Marché immobilier, prix, volume des ventes... Les notaires au rapport

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D'après le bilan réalisé par les notaires de France à fin septembre, le nombre de transactions immobilières dans l'ancien réalisées au cours des douze derniers mois s'élève à 689.000e*, en baisse de - 6 % par rapport à l'année précédente et de - 16 % sur deux ans. Les notaires de France notent cependant une hausse des ventes de 5 % depuis janvier. Les ventes sans retrouver leur niveau d'avant-crise ont mieux résisté que prévu. En 2012, malgré un décrochage sensible, les ventes ont dépassé le seuil des 700 000 unités. Le nombre de ventes effectuées en 2013 a-t-il cette fois encore franchi la barre des 700.000 unités ? Les notaires, qui ne seront en mesure de donner les chiffres définitifs qu'à la fin du premier trimestre 2014, rappellent que depuis 1999, les transactions dans l'ancien sont, sauf rares exceptions, supérieures à 700.000 unités/an. Les officiers ministériels traitant l'ensemble des transactions réalisées sur le territoire n'observent que deux décrochages sous les 700.000 ventes. En 2008, sous l'effet de la crise des Subprimes, l'activité immobilière s'est une première fois contractée avec 673.000 ventes puis elle est passée sous le seuil des 600.000 unités, avec très précisément 594 000 logements anciens cédés.

Prix immobiliers : une légère baisse à confirmer

Dans ce contexte marqué par l'inquiétude des ménages, les prix des logements connaissent, toujours selon les notaires de France, un léger fléchissement. Au troisième trimestre 2013, les prix des logements anciens ont baissé de 1,7 % sur un an (- 1,3 % pour les appartements et - 2 % pour les maisons). Ce recul des prix immobiliers encore timide masque en réalité une absence de tendance. Les observations des notaires de France indiquent que dans de nombreux département le sens des évolutions s'inverse, signe pour les officiers ministériels que le marché n'a pas d'orientation bien nette. Considérant l'évolution des prix médians par département entre les troisièmes trimestres de 2012 et de 2013, les notaires observent environ la moitié des départements en baisse et un tiers en hausse en appartements comme en maisons. Ainsi s'agissant des appartements, parmi les 15 villes de province qui enregistrent plus de 200 ventes, Montpellier, Rennes, Dijon et Strasbourg affichent des prix en légère hausse, de l'ordre de 2%. A Bordeaux, Lyon et Lille, les prix sont stables. A Reims, Toulon, Marseille, Nantes, Grenoble, Nice et Toulouse, les prix baissent entre 1 et 5%. Saint-Etienne se démarque avec, comme le trimestre précédent, des prix en nette diminution (-10,9%). Même observation des notaires sur le segment des maisons. Parmi les agglomérations de province les plus importantes, c'est celle de Bordeaux qui connaît la plus forte hausse (5,7% sur un an contre -1,2% au trimestre précédent). La hausse est plus modeste à Nancy et Orléans mais la tendance dominante est une baisse limitée dans les plus grandes agglomérations (Lyon, Marseille, Lille), plus accentuée à Nice, ainsi qu'à Rouen, Toulon et Tours.

Quels enseignements tirer de l'année immobilière qui s'est achevée ?

Moins catastrophique qu'annoncée, 2013 a cependant mis à jour une nouvelle facette de l'immobilier. Les hausses de prix ne sont pas infinies et il n'est aujourd'hui plus envisageable de vendre ou d'acheter n'importe logement à n'importe quel prix.

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