(AOF) - La séance d'aujourd'hui a été l'image de celles des jours précédents, les investisseurs ont fait preuve de prudence en raison de l'absence d'avancée sur les questions budgétaires aux Etats-Unis. Faute d'un accord sur le budget d'ici lundi minuit, 800 000 fonctionnaires fédéraux se retrouveraient en congé, ce qui pénaliserait fortement l'économie. A Paris, les investisseurs n'ont pas du tout apprécié les commentaires de Vallourec sur son activité au Brésil. L'indice CAC 40 a fini à l'équilibre à 4 186,77 points tandis que le FTSE Eurotop 100 a cédé 0,29% à 2 550,54 points. Sur le plan des valeurs européennes, le groupe Vestas Wind Systems s'est adjugé 4,51% à 139,10 couronnes danoises à la Bourse de Copenhague. Les investisseurs saluent l'annonce de la création d'une co-entreprise de développement, fabrication et vente d'éoliennes offshore avec le conglomérat japonais Mitsubishi Heavy Industries (MHI). De quoi ouvrir de nouvelles perspectives sur un marché prometteur. L'éolien offshore occupe en effet une place de choix dans le mix énergétique danois. Il a également vocation à progresser, entre autres, en Allemagne, considérant la sortie du nucléaire à l'horizon 2022. A Paris, Vallourec (-8,2% à 45,28 euros) a terminé la semaine sur une très forte baisse, quand bien même le fabricant français de tubes sans soudure a réitéré ses prévisions annuelles. Ainsi table-t-il toujours sur une progression de ses volumes à l'échelle mondiale, une hausse de son chiffre d'affaires et une amélioration de son taux de marge d'exploitation. Les investisseurs sanctionnent en fait les fortes réserves du groupe concernant le Brésil, un marché où il a beaucoup investi ces derniers mois, mais sur lequel il doit faire face à un ajustement de la demande et à la faiblesse du réal. A contrario, MGI Coutier (+11,24% à 78,70 euros) a terminé la semaine en fanfare. pour Et pour cause : l'équipementier automobile, actuellement présent dans 19 pays et qui réalise plus de 40% de ses ventes hors d'Europe, a enregistré une hausse de 36% de son résultat opérationnel au premier semestre, à 19,4 millions d'euros. Le résultat opérationnel courant (ROC) a quant à lui bondi de 33% à 28,5 millions d'euros, tandis que la rentabilité s'est adjugée 2 points sur les six premiers mois de l'exercice en cours pour s'établir à 8,2%. Seul bémol : le repli de 1% du chiffre d'affaires, ressorti à 348,1 millions d'euros.
L'Insee a confirmé la croissance de 0,5% du PIB au deuxième trimestre après un repli de 0,1% au trimestre précédent (chiffre révisé de -0,2%). Au deuxième trimestre, les dépenses de consommation des ménages accélèrent (+0,4 % après -0,1 %). La formation brute de capital fixe (FBCF) diminue de nouveau, quoique moins fortement qu'au trimestre précédent (-0,4 % après -1,0 %). En outre, les exportations progressent vivement (+2,0 % après -0,5 %). L'indice du sentiment économique dans la zone euro, qui résume la confiance des ménages et des chefs d'entreprise, est ressorti 96,9 en septembre, contre 95,3 en août et un consensus Reuters de 96. L'indice du climat des affaires est pour sa part ressorti à -0,20, contre -0,22 en août. Aux Etats-Unis, le revenu des ménages a progressé de 0,4% en août. Les économistes tablaient sur une hausse de 0,3% après 0,2% en juillet (chiffre révisé de +0,1%). Les dépenses des ménages ont progressé de 0,3% en août alors que le consensus visait une hausse de 0,2% après 0,2% en juillet (chiffre révisé de +0,1%). Les prix à la consommation, hors alimentation et énergie, ont augmenté de 0,2% contre un consensus de +0,1% après +0,1% en juillet. L'indice de confiance des consommateurs américains mesuré par l'Université du Michigan s'est, lui, établi à 77,5 points en version définitive au mois de septembre contre un consensus de 78. Il était ressorti à 76,8 en première estimation le 13 septembre dernier, à son plus bas niveau depuis cinq mois. A la clôture, l'euro est en hausse face au dollar à 1,3541.
Indice de la Fed de l'Etat de New York (New York Empire State Index) : cet indicateur de faible importance pour les marchés est établi sur la base d'une enquête réalisée auprès d'une centaine de cadres dirigeants du secteur manufacturier de la région de New York. Ils sont interrogés sur leur situation actuelle et sur leurs perspectives à six mois. IFO (indice) : L'institut de recherche et de prévisions économiques allemand IFO publie mensuellement les résultats d'un sondage auprès de plus de 7000 chefs d'entreprises et dirigeants de tous les secteurs, à l'exclusion de la finance. L'indice global est composé d'un volet sur la perception qu'ont les sondés du climat actuel des affaires, et d'un volet sur leurs anticipations à quelques mois. L'IFO détermine à partir de ces réponses le niveau de l'indice, sachant qu'un niveau supérieur à 100 signale qu'une majorité d'entreprises se montre plutôt optimiste, et un indice inférieur à 100 révèle une majorité pessimiste. FTB/MAF/5
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