(AOF) - Les marchés européens ont terminé la semaine en hausse. La bonne tenue de l'inflation (+1,6% en juillet, conformément au consensus) et un excédent commercial de juin en zone euro très supérieur à celui de juin 2012 ont joué en faveur des places de Paris, Francfort ou encore Madrid. Du côté des valeurs, les établissements financiers tels que BNP Paribas, AXA, Crédit Agricole et Société Générale ont occupé les premières places du CAC 40. Ce dernier a terminé en progression de 0,75% à 4 123,89 points, tandis que le FTSE Eurotop 100 a gagné 0,3% à 2 502,43 points. Plus forte hausse de l'indice Euro Stoxx 600, l'action Maersk s'est adjugée 8,55% à 46,20 couronnes. Les investisseurs ont logiquement salué des résultats très supérieurs aux attentes dans l'activité transport de conteneurs, Maersk Line, qui représente grosso modo la moitié du chiffre d'affaires du groupe danois, lequel fêtera son centenaire l'an prochain. Ils ont également apprécié la révision à la hausse de ses perspectives, avec un bénéfice net ajusté attendu à environ 3,5 milliards de dollars. Il visait auparavant un bénéfice net ajusté en ligne avec celui de 2012 : 2,9 milliards de dollars. L'action L'Oréal (+0,39% à 129,45 euros) a, elle, légèrement sous-performé le CAC 40 (-0,75%). Le numéro un mondial des cosmétiques a dévoilé un projet d'acquisition du groupe chinois Magic Holdings, spécialisé dans les soins du visage. Il a proposé 6,30 dollars hongkongais par action, soit une prime de près de 25% par rapport au cours de clôture de jeudi matin. Magic Holdings est ainsi valorisé plus de 630 millions d'euros. Le groupe a réalisé l'an passé un chiffre d'affaires d'environ 150 millions d'euros, en progression de 29%. STMicroelectronics (-0,47% à 6,365 euros) a de son côté affiché l'une des plus fortes baisses de l'indice CAC 40, sous le coup de la dégradation de la recommandation de HSBC de Sous-pondérer à Neutre. L'objectif de cours a, lui, été réduit de 7 euros à 5,70 euros. L'entreprise a en outre été pénalisée par les résultats et perspectives décevants du groupe américain Applied Materials, équipementier pour le secteur des semi-conducteurs, qui ont pesé négativement sur le domaine.
D'après le rapport publié aujourd'hui par l'office statistique de l'Union Européenne Eurostat, les 17 pays de la zone euro ont enregistré sur le mois de juin 2013 un excédent commercial de 17,3 milliards d'euros avec le reste du monde. En juin 2012, cet excédent était très inférieur, à 12,8 milliards d'euros. " En juin 2013 par rapport à mai 2013, les exportations corrigées des variations saisonnières ont augmenté de 3,0% et les importations de 2,5% ", précise Eurostat. Le taux d'inflation de la zone euro sur un an est ressorti à 1,6% en juillet, selon l'office européen de statistique Eurostat. Ce chiffre est conforme aux attentes du consensus. La croissance des prix à la consommation est ainsi identique à celle du mois précédent. Un an auparavant, en juillet 2012, celui-ci avait atteint 2,4%. Sur un mois, le taux d'inflation de la zone euro est négatif, à -0,5%. Aux Etats-Unis, la productivité non agricole a affiché une progression de 0,9% au deuxième trimestre (en première estimation), après un recul de 1,7% sur les 3 premiers mois (chiffre révisé de +0,5%). Le consensus tablait sur une augmentation de seulement 0,6%. La première puissance économique mondiale a par ailleurs enregistré 943 000 nouvelles demandes de permis de construire le mois dernier en rythme annuel, contre 945 000 anticipés par le consensus, après 918 000 en juin (chiffre révisé de 911 000). 896 000 nouvelles mises en chantier ont également été dénombrées, soit 4 000 de moins que les économistes sondés par Reuters, après 846 000 en juin (chiffre révisé de 836 000). Publié à 15h55, l'indice de confiance des consommateurs de l'Université du Michigan est quant à lui ressorti à 80 en août, après 85,1 en juillet. Le consensus Reuters tablait sur 85,5. Vers 17h30, l'euro était en légère baisse et cotait à 1,3328 dollar.
Les points forts de la valeur
- Troisième réseau publicitaire mondial, présent sur 109 pays avec ses trois réseaux Publicis, Saatchi et Leo Burnett, une présence Internet sous la marque unique VivaKi et les centrales d'achat Zenith et Starcom ; - Le groupe publicitaire le plus rentable au monde ; - Positionnement réussi sur les pays émergents (un quart des facturations) et sur le numérique (un tiers du chiffre d'affaires, une position de leader mondial avec les marques Digitas, Razorfish et Rosetta) ; - Portefeuille de clientèle de grande qualité, avec les marques L'Oréal, Nestlé, Procter & Gamble, Sanofi ou Toyota ; - Capacité à amortir les chocs conjoncturels et à maintenir la croissance des profits dans une conjoncture morose ; - Montée en puissance des marges du numérique ; - Qualité reconnue et vision stratégique du management ; - Situation financière très saine.
Les points faibles de la valeur
- Evolution sur un marché publicitaire déprimé dans les pays matures et volatil dans les économies émergentes ; - Absence du secteur de la publicité sur les portables, en forte croissance ; - Maintien d'une stratégie de réduction des coûts à terme difficilement supportable pour s'adapter à la pression sur les prix imposés par les annonceurs et à la hausse des salaires dans les pays émergents ; - Incertitudes sur la succession de Maurice Lévy, président du Directoire ; - Valeur chère en Bourse, à ses plus hauts depuis douze ans.
Comment suivre la valeur
- Forte sensibilité à la conjoncture américaine et au billet vert ; - Capacités de résistance au marasme économique en Europe ; - Orientation du modèle économique vers l'offre de stratégies technologiques de fidélisation des clientèles et de marketing interactif, encore illustrée en début d'année par l'acquisition de l'indien Neev, l'un des leaders nationaux des applications sur le Cloud ; - Poursuite de la croissance externe à laquelle seront consacrés 500 MEUR en 2013, l'objectif étant de réaliser 75 % de l'activité dans les pays émergents et le numérique en 2018 (déjà l'indien Neev) ; - Possibilité d'un dividende exceptionnel ou de rachats d'actions vers la fin de l'année ; - Capital ouvert, le premier actionnaire étant Elisabeth Badinter, à hauteur de 9,1 %.
Communication - Publicité
En 2013, le marché publicitaire français devrait reculer de 4,1%, selon le géant américain Omnicom. Seule la publicité sur mobile et les bannières (display) sur Internet devraient croître (de respectivement 65% et 3%). Le marché publicitaire mobile ne décolle toujours pas en France. En revanche au Royaume-Uni, selon l'Internet Advertising Bureau, les annonceurs ont dépensé, pour la première fois en 2012, 526 millions de livres sur ce créneau, en croissance de 148% sur un an. Aux Etats-Unis, le cabinet eMarketer estime que le marché a bondi de 178% à 4,11 milliards de dollars. En France, du fait de la frilosité des annonceurs, ce marché ne représente que 48 millions d'euros, soit à peine 1,8% des investissements dans la communication publicitaire en ligne. FTB/MAF/5
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 101.40 EUR | ||||||||
Date du cours | 17/04/2024 | ||||||||
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