(AOF) - Capgemini a réalisé au premier semestre un résultat net part du groupe en hausse de 31% à 176 millions d'euros. Le résultat opérationnelle de la première SSII française a progressé de 0,5% à 367 millions pour un chiffre d'affaires en repli de 1,1% à taux de change et périmètre constants à 5,033 milliards d'euros. Le taux de marge opérationnelle courante semestriel ressort à 7,3%, soit 0,5 point de plus qu'au premier semestre 2012. Les prises de commandes s'élèvent à 4,824 milliards d'euros. Le ratio prises de commandes sur chiffre d'affaires pour les métiers du conseil, des services informatiques de proximité et d'intégration de systèmes ressort à 1,06. Le free cash flow organique ressort à -313 millions d'euros au premier semestre 2013, en dépit des rentrées de cash déjà anticipées à la fin 2012, et se compare à -309 millions d'euros au premier semestre 2012. La trésorerie nette s'établit au 30 juin 2013 à 272 millions d'euros. Fort de ces résultats, le groupe a confirmé ses prévisions. Il continue de miser sur une progression de la marge opérationnelle d'au moins 30 points de base pour l'année 2013, soit 8,4% à comparer au 8,1% de l'exercice 2012. L'objectif de génération de " free cash flow organique " cumulé sur 2012-2013 s'établit désormais à 800 millions d'euros hors contribution exceptionnelle aux fonds de pension, soit le haut de la fourchette annoncée précédemment. " Dans une conjoncture économique tendue, le Groupe Capgemini a tenu ses engagements et réalise une amélioration de son résultat net qui permet d'aborder le second semestre avec confiance ", a déclaré Paul Hermelin, Président Directeur Général du Groupe Capgemini.
Les points forts de la valeur
- Numéro un européen des services informatiques -conseil, intégration de systèmes, services de proximité sous la marque Sogeti et infogérance ; - Diminution rapide du poids de l'Europe dans l'activité (encore 72 %), au profit de l'Amérique du nord (20 %) et des pays émergents (8 % en 2012, contre 2 % en 2010) ; - Recentrage sur des activités à forte marge et à forte croissance : cloud (stockage de données hors de l'entreprise), big data (collecte des données sur les réseaux sociaux), mobilité et réseaux sociaux ; - Croissance continue dans l'offshore (offre de prestations à moindre coût à partir d'Inde, Pologne, Chine, Afrique du nord et Amérique du sud) ; - Restructuration des activités dans le Benelux (11 % du chiffre d'affaires) ; - Bonne visibilité avec un carnet de commandes légèrement supérieur au chiffre d'affaires ; - Gestion historiquement prudente du bilan et situation financière solide permettant des acquisitions.
Les points faibles de la valeur
- Environnement sectoriel déflationniste et fortement concurrentiel ; - Présence dans les pays émergents encore inférieure à celle de ses concurrents et insuffisante en Asie-Pacifique (moins de 5 % des ventes) ; - Contraction des revenus en Europe du sud ; - Forte exposition aux services financiers et télécoms, actuellement en difficulté ; - Risque de ralentissement de l'activité en Amérique.
Comment suivre la valeur
- Sensibilité du chiffre d'affaires aux investissements informatiques des entreprises d'une part, aux effectifs et au niveau d'intercontrats d'autre part ; - Exposition au risque des monnaies dollar et livre sterling ; - Volatilité boursière en liaison avec les annonces de ses concurrents, notamment l'américain Accenture ; - Evolution du plan d'actions visant une croissance à deux chiffres des marges en 2015 ; - Acquisitions attendues, en Asie ou aux Etats-Unis ; - Montée en puissance des solutions propriétaires, qui ne pèsent que 3 % de l'activité aujourd'hui ; - Attentes de la communauté financière à l'égard du nouveau directeur financier, Aiman Ezzat, nommé en décembre 2012 en remplacement de Nicolas Dufourq ; - Valeur opéable, avec un capital éclaté où les administrateurs et salariés détiennent 9,8 % du capital, et des rumeurs récurrentes d'intérêt d'un acteur étranger (indien ou américain notamment) souhaitant s'implanter en Europe.
Informatique - SSII
Le secteur est en pleine mutation comme le souligne le choix du syndicat, le Syntec numérique, de rebaptiser les sociétés de services en ingénierie informatique (SSII) en Entreprises de Services du Numérique (ESN). Ce changement a pour objectif de prendre en compte la révolution numérique en cours et l'évolution des business models. Les intervenants sont soumis à une pression croissante sur les prix et à l'arrivée sur le marché de nouveaux entrants spécialistes du digital. L'acquisition récente d'Alti par le numéro un indien Tata Consulting Services (TCS) souligne toutefois l'attrait du marché français pour les acteurs internationaux. Les grandes SSII françaises s'engagent, elles, dans des opérations de consolidation, comme c'est le cas de GFI Informatique qui a repris Thalès Services Cognitis en 2012. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 202.40 EUR | ||||||||
Date du cours | 17/04/2024 | ||||||||
|
Souscription en ligne
Plus besoin de remplir à la main tous les bulletins de souscription grâce à la pré-saisie ! Gagner en rapidité et en efficacité.
Des frais réduits
Nos équipes négocient avec les sociétés de gestion des frais réduits.
Des professionnels
à votre écoute
Nos experts sont à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches du lundi au vendredi : 0 805 09 09 09 (appel gratuit)