(AOF) - Capgemini via sa filiale allemande a signé trois contrats-cadres avec le département informatique de l'administration fiscale allemande (ZIVIT). Ces contrats de trois ans représentent l'équivalent de 4 840 " mois-homme ". En Europe, un " jour-homme " est équivalent à 8 heures de travail et un " mois-homme " à 20 " jours-homme ". Un premier contrat-cadre concerne des services de conseil en architecture. Il a été signé par le ZIVIT avec Capgemini et son partenaire CONET2. " C'est la première fois que le ZIVIT fait appel à un prestataire de services extérieur pour assurer ce type de prestation ", précise le groupe français de services informatiques et de conseil. Ce contrat, qui représente l'équivalent d'environ 140 " mois-homme ", permettra au fisc allemand d'améliorer la gestion et la structure de son architecture informatique. Les deux autres contrats-cadres qui remplacent les précédents signés en 2009 portent sur le développement des logiciels Java, Oracle et de Business Intelligence ; ils représentent un total de 4 700 " mois-homme ". Ils remplacent les deux contrats précédents signés en 2009 par la filiale allemande de Capgemini. Ils permettront d'assurer le développement et la maintenance des processus administratifs pour l'administration fiscale allemande et ses entités.
Les points forts de la valeur
- Numéro un européen des services informatiques - intégration de systèmes (41 %), infogérance (39 %), services de proximité sous la marque Sogeti (15 %) et conseil (5 %) ; - Diminution rapide du poids de l'Europe dans l'activité (71,2 %), au profit de l'Amérique du nord (20,5 %) et des pays émergents (8,3 % à mi-2013, contre 2 % en 2010) ; - Recentrage sur des activités à forte marge et à forte croissance : cloud (stockage de données hors de l'entreprise), big data (collecte des données sur les réseaux sociaux), mobilité et réseaux sociaux ; - Croissance continue dans l'offshore (offre de prestations à moindre coût à partir de l'Inde, Pologne, Chine, Afrique du nord et Amérique du sud) ; - Restructuration des activités dans le Benelux (11 % du chiffre d'affaires) ; - Bonne visibilité avec un carnet de commandes légèrement supérieur au chiffre d'affaires ; - Gestion historiquement prudente du bilan et situation financière solide permettant des acquisitions.
Les points faibles de la valeur
- Environnement sectoriel déflationniste et fortement concurrentiel ; - Présence dans les pays émergents encore inférieure à celle de ses concurrents et insuffisante en Asie-Pacifique (moins de 5 % des ventes) ; - Contraction des revenus en Europe du sud ; - Forte exposition aux services financiers et télécoms, actuellement en difficulté ; - Disparités de la marge opérationnelle selon les zones géographiques : 12,3 % pour l'Amérique du nord, 8,2 % pour le Benelux (11 % des facturations), 8,1 % pour le Royaume-Uni et l'Irlande, 7,2 % pour la France et 2,6 % pour les émergents Asie-Pacifique et Amérique latine.
Comment suivre la valeur
- Sensibilité du chiffre d'affaires aux investissements informatiques des entreprises d'une part, aux effectifs et au niveau d'intercontrats d'autre part ; - Exposition au risque des monnaies dollar et livre sterling ; - Volatilité boursière en liaison avec les annonces de ses concurrents, notamment l'américain Accenture ; - Evolution du plan d'actions visant une croissance à deux chiffres des marges en 2015 avec, pour 2013, un objectif de croissance organique de 1,2 % et une marge opérationnelle de 8,2 % ; - Acquisitions attendues, en Asie ou aux Etats-Unis ; - Montée en puissance des solutions propriétaires, qui ne pèsent que 3 % de l'activité aujourd'hui ; - Valeur opéable, avec un capital éclaté où les administrateurs et salariés détiennent 9,8 % du capital, d'où des rumeurs récurrentes d'intérêt d'un acteur étranger (indien ou américain notamment) souhaitant s'implanter en Europe.
Informatique - SSII
L'Europe est le deuxième marché de services informatiques, après l'Amérique du Nord. En France, troisième marché européen après le Royaume-Uni et l'Allemagne, les acteurs attirent les convoitises. Ainsi la SSII française Alti vient d'être reprise par le groupe indien Tata Consultancy Services (TCS), qui souhaite renforcer sa présence sur le Vieux Continent. En déboursant 75 millions d'euros, TCS réalise la plus grosse acquisition de son histoire en Europe. Grâce à cette opération, il multiplie par six ses effectifs en France, avec 1.200 personnes, et il intègre le top 30 des SSII sur notre territoire. La vague des acquisitions sur le marché français a été également soulignée par la reprise en juin dernier de GFI par Infofin, le concert formé par trois sociétés (Apax Partners, Altamir et Boussard & Gavaudan). FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 200.50 EUR | ||||||||
Date du cours | 18/04/2024 | ||||||||
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