(AOF) - Les nuages s'accumulent au-dessus d'Abercrombie & Fitch, dont le titre dévisse de 19,44% à 37,71 dollars peu après l'ouverture de Wall Street. Les investisseurs sont mécontents après des comptes trimestriels très inférieurs aux prévisions et des perspectives peu réjouissantes. Le bénéfice net du groupe au deuxième trimestre de son exercice, clos le 3 août, est ainsi ressorti à 11,37 millions de dollars (0,14 dollar par action) contre un consensus de +0,28 dollar par titre et 17,05 millions (0,20 dollar par action) il y a un an. Les ventes ont par ailleurs baissé de 10% (+15% à l'international). Enfin, le chiffre d'affaires de la chaîne de vêtements a baissé de 1% sur un an à 945,7 millions de dollars, contre 951,4 millions et 996,2 millions anticipés par les analystes. Concernant ses perspectives, Abercrombie & Fitch table sur un bénéfice par action compris entre 40 et 45 cents au troisième trimestre, soit beaucoup moins que les prévisions du consensus Reuters qui ciblait jusqu'ici 1,08 dollar. Le groupe n'a pas souhaité se projeter plus loin en raison d'incertitudes résultant de l'observation des tendances en matière de fréquentation future de ses magasins. Sa clientèle la plus jeune paraît aujourd'hui lui préférer des chaînes comme Zara ou encore H&M, qui proposent une gamme de produits plus étoffée et se renouvellent plus rapidement. La ligne de vêtements féminins d'Abercrombie & Fitch souffre également d'un engouement moindre.
Distribution spécialisée
Selon la Fédération pour l'urbanisme et le développement du commerce spécialisé (Procos), en décembre 2012 l'activité du commerce spécialisé a reculé sur un an de 3,5%, à périmètre comparable. Le démarrage plus tardif des congés d'hiver, la baisse du budget consacré par les Français à leurs achats de Noël et l'augmentation des ventes sur Internet expliquent cette tendance. La baisse d'activité a concerné tous les types de commerces et tous les secteurs. Sur l'ensemble de l'année l'activité a diminué de 0,9%. La timide embellie observée au premier trimestre (+2,1%) a été absorbée par la baisse d'activité au cours des mois suivants. Le commerce spécialisé n'a toujours pas rattrapé ses niveaux d'activité d'avant la crise de 2009. Le commerce en ligne voit sa croissance ralentir. La Fevad (Fédération e-commerce et vente à distance) a annoncé une hausse de 19% du marché en 2012, à 45 milliards d'euros. Le marché est entré dans une phase de maturité : le taux de croissance était de 37% en 2006 et de 24% en 2010. Le commerce électronique devient de plus en plus concurrentiel, ce qui se traduit par une réduction du chiffre d'affaires moyen par site. FTB/ACT/
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