(AOF) - Les marchés européens ont terminé proches de l'équilibre après des indicateurs mitigés en Europe et aux Etats-Unis. Les investisseurs ont mal accueilli la stabilisation de l'inflation en zone euro, à 0,8%, en février qui réduit la pression sur la BCE en faveur de nouvelles mesures d'assouplissement monétaire. En revanche, l'amélioration inattendue du moral des ménages en février aux Etats-Unis a éclipsé la révision à la baisse de la croissance américaine au dernier trimestre. Le CAC 40 a gagné 0,27% à 4 408,08 pts (+0,62% sur la semaine). Le FTSE Eurotop 100 a cédé 0,06% à 2 712,28 pts. En Allemagne, Bayer a progressé de 2,60% à 102,45 euros après une publication contrastée. Du côté des bonnes nouvelles, le géant allemand de la pharmacie et de la chimie a relevé sa prévision de pic de ventes pour ses nouveaux médicaments, comme l'anticoagulant oral Xarelto. Le groupe de Leverkusen a ainsi annoncé que ses 5 principaux nouveaux médicaments dégageraient 7,5 milliards d'euros de chiffre d'affaires combinés, contre 5,5 milliards auparavant. Bayer a en revanche dévoilé des résultats trimestriels inférieurs aux attentes, pénalisés notamment par des effets de change négatifs. A Paris, Steria a chuté de 5,12% à 15,19 euros, sanctionné après la publication de résultats 2013 décevants. Pénalisé par des charges exceptionnelles, le résultat net de la SSII a chuté de 75% à 8,9 millions d'euros. Le groupe a enregistré des charges de restructuration pour 35,2 millions et une provision de 8 millions dans le cadre du contrat Ecotaxe. Steria est l'un des actionnaires du groupe Ecomouv' chargé de la mise en oeuvre et la gestion du projet de l'Écotaxe, qui a été suspendu par le gouvernement. En revanche, Soitec (+35,93% à 2,27 euros) s'est enflammé sous l'influence du relèvement de l'opinion d'Exane de Sous-performance à Surperformance et de son objectif de cours de 2,2 euros à 3 euros. Le bureau d'études estime que la technologie FD-SOI, qui permet d'améliorer la performance d'un transistor en réduisant sa consommation d'électricité de 40%, n'est pas morte comme le pensent les investisseurs, mais est sur le point de renaître.
La consommation des ménages en biens en France a reculé de 2,1% en volume en janvier, après avoir augmenté de 0,2 % en décembre, a annoncé l'Insee. Les économistes interrogés par Reuters attendaient en moyenne une progression de 0,2%. Cette baisse est principalement imputable au recul des achats d'automobiles (-7,7%) et à une nouvelle baisse de la consommation d'énergie (-6,3% après -1,3% en décembre) en raison de températures au-dessus de la normale. Le taux d'inflation annuel de la zone euro est estimé à 0,8% en février 2014, stable par rapport à janvier, selon une estimation rapide publiée par Eurostat, l'office statistique de l'Union européenne. Les économistes tablaient sur une hausse de 0,7%. Dans la zone euro, le taux de chômage s'est établi à 12% en janvier 2014, stable depuis octobre 2013. Les économistes visaient également 12%. L'indice des directeurs d'achat de la région de Chicago en février est ressorti en légère hausse à 59,8 points, contre 59,6 points le mois précédent. Les économistes tablaient moyenne sur son recul à 57 points. Cette hausse de l'indice au-dessus du niveau-seuil de 50 points suggère une accélération de la croissance de l'activité. Au quatrième trimestre, la croissance de l'activité économique aux Etats-Unis est ressortie en hausse de 2,4% en deuxième estimation, contre 3,2% en première estimation. Les économistes attendaient 2,5%. Hors effets de hausse du niveau général des prix, la croissance "core" du PIB américain s'est établie à 1,6%, contre 1,3% auparavant. Le consensus attendait 1,3%. Les promesses de ventes de maisons en janvier sont restées presque stables au mois de janvier aux Etats-Unis. Elles ont crû de 0,1% alors que le consensus attendait une hausse de 2%. Elles avaient reculé de 5,8% le mois précédent (chiffre révisé de -8,7%). L'indice définitif de confiance des consommateurs de l'Université du Michigan a davantage progressé en février que ce qu'anticipaient les économistes. Il est ressorti à 81,6 points contre 81,2 points en première estimation, qui correspondait également au niveau de janvier. Le marché tablait sur 81,3 points. A 17h35, l'euro cote 1,3799 dollar, en hausse de 0,66%.
Indice de la Fed de l'Etat de New York (New York Empire State Index) : cet indicateur de faible importance pour les marchés est établi sur la base d'une enquête réalisée auprès d'une centaine de cadres dirigeants du secteur manufacturier de la région de New York. Ils sont interrogés sur leur situation actuelle et sur leurs perspectives à six mois. Inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC). D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation "core". La Fed privilégie l'indice PCE "core" qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an. FTB/MAF/5
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