(AOF) - Les marchés actions ont terminé en légère baisse, pénalisés par la publication de résultats décevants de la part de grands groupes européens. Le poids lourd de l'industrie européenne Siemens a ainsi lancé un profit warning et le numéro un mondial de la Chimie BASF a publié des résultats décevants. A Paris, les résultats des sociétés étaient globalement meilleurs que prévu. Capgemini et Technip ont figuré parmi des plus fortes hausses du CAC 40. Le principal indice parisien a cédé 0,17% à 3 956,02 points tandis que le FTSE Eurotop 100 a perdu 0,58% à 2457,30 points. En Europe, les investisseurs ont fait la fine bouche face aux résultats de Credit Suisse, qui a pourtant dévoilé une performance légèrement meilleure qu'attendu. Selon un analyste parisien, les investisseurs ont été rendus plus exigeants par les bons résultats récents des banques américaines. En tout état de cause, l'action de la banque suisse (-3,27% à 27,47 francs suisses) a affiché l'une des plus fortes baisses de l'indice suisse SMI. Au deuxième trimestre, Credit Suisse n'en a pas moins réalisé un résultat net de 1,04 milliard de francs suisses, en progression de 27,7%. A Paris, Saint-Gobain a progressé de 0,91% à 34,29 euros. Le groupe de matériaux de construction a publié mercredi soir un résultat d'exploitation en baisse de 15,7% à 1,26 milliard d'euros au premier semestre, en ligne avec le consensus de 1,247 milliard. Le chiffre d'affaires a quant à lui reculé de 3,8% à 20,771 milliards. Le groupe pointe un environnement économique européen ralenti que le rétablissement du marché de la construction aux Etats-Unis et le retour à la croissance de ses activités en pays émergents n'ont pas suffi à compenser. De son côté, Capgemini a gagné 1,93% à 41,64 euros, soutenu par des résultats semestriels solides. Sur les six premiers mois de l'année, le groupe de conseil et de services informatiques a réalisé une marge opérationnelle en hausse de 4,8% à 367 millions d'euros, surpassant le consensus de 356 millions d'euros. Le taux de marge opérationnelle est, lui, ressorti à 7,3%, en progression de 0,5 point. Le chiffre d'affaires a par ailleurs atteint 5,033 milliards d'euros, en repli de 1,1% à données comparables.
Troisième hausse consécutive de l'indice IFO en juillet. Après 105,9 le mois dernier, il s'est élevé à 106,2, soit une progression légèrement supérieure au consensus de 106,1. Mesuré par l'institut du même nom, cet indicateur du climat des affaires continue donc de progresser après un premier trimestre 2013 moribond, suggérant un redressement de l'économie allemande. Le PIB du Royaume-Uni a pour sa part augmenté de 0,6% au deuxième trimestre, contre une progression de 0,3% sur les trois premiers mois de l'année. 343 000 nouvelles inscriptions hebdomadaires au chômage ont été enregistrées aux Etats-Unis lors de la semaine du 20 juillet, après 336 000 la semaine précédente. Les économistes tablaient en moyenne sur 340 000 nouveaux demandeurs d'emploi. Les commandes de biens durables ont, elles, progressé de 4,2% en juin, après une hausse de 5,2% en mai (chiffre révisé de +3,7%). Le consensus les donnaient en augmentation de 1,3%. Hors la composante transports, qui est volatile, les commandes sont restées stables. Vers 17h30, l'euro est en légère hausse face au dollar à 1,3231.
Indice de la Fed de l'Etat de New York (New York Empire State Index) : cet indicateur de faible importance pour les marchés est établi sur la base d'une enquête réalisée auprès d'une centaine de cadres dirigeants du secteur manufacturier de la région de New York. Ils sont interrogés sur leur situation actuelle et sur leurs perspectives à six mois. Directeurs d'achat (indice des) : cette statistique reflète la confiance des directeurs d'achat. Elle est disponible pour le secteur manufacturier et pour celui des services. Un indice supérieur à 50 signale une expansion de l'activité dans un secteur et un indice inférieur, une contraction. Plus cet indicateur s'éloigne des 50 et plus le rythme d'expansion ou de contraction de l'activité est important. L'indice composite qui regroupe l'indicateur pour le secteur manufacturier et celui des services est très utile pour prévoir les évolutions du PIB à court terme. Il est considéré comme l'un des indicateurs économiques les plus pertinents. L'indice manufacturier comprend principalement les composantes production, commande et emploi. La statistique pour les services comprend notamment l'activité en cours, les anticipations d'activité, les prix des intrants et l'emploi. IFO (indice) : L'institut de recherche et de prévisions économiques allemand IFO publie mensuellement les résultats d'un sondage auprès de plus de 7000 chefs d'entreprises et dirigeants de tous les secteurs, à l'exclusion de la finance. L'indice global est composé d'un volet sur la perception qu'ont les sondés du climat actuel des affaires, et d'un volet sur leurs anticipations à quelques mois. L'IFO détermine à partir de ces réponses le niveau de l'indice, sachant qu'un niveau supérieur à 100 signale qu'une majorité d'entreprises se montre plutôt optimiste, et un indice inférieur à 100 révèle une majorité pessimiste. FTB/MAF/5
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