Les écarts de pouvoir d'achat immobilier se creusent d'une ville à l'autre

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Meilleurtaux.com, courtier en crédit immobilier, revient sur l'évolution du pouvoir d'achat immobilier dans les 10 plus grandes villes de France ces douze derniers mois.

Taux immobiliers en très légère baisse

La société de courtage souligne que les taux d'emprunt immobilier n'ont pas beaucoup baissé sur les 12 derniers mois (-0,10 point). En moyenne les taux sur 20 ans sont passés de 3,47 % en janvier 2013 à 3,35 % en janvier 2014. Cependant, afin d'établir son palmarès, meilleurtaux.com ne se fie pas à la moyenne mais se concentre sur les meilleurs taux négociés au cours des 12 derniers mois. Globalement, les meilleurs taux obtenus par le courtier auprès de ses partenaires sont restés inférieurs à 3 % dans la majorité des villes, atteignant même au minimum 2,64 % sur 20 ans en avril et mai à Marseille. Mais le courtier note toutefois des écarts significatifs entre les différentes villes examinées. Ainsi, la société observe des baisses de taux dans 5 villes sur 10 mais aussi des hausses à Strasbourg et Lille.

Lille, une ville hors norme

Lille est d'ailleurs la grande perdante de ce classement. Non seulement, les meilleurs taux négociés sont en hausse mais c'est également la seule ville du palmarès où les prix immobiliers affichent une surprenante hausse de 13 %. Du coup, dans la ville du Nord le pouvoir d'achat s'est contracté. A l'inverse, dans les villes où les prix ont le plus diminué comme Montpellier et Strasbourg (- 6 % sur un an), le gain de pouvoir d'achat augmente, de respectivement de 5 m2 ou 3 m2, en fonction de l'évolution des taux, alors qu'en 2012, sur 12 mois, les acheteurs avaient pu parfois acheter une pièce en plus grâce à la forte baisse des taux et une diminution des prix : 12 m2 à Marseille ou Strasbourg, 6 m2 à Toulouse. Par ailleurs, Paris demeure la ville la plus chère de France. On peut aujourd'hui encore acheter 4 fois plus de surface à Strasbourg qu'à Paris.

Quid des taux des crédits immobiliers en 2014 ?

Que nous réserve l'année 2014 ? « Globalement, le nombre de transactions est resté stable en 2013 grâce au niveau historiquement bas des taux d'intérêt. Compte tenu du maintien de la demande, notamment des achats de résidences principales, les prix n'ont pas baissé autant qu'attendu en particulier dans les grandes villes, mais la baisse des taux a resolvabilisé les emprunteurs. Pour 2014, si les taux restent actuellement stables à un niveau très avantageux, ils pourraient remonter progressivement au second semestre. Il y a donc actuellement de réelles opportunités pour ceux qui ont un projet immobilier de le financer dans les meilleures conditions » conclut Hervé Hatt, Président de meilleurtaux.com.

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