(AOF / Funds) - Au cours d'un voyage en Russie, les gérants d'actifs du promoteur Jupiter Asset Management ont déploré l'absence d'investisseurs. Une conférence qui attirait encore un millier d'entre eux il y a quelques années a difficilement réuni 300 personnes, "moins de deux douzaines étaient occidentaux (la plupart étant des jeunes analystes) et il y avait très peu de visages familiers". "D'ailleurs, l'opulent hôtel Ritz, autrefois refuge des investisseurs européens, est maintenant entièrement occupé par les touristes chinois", a observé le gérant. Jupiter AM explique cette désertion par le fait que "l'intérêt n'est tout simplement plus là". "Le monde semble avoir abandonné l'idée d'investir en Russie", estime-t-il. Alors que l'absence des investisseurs est un signal pour le moins négatif, une question reste en suspens : y a-t-il une lueur d'espoir ? Dans un environnement de décollecte sur les marchés émergents, on peut tirer un peu de réconfort du fait que, au moins, il y a peu de fonds à décollecter venant de la Russie, ce qui a permis à ce marché de résister au récent mouvement de baisse généralisée sur les marchés émergents. Selon le gestionnaire d'actifs, si l'appétit pour le risque revenait, ce marché abandonné et peu apprécié, avec des valorisations ridiculement basses et des PER de l'ordre de 4,5 (plus bas qu'au moment du lancement du fonds Jupiter GF New Europe en 2002), a le potentiel de générer des rendements importants. AUT/MAF
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
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