(AOF) - Bureau Veritas a annoncé la finalisation de deux acquisitions en Asie, totalisant un chiffre d'affaires annualisé d'environ 40 millions d'euros. Le spécialiste de la certification a racheté Sievert, un groupe d'inspection industrielle, implanté en Inde, en Asie du Sud-Est et au Moyen-Orient, ainsi que Kanagawa Building Inspection (KBI), une entreprise japonaise fournissant des services d'inspection et de certification des bâtiments. Commentant ces deux opération, Didier Michaud-Daniel, Directeur Général, a déclaré : " Nous nous réjouissons d'intégrer ces sociétés et d'accueillir leurs collaborateurs au sein du Groupe Bureau Veritas. Toutes deux nous aident à étendre notre présence en Asie dans le cadre de la mise en oeuvre de notre stratégie d'expansion géographique mondiale, en particulier dans les économies en croissance rapide, et sur des segments de marché prometteurs ". Sievert a réalisé un chiffre d'affaires de 42 millions de dollars pour l'année 2012-2013 (à fin mars 2013), en hausse de 28% par rapport à l'exercice précédent. Bureau Veritas indique que l'expertise technique de cette société sera déployée dans l'ensemble du réseau géographique du groupe et proposée à d'autres secteurs que celui du pétrole et du gaz. " Le contrôle non destructif d'équipements industriels représente un marché porteur, estimé à 3,5 milliards de dollars au niveau mondial, avec une croissance de l'ordre de 9% par an. La demande repose sur des besoins croissants, aussi bien dans les économies matures confrontées aux problématiques d'infrastructures vieillissantes, que dans les nouvelles économies qui investissent dans la construction d'installations industrielles ", a précisé la société. KBI a réalisé sur le dernier exercice 2012-2013 (clos fin mars 2013) un chiffre d'affaires d'environ 7,5 millions d'euros (913 millions de Yens).
Les points forts de la valeur
- Numéro deux mondial sur le marché très porteur et acyclique de l'inspection et de la certification des produits ; activité équilibrée entre la marine (8 %), l'industrie (22 %), la construction (11 %), la certification (9 %), les matières premières (18 %), les biens de consommation (11 %) et les services aux gouvernements et inspection en service ou IVS ; - Marché bénéficiant d'une tendance structurelle au renforcement des normes et des contrôles dans tous les secteurs ; - Fortes barrières à l'entrée et forte capacité à faire passer des hausses de prix ; - Très forte diversification géographique avec des implantations dans 140 pays ; 45% du chiffre d'affaires réalisé dans les pays émergents ; - Croissance externe dynamique en 2013, avec 7Layers (certification du sans fil), Sievert Group bien implanté en Inde et au Proche-Orient, et LVQ-WP en Allemagne et Europe de l'Est ; - Hausse régulière du dividende.
Les points faibles de la valeur
- Valorisation en Bourse élevée : prix à payer pour la bonne visibilité du modèle de croissance du groupe ; - Présence plus importante dans des secteurs cycliques -marine et construction- que ses concurrents SGS et Intertek ; - Difficultés persistantes dans la division mines ; - Présence encore insuffisante en Asie-Pacifique (28 % du chiffre d'affaires), derrière l'Europe-Moyen-Orient-Afrique (49 %) et les Amériques (23 %) ; - Difficultés récurrentes dans la branche marine, dont les ambitions dans l'off-shore seront bloquées par le poids lourd issu de la fusion Germanisher Lloyd-DNV .
Comment suivre la valeur
- Statut de valeur de croissance et profil défensif ; - Sensibilité à la parité euro-dollar ; - Plan stratégique BV2015 visant à une croissance organique de 6/8 % par an, à une amélioration de la marge opérationnelle et à un ratio d'endettement inférieur à 1 ; - Catalyseur boursier : une opération d'acquisition structurante en Europe ou aux Etats-Unis ; - Nominal divisé par 4 en juin 2013 ; - Dossier spéculatif lié à une cession de sa participation de 50,89% par Wendel, le concurrent SGS pouvant être intéressé par le dossier, selon certains analystes.
Services aux entreprises
Subissant la contraction de l'activité économique et le durcissement de la concurrence, les grands groupes de travail temporaire ont affiché une dégradation de leurs performances l'an passé. Adecco a vu son chiffre d'affaires baisser de 3% à 20,53 milliards d'euros et ses bénéfices nets chuter de 27% à 377 millions d'euros. Le leader mondial du travail temporaire a dû affronter une diminution du nombre de travailleurs temporaires en mission (-11,5%). Ce sont essentiellement les mauvais résultats de sa filiale française, qui représente quasiment le quart de son activité, qui expliquent le recul de ses indicateurs. Synergie a pu maintenir son activité en 2012 (à 1,44 milliard d'euros) grâce à une solide présence à 'international. Ses revenus hors de France représentent 43% de son activité. Toutefois, en dépit d'un renforcement de la maîtrise de ses coûts, le résultat opérationnel a été ramené de 48,2 millions d'euros en 2011 à 40,4 millions en 2012. Quant à Randstad, numéro deux mondial de l'intérim, son bénéfice net a chuté de 79% à 36,7 millions d'euros. Néanmoins, porté par les acquisitions aux Etats-Unis, le chiffre d'affaires s'est développé de 5% à 17,1 milliards d'euros. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 26.74 EUR | ||||||||
Date du cours | 18/03/2024 | ||||||||
|
Souscription en ligne
Plus besoin de remplir à la main tous les bulletins de souscription grâce à la pré-saisie ! Gagner en rapidité et en efficacité.
Des frais réduits
Nos équipes négocient avec les sociétés de gestion des frais réduits.
Des professionnels
à votre écoute
Nos experts sont à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches du lundi au vendredi : 0 805 09 09 09 (appel gratuit)