(AOF) - Casino a signé une ligne de crédit confirmée à 5 ans pour un montant de 1,2 milliard d'euros auprès d'un groupe de 18 banques. Le grand distributeur français bénéficie par ailleurs de deux options d'extension d'un an qui restent soumises à l'accord des banques. Cette ligne refinance la facilité existante de 1,2 milliard d'euros conclue en août 2010 pour une durée de 5 ans. Le groupe a précisé que cette opération lui permettait de renforcer sa liquidité et d'étendre la maturité moyenne des lignes confirmées de Casino de 2,6 années à fin décembre 2013 à 4,3 années aujourd'hui. Casino a indiqué que le groupe de banques était constitué de Bank of Tokyo-Mitsubishi, Crédit Agricole Corporate and Investment Bank et RBS (banques coordinatrices), Banco Santander, Bank of America Merrill Lynch, Barclays, BNP Paribas, Citi, Commerzbank, Groupe Crédit Mutuel - CIC, Deutsche Bank, HSBC, ING, JPMorgan, La Banque Postale, Natixis, Société Générale et Sumitomo Mitsui Banking Corporation.
Les points forts de la valeur
- Cinquième distributeur français sous les marques Casino, Franprix, Leader Price, Monoprix, Spar, leader au Brésil sous la marque GPA, et n° 1 ou 2 en Colombie (Exit), en Thaïlande et au Vietnam (Big C) ; - Stratégie recentrée sur le commerce de proximité en France - avec la prise de contrôle total de Monoprix et de ses enseignes Monop' et Daily Monop - et quelques marchés internationaux ; - Succès de CDiscount dans le e-commerce et réussite du repositionnement des prix des magasins Géant ; - Taille critique acquise dans un nombre de pays limités et émergents (plus de 40% du CA), d'où une bonne rentabilité des activités internationales ; - Au Brésil, résolution du conflit judiciaire avec Abilio Diniz autour du distributeur GPA, d'où la reprise par Casino de la stratégie de sa filiale ; - Croissance organique sensiblement supérieure à celle de ses concurrents.
Les points faibles de la valeur
- Groupe encore perçu comme fortement positionné en France malgré son développement rapide dans les émergents ; - Sensibilité au recul de la consommation en France, prix élevé des marques nationales dans certaines enseignes, absence de taille critique en hypermarchés, vive concurrence en hard discount ; - Sensibilité à la dévaluation du real et à la situation économique du Brésil ; - Forte présence des intérêts minoritaires dans les filiales à l'étranger, ce qui pèse sur la rentabilité nette du groupe ; - Déséquilibre de la structure financière accru avec le renforcement dans Monoprix.
Comment suivre la valeur
- Forte sensibilité aux crises alimentaires (vache folle, grippe aviaire, plats surgelés non traçables...) ; - Pour 2014 et 2015, focus sur le désendettement, via des introductions partielles du capital de filiales étrangères (9 % de Via Varejo au Brésil en décembre 2013, rumeurs sur la foncière de Bic C en Thaïlande) ; - A l'international : développement au Maghreb et au Moyen-Orient (Qatar, Libye, Liban et Maroc à partir de 2014) et focus sur l'immobilier commercial en Colombie avec la filiale Exito ; - En France : intégration dans la chaîne Leader Price des 38 magasins du sud-est de la France achetés à l'allemand Norma, et des 47 magasins Le Mutant ; - Réalisation des objectifs 2013 : forte croissance des ventes, hausse du résultat opérationnel et maintien du ratio d'endettement ; - Capital verrouillé, le holding Rallye détenant 50 % du capital et 61,3 % des droits de vote.
Distribution généraliste
Selon les données de Kantar Worldpanel, la consommation alimentaire a démontré sa capacité de résistance l'an passé. En effet, le secteur des produits de grande consommation (PGC) et des produits frais LS (Laitiers & Surgelés) a bénéficié d'une croissance de 2,1% en France, portée par la progression des volumes. La stratégie de prix bas a été payante sur notre territoire en 2012. Leclerc a bénéficié de son image d'enseigne la moins chère et a affiché de meilleures performances que ses concurrents. Son activité en France a progressé de 7% (hors carburant) à 32,3 milliards d'euros et de 7,5% avec carburant, à 40,7 milliards. A 18,6%, sa part de marché, qui a gagné 0,7 point l'an passé, se rapproche de celle de son principal concurrent, Carrefour. Ce dernier détient une part de marché de (20,6%) sur le marché français. En revanche l'activité de Casino a reculé de 0,8% en France, et même de 7,7% pour les seuls hypermarchés Géant. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 0.03 EUR | ||||||||
Date du cours | 16/04/2024 | ||||||||
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