(AOF) - Faurecia a réalisé en 2013 un résultat net consolidé (part du groupe) de 88 millions d'euros, contre 142 millions en 2012. L'équipementier automobile a été pénalisé par 91 millions d'euros de frais de restructuration dans le cadre du programme d'économies lancé en Europe. Le bénéfice opérationnel a quant à lui augmenté de 4,7% à 538 millions d'euros, donnant un taux de marge de 3%, tandis que le chiffre d'affaires a crû de 5% à 18,03 milliards d'euros. Le cash flow net s'est de son côté inscrit à 144 millions d'euros, porté par le déploiement de la politique commerciale sélective - conciliant croissance et génération de cash - et l'amélioration significative des besoins en fonds de roulement. Fort de ces chiffres, le conseil d'administration a décidé de proposer à la prochaine assemblée générale des actionnaires le versement d'un dividende de 30 cents par action. En 2014, Faurecia estime que la production automobile mondiale devrait croître de 3%, avec l'Europe entre 0 et 2%, l'Amérique du Nord 3% et la Chine 7%. L'Amérique du Sud devrait pour sa part accuser une baisse d'au moins 4%. Sur cette base, le groupe prévoit pour l'exercice 2014 une hausse de son chiffre d'affaires entre 2 et 4% (à taux de change constants) ainsi qu'une progression de sa marge opérationnelle entre 20 et 50 points de base. Il vise également un cash flow net positif.
Les points forts de la valeur
- Sixième équipementier automobile mondial, de " rang 1 ", leader ou co-leader sur chacun de ses principaux segments d'activité (techniques de contrôle des émissions, composants pour sièges, systèmes d'intérieurs) ; - Positionnement sur des secteurs extrêmement porteurs : allégement des composants, réduction des émissions de CO2, solutions de plateformes modulaires ; - Politique de R&D permettant de concevoir des innovations différenciantes ; - Diversification du portefeuille clients, Volkswagen (24 % des ventes) étant le premier client du groupe devant Ford (15 %) et Peugeot (13 %) ; - Internationalisation croissante, la part de l'Europe ayant été ramenée à 50 % des ventes contre 77 % en 2008, devant 27 % des ventes en Amérique du nord, 10 % en Asie (dont 17 usines et 4 centres de R&D en Chine) et 5 % en Amérique latine. - Reprise des acquisitions - Plastal et Emcon, après des années d'immobilisme.
Les points faibles de la valeur
- Marché automobile européen en dépression ; - Difficultés de l'actionnaire principal, PSA ; - Endettement élevé, estimé à 2 MdsEUR pour la fin 2013 et dont la réduction pourrait passer, après la conversion des récentes Oceanes, par la cession d'une division ; - Valeur de retournement désormais relativement chère en Bourse.
Comment suivre la valeur
- Activité dépendant entièrement des commandes des constructeurs et donc de la santé du marché automobile, par nature très cyclique ; - Sensibilité aux annonces du gouvernement dans le cadre d'un plan de soutien à l'automobile ; - Basculement attendu du chiffre d'affaires de l'Europe (moins de 50 % des ventes anticipé pour la fin 2013) vers l'Asie, cible prioritaire du groupe qui vise une implantation de 60 sites en Chine en 2016 (17 % des ventes attendues), et vers les Etats-Unis où 5 nouvelles usines porteront à 43 le nombre total d'implantations en 2013 ; - Impacts du programme de réduction des coûts, estimé à 50 MEUR pour 2013 et 100 FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 14.33 EUR | ||||||||
Date du cours | 24/04/2024 | ||||||||
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