(AOF) - Membre du comité de direction générale de Capgemini, Pierre Nicolet a nommé Walter Cappilati à la tête de la région Amérique Latine. Ce dernier assurera le développement des unités "Services applicatifs" et "Services d'infrastructure" dans une zone où plus de 9 000 collaborateurs du groupe de conseil et de services informatiques français sont déjà implantés. Il sera basé au Brésil, où Capgemini est un des leaders du marché des services informatiques depuis l'acquisition de CPM Braxis fin 2010. Walter Cappilati prendra officiellement ses fonctions à compter du 1er octobre prochain. Il a occupé divers postes chez Capgemini depuis 1997, année de son entrée dans le groupe. Après avoir débuté en tant que directeur commercial pour les services publics de la région Sud, il est devenu directeur commercial de la région Rhône-Alpes en 1998 puis directeur commercial énergie et secteur public en 2000. Il a ensuite occupé les postes de directeur exécutif de la région Nord-Est entre 2002 et 2004, de directeur exécutif Aérospace et Défense et enfin, depuis début 2013, de directeur général adjoint de l'entité "Services applicatifs" en France.
Les points forts de la valeur
- Numéro un européen des services informatiques - intégration de systèmes (41 %), infogérance (39 %), services de proximité sous la marque Sogeti (15 %) et conseil (5 %) ; - Diminution rapide du poids de l'Europe dans l'activité (71,2 %), au profit de l'Amérique du nord (20,5 %) et des pays émergents (8,3 % à mi-2013, contre 2 % en 2010) ; - Recentrage sur des activités à forte marge et à forte croissance : cloud (stockage de données hors de l'entreprise), big data (collecte des données sur les réseaux sociaux), mobilité et réseaux sociaux ; - Croissance continue dans l'offshore (offre de prestations à moindre coût à partir de l'Inde, Pologne, Chine, Afrique du nord et Amérique du sud) ; - Restructuration des activités dans le Benelux (11 % du chiffre d'affaires) ; - Bonne visibilité avec un carnet de commandes légèrement supérieur au chiffre d'affaires ; - Gestion historiquement prudente du bilan et situation financière solide permettant des acquisitions.
Les points faibles de la valeur
- Environnement sectoriel déflationniste et fortement concurrentiel ; - Présence dans les pays émergents encore inférieure à celle de ses concurrents et insuffisante en Asie-Pacifique (moins de 5 % des ventes) ; - Contraction des revenus en Europe du sud ; - Forte exposition aux services financiers et télécoms, actuellement en difficulté ; - Disparités de la marge opérationnelle selon les zones géographiques : 12,3 % pour l'Amérique du nord, 8,2 % pour le Benelux (11 % des facturations), 8,1 % pour le Royaume-Uni et l'Irlande, 7,2 % pour la France et 2,6 % pour les émergents Asie-Pacifique et Amérique latine.
Comment suivre la valeur
- Sensibilité du chiffre d'affaires aux investissements informatiques des entreprises d'une part, aux effectifs et au niveau d'intercontrats d'autre part ; - Exposition au risque des monnaies dollar et livre sterling ; - Volatilité boursière en liaison avec les annonces de ses concurrents, notamment l'américain Accenture ; - Evolution du plan d'actions visant une croissance à deux chiffres des marges en 2015 avec, pour 2013, un objectif de croissance organique de 1,2 % et une marge opérationnelle de 8,2 % ; - Acquisitions attendues, en Asie ou aux Etats-Unis ; - Montée en puissance des solutions propriétaires, qui ne pèsent que 3 % de l'activité aujourd'hui ; - Valeur opéable, avec un capital éclaté où les administrateurs et salariés détiennent 9,8 % du capital, d'où des rumeurs récurrentes d'intérêt d'un acteur étranger (indien ou américain notamment) souhaitant s'implanter en Europe.
Informatique - SSII
L'Europe est le deuxième marché de services informatiques, après l'Amérique du Nord. En France, troisième marché européen après le Royaume-Uni et l'Allemagne, les acteurs attirent les convoitises. Ainsi la SSII française Alti vient d'être reprise par le groupe indien Tata Consultancy Services (TCS), qui souhaite renforcer sa présence sur le Vieux Continent. En déboursant 75 millions d'euros, TCS réalise la plus grosse acquisition de son histoire en Europe. Grâce à cette opération, il multiplie par six ses effectifs en France, avec 1.200 personnes, et il intègre le top 30 des SSII sur notre territoire. La vague des acquisitions sur le marché français a été également soulignée par la reprise en juin dernier de GFI par Infofin, le concert formé par trois sociétés (Apax Partners, Altamir et Boussard & Gavaudan). FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 202.40 EUR | ||||||||
Date du cours | 17/04/2024 | ||||||||
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