Bourse : retour de la confiance des investisseurs

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L'indice mondial de la confiance des investisseurs a augmenté de 1,8 point en mai pour terminer à 94,8 par rapport au niveau de 93,0 (en données corrigées) enregistré en avril. Un changement dans l'appétit pour le risque des institutions en Europe est à l'origine de ce gain, l'indice régional s'inscrivant à 93,3, en hausse de 5,6 points par rapport au résultat de 87,7 obtenu en avril. La confiance des institutions en Asie a également augmenté légèrement, passant de 85,2 (en données corrigées) à 86,0. En revanche, après le bond considérable enregistré en avril, la confiance des investisseurs en Amérique du Nord s'est quelque peu rétractée, l'indice régional terminant le mois à 102,5, en repli de 2,2 points. L'indice de confiance des investisseurs de State Street a été développé par Kenneth Froot, professeur à l'université de Harvard et Paul O'Connell de State Street Associates (SSA). L'indice évalue de manière quantitative l'appétit des investisseurs pour le risque en analysant les tendances se dégageant des achats et des ventes effectués par les investisseurs institutionnels. L'indice attribue une signification particulière aux changements de sentiment des investisseurs vis-à-vis du risque : plus le pourcentage de leurs placements en actions est élevé, plus leur tolérance au risque, et par conséquent leur confiance, est grande. 100 correspond au niveau neutre, où les allocations des investisseurs en actifs à haut risque n'augmentent pas plus qu'elles ne diminuent. L'indice diffère des mesures fondées sur des enquêtes, car il s'appuie sur les transactions réellement effectuées par les investisseurs institutionnels, et non sur leurs opinions. « Les investisseurs institutionnels continuent d'accroître leurs allocations en actifs à haut risque, quoiqu'à un rythme moins rapide qu'observé au premier trimestre, ou dans les dernières semaines d'avril » commente M. Froot. « Bien que cette année les rendements des marchés émergents soient considérablement inférieurs à ceux des marchés développés, nous observons depuis la mi-avril des allocations plus importantes de la part des investisseurs institutionnels vers les marchés émergents. Ceci indique peut-être le fait que pour certains le ralentissement graduel des taux de croissance sur les marchés émergents est déjà reflétée dans les cours et que, suite aux récentes fluctuations des cours, les actions de ces marchés offrent une valeur plus importante que celles des marchés développés. » « Sur le plan régional, la hausse de l'indice de la confiance en Europe est un développement positif, correspondant à un écart-type proche de 1 » ajoute M. O'Connell. « Toutefois, l'indice européen reste inférieur au niveau neutre de 100, et il faudra peut-être une amélioration dans les perspectives de croissance en Europe pour que cela change. Les flux d'achat d'actifs observés indiquent que les investisseurs institutionnels continuent de privilégier l'Europe hors Royaume-Uni, les marchés émergents et le Japon, avec un enthousiasme moins soutenu pour le reste de l'Asie ». State Street Global Markets

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