(AOF) - Lagardère a procédé à une opération de rachat partiel de l'obligation venant à échéance en octobre 2014. Un total de 215 millions d'euros a été apporté à l'offre faite aux porteurs, réduisant d'autant le montant venant à échéance en 2014, qui s'établit désormais à 660 millions d'euros. Le groupe a précisé, que, conformément à ce qui avait été annoncé, il avait consacré une partie du produit de la cession de sa participation dans EADS à la réduction de son endettement, cette opération de rachat partiel lui permettant également d'améliorer son profil de liquidité.
Les points faibles de la valeur
- Déception à répétition sur les perspectives de la branche Sports (Unlimited) depuis sa création en 2007 et d'importants investissements par acquisitions ; - Forte décote en Bourse en raison du maintien de participations minoritaires dans Canal+ et EADS (50% de la capitalisation boursière) et du manque de visibilité sur la cession de ses activités jugées non stratégiques ; - Montée de la concurrence des livres électroniques pour Lagardère Publishing (Edition) ; - Pertes structurelles des parts de marché des magazines face aux autres médias et baisse de leurs recettes publicitaires ; - Aucun caractère spéculatif en raison du statut de commandite par actions (OPA impossible).
Comment suivre la valeur
- Activité Presse sensible à la variation des revenus publicitaires mais aussi au cours du papier (matière première de base) ; - Catalyseurs boursiers : poursuite du recentrage avec la cession des participations minoritaires ; - A suivre les actions de l'investisseur activiste américain Guy Wyser-Pratte (0,53% du capital depuis 2010) : volonté de se faire élire au conseil d'administration pour faire évoluer la stratégie, la gouvernance et le statut de commandite par actions de l'intérieur.
Communication - Medias
La diffusion des quotidiens nationaux a été stable l'an passé. Si la diffusion en France a reculé de 5% en décembre, suite aux mouvements sociaux à répétition qui ont touché la distribution, sur l'ensemble de l'année le constat est meilleur. Les quotidiens nationaux d'information (hors éditions du dimanche et Le Parisien, classé dans les quotidiens régionaux) sont parvenus à stabiliser leurs ventes, à un peu plus de 1,4 million d'exemplaires en moyenne par jour. En 2011, leurs ventes avaient reculé de 1,4%. Cette tendance peut s'expliquer par les élections présidentielles et législatives ainsi que par une actualité internationale mouvementée. A l'issue de trois mois de négociations, les éditeurs de presse et Google ont réussi à trouver un accord. Un fonds de 60 millions d'euros, qui sera abondé par Google, va être créé pour financer les projets numériques de la presse. De plus, comme cela a été décidé précédemment avec la presse belge, le géant d'Internet va aider les éditeurs français à mieux monétiser leurs audiences, grâce à un recours préférentiel à ses instruments commerciaux (AdSense, AdMob, AdExchange). FTB/DIV/6
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 21.30 EUR | ||||||||
Date du cours | 15/03/2024 | ||||||||
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