(AOF) - Portés par des statistiques macroéconomiques favorables, les principaux indices européens ont clôturé en hausse dans des volumes réduits, période estivale oblige. Les opérateurs présents sur les marchés ont été rassurés par la hausse supérieure aux attentes du moral des investisseurs allemands, mesuré par l'indice Zew, et le rebond de la production industrielle en zone euro. Dans ce cadre, ils n'ont guère prêté attention à la progression légèrement décevante des ventes au détail aux Etats-Unis. Le CAC 40 a terminé en hausse de 0,51% à 4 092,50 pts, ce qui constitue son plus haut de l'année. En Allemagne, E.ON (+2,21% à 12,50 euros peu avant la clôture) a signé l'une des plus fortes progressions de son principal indice, le Dax, à la faveur de comptes semestriels légèrement supérieurs aux prévisions des analystes et de perspectives annuelles renouvelées. L'Ebitda est ainsi ressorti à 5,7 milliards, soit un recul de 15% sur un an, mais le consensus tablait sur 5,6 milliards. Le numéro un allemand des services aux collectivités a en outre réaffirmé son objectif annuel d'un Ebitda compris entre 9,2 et 9,8 milliards d'euros, sans pour autant escompter une reprise dans l'immédiat. A Paris, Société Générale (-1,28% à 35,145 euros) a encaissé la plus forte baisse de l'indice CAC 40, pénalisée par la vente par Groupama du solde de sa participation. L'assureur a cédé le solde de sa participation dans la banque française, soit 1,86% du capital, au prix de 34,8 euros par action, relate Reuters. Ce qui représente une décote de 2,2% par rapport au cours de clôture de l'action SG lundi soir de 35,60 euros. L'action Nicox (+5% à 2,583 euros) a de son côté signé la plus forte progression de l'indice SBF 120 à mi-parcours, avec des volumes d'échanges particulièrement importants (2,32 millions de titres échangés contre 219 000 la veille). La baisse enregistrée ces dernières semaines est ainsi effacée et, à ce stade, le titre grimpe de près de 11% depuis le 1er janvier. Nicox a publié fin juillet des résultats semestriels qui ont été lourdement sanctionnés par les opérateurs, avec en particulier une perte nette de 9,2 millions d'euros (-0,4 million au premier semestre 2012) et un chiffre d'affaires qui s'est établi à 0,2 million d'euros, à comparer avec à 7,5 millions.
Ressorti en hausse de 5,7 points à 42 points au mois d'août, l'indice Zew mesurant le sentiment des investisseurs allemands à propos des perspectives économiques a atteint son plus haut depuis mars 2013. Les économistes attendaient 40 après 36,3 en juillet. La production industrielle corrigée des variations saisonnières a, elle, augmenté de 0,7% dans la zone euro en juin 2013 par rapport au mois précédent, selon les estimations publiées par Eurostat, l'office statistique de l'Union européenne. Le consensus donnait une hausse de 0,8%. En mai, la production avait baissé de 0,2%. Enfin, la production industrielle a crû de 0,3% en juin 2013 par rapport à juin 2012. Aux Etats-Unis, les ventes au détail sont ressorties en hausse de 0,2% le mois dernier, après une hausse de 0,6% en juin (révisé de 0,4%). Cette progression est inférieure au consensus Bloomberg de +0,3%. Hors automobiles, elles ont augmenté de 0,5%, après avoir crû de 0,1% en juin (révisé de 0%). Les prix des importations ont pour leur part progressé de 0,2% en juillet aux Etats-Unis après 4 mois consécutifs de baisse. Leur progression s'explique par la hausse des prix du pétrole. Hors pétrole, les prix des importations ont par ailleurs reculé de 0,4%. Enfin, les stocks des entreprises américaines sont restés stables en juin, alors que le consensus tablait sur une très légère hausse de 0,1%. Ils avaient reculé de 0,1% en mai (révisé de +0,1%). A 17h30, l'euro cote 1,3242 dollar.
Indice de la Fed de l'Etat de New York (New York Empire State Index) : cet indicateur de faible importance pour les marchés est établi sur la base d'une enquête réalisée auprès d'une centaine de cadres dirigeants du secteur manufacturier de la région de New York. Ils sont interrogés sur leur situation actuelle et sur leurs perspectives à six mois. Indice ZEW : L'indice ZEW, qui porte le nom du centre allemand pour la recherche sur l'économie européenne, mesure les anticipations des analystes et des investisseurs institutionnels quant à l'évolution de l'économie allemande. C'est un indicateur avancé de la confiance des investisseurs européens. Balance courante : En comptabilité nationale, la balance courante résulte de l'épargne du secteur privé moins les investissements du secteur privé + l'excédent budgétaire (recettes fiscales moins dépenses). Les déficits de la balance courante qui reflètent d'importants investissements dans le secteur privé pour un niveau donné d'épargne ont tendance à être acceptés par les marchés. Lorsque ces déficits sont accompagnés de déficits budgétaires importants, ils sont perçus beaucoup plus négativement. FTB/MAF/5
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