(AOF) - Le groupe HighCo publie une marge brute en léger repli de 1 % (0,9 % en données comparables) à 36,48 millions d'euros pour son premier semestre d'exercice 2013. Cette contre-performance reflète en réalité un deuxième trimestre en progression de 0,7 % (1 % en données comparables) après un premier trimestre en net recul de 2,9 % par rapport à la même période un an auparavant. La société de communication spécialiste de la grande distribution tire ainsi son épingle d'un jeu plutôt morose dans ce secteur. Les investissements publicitaires ont en effet diminué de 0,6 % pour les acteurs de la distribution et de 6 % pour les annonceurs de l'alimentation, selon une étude Kantar Media de juin 2013. Le groupe attribue ces bons résultats à une activité en nette hausse dans les "nouveaux pays" (+16,2 % en Espagne, Royaume-Uni et Europe centrale), malgré un marché entamé en Belgique (-3,9 %). Aa total, l'activité d'HighCo à l'international progresse d'1 % à 8,4 millions d'euros. A propos de ses perspectives, High Co a indique que le résultat des activités ordinaires (résultat opérationnel courant avant charges de restructuration) devrait être légèrement supérieur à six millions d'euros, en baisse d'environ 20% par rapport au premier semestre 2012, sous l'effet de la hausse des investissements dans les activités digitales. Le groupe dit par ailleurs s'attendre à une poursuite de la croissance de ses activités au second semestre.
Communication - Publicité
En 2013, le marché publicitaire français devrait reculer de 4,1%, selon le géant américain Omnicom. Seule la publicité sur mobile et les bannières (display) sur Internet devraient croître (de respectivement 65% et 3%). Le marché publicitaire mobile ne décolle toujours pas en France. En revanche au Royaume-Uni, selon l'Internet Advertising Bureau, les annonceurs ont dépensé, pour la première fois en 2012, 526 millions de livres sur ce créneau, en croissance de 148% sur un an. Aux Etats-Unis, le cabinet eMarketer estime que le marché a bondi de 178% à 4,11 milliards de dollars. En France, du fait de la frilosité des annonceurs, ce marché ne représente que 48 millions d'euros, soit à peine 1,8% des investissements dans la communication publicitaire en ligne. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 2.81 EUR | ||||||||
Date du cours | 27/03/2024 | ||||||||
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