(AOF) - Les marchés européens ont terminé la journée en hausse grâce aux chiffres du PIB en Europe. La croissance des PIB français et allemands du deuxième trimestre supérieurs aux attentes ont tiré le PIB de la zone euro. Du côté des valeurs, Natixis a terminé en première position du SBF 120 (+5,92% à 3,416 euros) après le détachement d'un dividende exceptionnel. Le CAC 40 a fini en hausse de 0,53% à 4 114,2 points, son plus haut niveau depuis février 2011. Le FTSE Europtop 100 a retrouvé quant à lui sa valeur de fin mai, à 2 519,93 points (+0,23%). Plus forte baisse du Dax à quelques minutes de la clôture, l'action RWE dévisse de 4,90% à 21,265 euros. A l'image de son concurrent E.ON, le numéro deux allemand des services aux collectivités pâtit d'une baisse de la rentabilité des centrales au gaz et au charbon, " coincées " à la fois par des surcapacités de production d'électricité et par la concurrence grandissante des technologies vertes de l'autre côté du Rhin. Ces 2 facteurs expliquent le repli de 27% de l'Ebit, qui est ressorti à 715 millions d'euros au deuxième trimestre. A Paris, Technip (+1,77% à 88,01 euros) a surperformé le marché après l'annonce ce matin d'un nouveau contrat, le deuxième depuis le début de la semaine. Celui-ci a été signé avec la National Cooperative Refinery Association (NCRA), en consortium avec le partenaire en construction du groupe Performance Contractors Inc. Il cible la deuxième unité d'hydrogène de la raffinerie de NCRA à McPherson (Kansas, Etats-Unis), dotée d'une capacité de 40 millions de pieds cubes par jour et qui entre dans le cadre d'un projet destiné à moderniser ladite raffinerie qui doit s'achever au premier semestre 2015. Quant à Aéroports de Paris, il a cédé 0,05% à 77,9 euros après l'annonce d'un trafic pénalisé en juillet par le recul marqué de l'activité vers l'Afrique et le Moyen-Orient sous l'effet du calendrier du ramadan qui a démarré plus tôt cette année que l'an passé. Le trafic de l'opérateur aéroportuaire a baissé de 0,4% en juillet avec 8,8 millions de passagers accueillis, dont 6 millions à Paris-Charles de Gaulle (- 0,5%) et 2,8 millions à Paris-Orly (- 0,2%)
Le PIB français a augmenté de 0,5% au deuxième trimestre, après un recul de 0,2% chacun des deux trimestres précédents. C'est la plus forte hausse depuis le premier trimestre 2011 (+1,1%). Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une hausse de 0,2% du PIB, leurs estimations allant de -0,1% à +0,4%. L'acquis de croissance annuelle, à savoir le niveau moyen de l'ensemble de l'année si la croissance des deux derniers trimestres devait être nulle, est quant à lui ressorti à +0,1 %. Toujours en France, l'emploi dans les secteurs marchands non agricoles a poursuivi son repli, -27 800 emplois, soit -0,2%, au deuxième trimestre après -8 300 emplois au premier trimestre 2013. La croissance est ressortie à +0,7% en Allemagne au deuxième trimestre, un niveau sans précédent depuis plus d'un an. Sur un an, le PIB affiche une hausse de 0,9%. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une croissance de 0,6% par rapport aux trois premiers mois de l'année et de 0,3% sur un an. La croissance du produit intérieur brut (PIB) de la zone euro s'est, elle, élevée à 0,3% au deuxième trimestre, par rapport au trimestre précédent, annonce aujourd'hui l'office statistique européen Eurostat. Les économistes du consensus Reuters tablaient sur +0,2%. Comparé au deuxième trimestre 2012, le PIB a cependant cédé 0,7%. Il s'agit de la première hausse du PIB après 6 trimestres de recul. Les prix à la production aux Etats-Unis sont restés stables en juillet après une hausse de 0,8% en juin. Les analystes interrogés par Reuters anticipaient en moyenne une progression de 0,3%. Hors les éléments volatils que sont l'alimentation et énergie, l'indice des prix à la production a augmenté de 0,1%. A la clôture, l'euro est en légère baisse face au dollars à 1,3251.
Production industrielle : il s'agit d'un indice qui mesure les quantités produites dans les entreprises qui exercent leur activité dans des usines, des chantiers, des carrières et des mines. Les secteurs primaire (agriculture, pêche et sylviculture) et tertiaire (transports, commerces, services et administrations) ne sont pas pris en compte. En France, la production industrielle représente 20% du PIB. La production manufacturière correspond à la production industrielle, hors énergie, mais comprend les industries agroalimentaires. FTB/MAF/5
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Souscription en ligne
Plus besoin de remplir à la main tous les bulletins de souscription grâce à la pré-saisie ! Gagner en rapidité et en efficacité.
Des frais réduits
Nos équipes négocient avec les sociétés de gestion des frais réduits.
Des professionnels
à votre écoute
Nos experts sont à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches du lundi au vendredi : 0 805 09 09 09 (appel gratuit)