groupe. Les gammes certifiées non-OGM continuent de progresser. Pour autant, les conditions de marché continuent d'être extrêmement difficiles pour la filière avicole française, qui pâtit à la fois de la pression de plus en plus grandissante des produits d'importations et de la flambée des prix des matières premières. Sur ce dernier point, et malgré les négociations intenses avec les distributeurs depuis l'automne 2012, la répercussion sur les prix de vente des produits commercialisés par le groupe Duc ne s'est faite que partiellement et a détérioré les marges de manière significative. Un effort exceptionnel vient d'être demandé aux éleveurs pour contribuer à supporter ce passage délicat. Pour la fin du premier semestre 2013, le groupe reste confiant sur une progression satisfaisante de ses ventes. Toutefois, dans l'environnement très délicat du secteur de l'aviculture ces derniers mois, la société continue de rester très prudent et aura pour principal objectif au cours des mois à venir la restauration des marges.
Agroalimentaire
Le secteur est soumis à de nombreux défis. Suite au scandale lié à l'introduction de viande de cheval dans des produits cuisinés étiquetés comme contenant du boeuf, les ventes de plats préparés s'effondrent sur les derniers mois. Cette affaire a impliqué aussi bien Findus que Picard ou Nestlé. A ce facteur négatif s'ajoutent des tensions entre industriels de l'agroalimentaire et distributeurs. Ces derniers réclament aux fabricants des baisses de prix ce qui pénalise les marges des industriels, qui sont confrontés aux prix élevés des matières premières (blé, lait, porc...). Selon l'ANIA (Association nationale des industries alimentaires) 5000 emplois du secteur sont menacés en 2013. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 1.10 EUR | ||||||||
Date du cours | 12/04/2017 | ||||||||
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