(AOF) - LDC a fait état après bourse d'un résultat net part du groupe (RNPG) de 32,1 millions d'euros au premier semestre, contre 24,4 millions un an auparavant. Le résultat opérationnel du spécialiste de la volaille est, lui, ressorti à 45,9 millions d'euros, à comparer avec 38,1 millions. Quant au chiffre d'affaires, il s'est établi à 1,46 milliard d'euros, soit 0,1 milliard de plus qu'au terme du premier semestre 2012. Malgré un contexte général toujours difficile, LDC a souligné afficher une activité en croissance et salué le renforcement de ses parts de marché. Celui-ci tient sa source dans la détente sur les prix des matières premières (à partir du deuxième trimestre), la bonne tenue de la consommation et la dynamique des produits à marque. LDC a par ailleurs indiqué achever le semestre avec 681 millions d'euros de capitaux propres et une capacité d'autofinancement de 79,6 millions d'euros. Fort d'une structure financière qu'il qualifie de "solide", le groupe a indiqué avoir pu poursuivre des efforts d'investissements industriels importants (50 millions d'euros au titre du premier semestre). Cette solidité offre également à LDC les ressources nécessaires pour conduire sa stratégie de développement européen. L'entreprise dit toutefois aborder les prochains mois "avec la plus grande prudence" eu égard aux incertitudes sur la consommation et aux menaces qui planent au-dessus de la filière avicole française. Elle se fixe comme objectif annuel une stabilité de son résultat opérationnel courant (ROC) hors CICE, dans une fourchette comprise entre 83 et 85 millions d'euros, dont 80 dans la volaille en France. LDC indique enfin qu'elle restera attentive aux opportunités qui lui permettraient de renforcer ses positions en Europe.
Agroalimentaire
Le secteur est soumis à de nombreux défis. Suite au scandale lié à l'introduction de viande de cheval dans des produits cuisinés étiquetés comme contenant du boeuf, les ventes de plats préparés s'effondrent sur les derniers mois. Cette affaire a impliqué aussi bien Findus que Picard ou Nestlé. A ce facteur négatif s'ajoutent des tensions entre industriels de l'agroalimentaire et distributeurs. Ces derniers réclament aux fabricants des baisses de prix ce qui pénalise les marges des industriels, qui sont confrontés aux prix élevés des matières premières (blé, lait, porc...). Selon l'ANIA (Association nationale des industries alimentaires) 5000 emplois du secteur sont menacés en 2013. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 199.00 EUR | ||||||||
Date du cours | 26/09/2016 | ||||||||
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