(AOF) - Faiveley a dévoilé après la clôture un chiffre d'affaires du premier trimestre, clos le 30 juin, en baisse organique de 1,9%. Celui-ci s'est établi à 220,8 millions d'euros. Le carnet de commandes de l'équipementier ferroviaire s'est, lui, élevé à 1,599 milliard d'euros, en baisse de 1,2% à taux de change et périmètre constants. Par secteurs d'activités, celui des Services a poursuivi sa progression régulière et dynamique avec une croissance organique de 6% sur le trimestre. De leur côté, les activités de Première Monte ont dans le même temps baissé de 7% à taux et périmètre constants. Par zone géographique, l'Europe a progressé de 1% à la faveur d'un bon niveau d'activité en France venu compenser une baisse de livraisons de projets à destination de l'Allemagne. Les zones Asie-Pacifique et Amériques ont en revanche reculé de respectivement 9 et 4%. Le groupe a souligné que cette publication était en ligne avec ses attentes. S'agissant de ses perspectives annuelles, il a réitéré son objectif d'une croissance organique du chiffre d'affaires comprise entre 0% et 3%.
Les points forts de la valeur
- Troisième équipementier ferroviaire mondial avec 14 % du marché, derrière Knorr-Brense et Wabtec, depuis l'acquisition de SabWabco en 2004 (climatisation, systèmes d'accès et de freinage, portes palières, coupleurs, captage de courant et information) ; - Portefeuille de commandes de 1,6 milliard d'euros en forte progression depuis 3 ans (+ 60 %); - Diversification géographique, entre l'Europe pour 57 %, dont 17 % en France, l'Asie-Pacifique pour 27 % et les Amériques pour 16 % ; - Activité acyclique bénéficiant de l'essor du transport par trains (développement des infrastructures dans les pays émergents et renouvellement des matériels roulants en Europe de l'Ouest) ; - Récurrence et forte rentabilité de l'activité service-maintenance (41% de l'activité) qui monte en puissance par rapport à l'activité de première monte ; - Lisibilité renforcée depuis la victoire juridique et financière aux Etats-Unis contre Wabtec, reconnu coupable de violation de secrets de fabrique ; - Marge de manoeuvre financière suffisante pour participer à la concentration du secteur.
Les points faibles de la valeur
- Dépendance à l'évolution des grands programmes entraînant des à-coups dans la facturation et les marges ; - Baisse des budgets alloués aux infrastructures par les Etats et forte dépendance à l'état de santé financier des clients européens (encore 60 % du CA) ; - Nouveaux entrants dans les pays émergents (portes palières en Chine) ; - Manque de dynamique boursière en phase de reprise économique car peu exposé aux segments cycliques du ferroviaire, notamment le fret ; - Part élevée, de 35 % du carnet de commandes, des grands programmes (trains régionaux en France, TGV en Allemagne et Italie) dont les risques d'exécution sont élevés ; - Faible flottant, intérêt spéculatif quasi nul et rendement très faible ; - Secteur peu représenté en Bourse et méconnu des investisseurs.
Comment suivre la valeur
- Valeur refuge et de croissance ; - Exercice décalé, clos le 31 mars de chaque année ; - A suivre, la politique de diversification géographique, notamment dans en Chine et en Russie ; - Poursuite de la hausse de la rentabilité en 2013-2014, malgré un chiffre d'affaires prévu stable ; - Rumeurs de commande exceptionnelle en Afrique du sud en fin d'année ; - Faible flottant et intérêt spéculatif quasi nul, la famille fondatrice détenant 56,3 % du capital et 70,6 % des droits de vote;
Biens d'équipement
Selon la Fédération du secteur, la FIM, les industries mécaniques ont enregistré un chiffre d'affaires en hausse de 2,8% en 2012, à 113,4 milliards d'euros. Après un premier semestre dynamique durant lequel l'activité a progressé à l'image de l'année précédente, les industries mécaniques françaises ont vu leurs prises de commandes fortement ralentir au second semestre à l'exception de quelques rares secteurs. Sur l'année, l'amélioration globale de l'activité a été enregistrée aussi bien en France qu'à l'export. Ceci a permis au secteur de retrouver son niveau d'activité de 2007. La progression du secteur a été de 2,8% sur le territoire et de 2,9% à l'international. La présence des acteurs français dans les pays émergents s'est renforcée. L'Union Européenne, zone la moins dynamique, demeure toutefois la première destination de la mécanique française. Seuls quelques secteurs clients ont permis de tirer la croissance et en particulier les filières aéronautique, ferroviaire, agroalimentaire et énergie. La mécanique française reste au sixième rang mondial derrière la Chine, les États-Unis, le Japon, l'Allemagne et l'Italie. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 117.57 EUR | ||||||||
Date du cours | 09/03/2017 | ||||||||
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