(AOF) - Eurogerm a fait état avant Bourse d'un résultat net part du groupe de 1,2 million d'euros au premier semestre, soit 3,8% du chiffre d'affaires (3,2% au premier semestre 2012) et une progression de 30,6% sur un an. L'Ebitda est, lui, ressorti à 3 millions d'euros, ce qui correspond à une augmentation de 9,9%, tandis que le résultat d'exploitation a crû de 9,7% à 2,2 millions d'euros. De son côté, le chiffre d'affaires s'est établi à 30,7 millions d'euros, en hausse de 9,4% par rapport au premier semestre 2012. Les comptes semestriels du groupe agroalimentaire ont été soutenus par l'export et notamment "le développement de l'activité en Afrique et sur le continent américain". "En France, dans un environnement économique toujours pénalisant, avec une pression très forte sur les prix et une concentration du secteur importante, Eurogerm réussit à maintenir ses ventes grâce à l'excellente qualité de ses produits et une forte implication auprès de ses clients", a précisé l'entreprise, dont la trésorerie nette s'élevait à 4,9 millions d'euros au 30 juin dernier et qui a créé une joint venture avec Seabord en Afrique du Sud durant la période. Etablie à Durban, celle-ci débutera ses activités au second semestre. A propos de ses perspectives, Eurogerm s'est enfin dite confiante "dans la poursuite du déploiement de (sa) stratégie orientée vers l'innovation et l'international". Le groupe maintient de facto son ambition d'"améliorer une fois encore (ses) performances opérationnelles sur l'exercice 2013". Il dévoilera ses résultats annuels 2013 le 9 avril prochain. (G.D)
Agroalimentaire
Le secteur est soumis à de nombreux défis. Suite au scandale lié à l'introduction de viande de cheval dans des produits cuisinés étiquetés comme contenant du boeuf, les ventes de plats préparés s'effondrent sur les derniers mois. Cette affaire a impliqué aussi bien Findus que Picard ou Nestlé. A ce facteur négatif s'ajoutent des tensions entre industriels de l'agroalimentaire et distributeurs. Ces derniers réclament aux fabricants des baisses de prix ce qui pénalise les marges des industriels, qui sont confrontés aux prix élevés des matières premières (blé, lait, porc...). Selon l'ANIA (Association nationale des industries alimentaires) 5000 emplois du secteur sont menacés en 2013. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
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