(AOF) - Les marchés actions sont repartis à la hausse, soutenus notamment par l'amélioration du marché du travail aux Etats-Unis et des résultats d'entreprises. Les investisseurs ont bien accueilli la baisse des inscriptions hebdomadaires au chômage leur plus bas niveau depuis la fin novembre. Les marchés ont légèrement réduit leurs gains après la décision de la BCE de laisser de son principal taux d'intérêt inchangé à 0,25%. Le CAC 40 a clôturé en hausse de 0,64% à 4 419,17 points après avoir atteint 4 431,16 points, son niveau le plus élevé depuis le 4 septembre 2008. L'Euro Stoxx 50 a gagné 0,19%. A Zurich, le titre Logitech s'est adjugé 3,90% à 14,65 francs suisses, porté par un relèvement des prévisions pour l'exercice fiscal qui débutera le 1er avril prochain. Malmené ces derniers mois, le fabricant helvète d'accessoires informatiques, qui table sur un chiffre d'affaires de 2,1 milliards de dollars et sur un bénéfice opérationnel de 125 millions de dollars pour l'exercice en cours, n'en anticipe pas moins un chiffre d'affaires de 2,16 milliards et un résultat d'exploitation de 145 millions pour 2014-2015. Il ciblait auparavant respectivement 2,1 milliards de dollars et 90 millions. A Paris, Orange a bondi de 10,53% à 41,13 euros, soutenu par la spéculation sur le secteur et par des prévisions jugées encourageantes. Le groupe a publié ce matin un résultat net part du groupe 2013 en hausse de 128,4% à 1,873 milliard d'euros pour un résultat d'exploitation en progression de 30,1% à 5,288 milliards. Ces résultats, globalement en ligne avec les attentes, ont été relégué au second par des perspectives favorables. En dépit d'un marché difficile, Orange table sur un Ebitda 2014 compris entre 12,1 et 12,6 milliards d'euros, avant la cession de ses activités en République dominicaine. Il précise que cela correspond à la stabilisation du taux d'Ebitda retraité par rapport à 2013. Toujours dans les télécoms, Bouygues a grimpé de 6,59% à 30,67 euros après son offre de rachat de SFR. Le groupe diversifié a proposé à Vivendi le versement de 10,5 milliards d'euros en numéraire et la cession de 46% du capital du nouvel ensemble constitué de SFR et de Bouygues Telecom, destiné à entrer en bourse. Le groupe évoque dans son communiqué une valorisation de SFR à 14,5 milliards d'euros avant synergies.
La Banque centrale européenne, à l'issue de sa réunion de politique monétaire, a décidé de maintenir son taux de refinancement inchangé à 0,25%, niveau auquel il a été ramené le 7 novembre dernier. Elle a également laissé à 0% son taux de facilité de dépôt et à 0,75% son taux de prêt marginal. Un peu plus tôt, la Banque d'Angleterre (BoE) avait elle aussi laissé sa politique monétaire en l'état, un statu quo anticipé par les marchés. Le taux directeur reste de facto à 0,5%, soit son plus bas niveau historique, auquel il est fixé depuis début 2009, et la BoE n'a pas davantage modifié son programme d'assouplissement quantitatif, dans le cadre duquel elle a acheté pour 375 milliards de livres d'obligations sur les marchés. 323 000 nouvelles inscriptions au chômage ont été enregistrées aux Etats-Unis la semaine dernière, alors que le consensus Reuters tablait sur 338 000. Les services de l'Etat en avaient dénombrées 349 000 la semaine précédente (chiffre révisé de 348 000). La productivité du travail non agricole a progressé de 1,8% au quatrième trimestre 2013 aux Etats-Unis. Le consensus Reuters tablait sur +2,6% après une hausse de 3,2% au trimestre précédent. Par ailleurs, le coût unitaire du travail a reculé de 0,1% sur la période, alors que les économistes attendaient un recul de 0,9%. Il avait cédé 1,6% au troisième trimestre. Au mois de janvier, les commandes à l'industrie aux Etats-Unis ont davantage reculé que ce qu'anticipaient les économistes interrogés par Reuters. Elles ont cédé 0,7% alors que le consensus tablait sur -0,4%. Elle ont cependant réduit leur rythme de repli après avoir cédé 2% en décembre (chiffre révisé de -1,5%). A 17h45, l'euro cote 1,3847 dollar, en hausse de 0,81%.
Indice de la Fed de l'Etat de New York (New York Empire State Index) : cet indicateur de faible importance pour les marchés est établi sur la base d'une enquête réalisée auprès d'une centaine de cadres dirigeants du secteur manufacturier de la région de New York. Ils sont interrogés sur leur situation actuelle et sur leurs perspectives à six mois. Directeurs d'achat (indice des) : cette statistique reflète la confiance des directeurs d'achat. Elle est disponible pour le secteur manufacturier et pour celui des services. Un indice supérieur à 50 signale une expansion de l'activité dans un secteur et un indice inférieur, une contraction. Plus cet indicateur s'éloigne des 50 et plus le rythme d'expansion ou de contraction de l'activité est important. L'indice composite qui regroupe l'indicateur pour le secteur manufacturier et celui des services est très utile pour prévoir les évolutions du PIB à court terme. Il est considéré comme l'un des indicateurs économiques les plus pertinents. L'indice manufacturier comprend principalement les composantes production, commande et emploi. La statistique pour les services comprend notamment l'activité en cours, les anticipations d'activité, les prix des intrants et l'emploi. Ventes au détail : Ces chiffres sont très suivis par les économistes car les ventes au détail constituent une part importante de la consommation des ménages. Aux Etats-Unis, elles représentent ainsi le tiers de la consommation qui est la principale composante du PIB. Ils permettent également de valider ou relativiser les indications de l'indice de confiance des ménages du Conference Board. Outre Atlantique ce rapport est publié par le département américain du commerce qui donne une estimation du total des ventes au détail (y compris celles des produits alimentaires) réalisées sur un mois, d'après un échantillon de 5000 établissements détaillants. PIB (Produit Intérieur Brut) : Valeur de tous les biens et services produits à l'intérieur des limites géographiques d'un pays ou d'un territoire au cours d'une période donnée. FTB/MAF/5
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