(AOF) - La maison de champagnes Lanson BCC a réalisé en 2013 un résultat net en repli de 3,4% à 17 millions d'euros pour un résultat opérationnel de 39,33 millions, en baisse de 4,4%. Le taux de marge opérationnelle s'est élevée à 13,7% contre 15% en 2012. Cette évolution résulte d'une part d'un contexte concurrentiel tendu, pesant sur les marges, d'autre part des investissements commerciaux réalisés sur plusieurs marchés, en particulier aux Etas Unis, deuxième marché export du Champagne et sur lequel le groupe est encore très peu présent. Ces efforts seront poursuivis en 2014, a précisé le groupe. Le chiffre d'affaires consolidé a progressé de 4,4% à 286,76 millions. En faisant abstraction de la filiale de courtage CGV dont l'activité est traditionnellement fluctuante, le chiffre d'affaires consolidé a atteint 280,55 millions (+ 4,2%). L'évolution défavorable du taux de change euro/livre et le poids du Royaume-Uni, premier marché export du groupe, ont généré un manque à gagner de 1,5 million d'euros de chiffre d'affaires. Comme toujours, compte tenu du fait que le dernier trimestre de l'exercice représente près de 50 % de l'activité annuelle, le groupe, fidèle à sa politique de prudence, n'a pas publié d'objectif chiffré pour 2014. Enfin, Lanson BCC a décidé de laisser son dividende inchangé à 0,35 euro par action, soit un taux de distribution de 13,3 % du résultat net consolidé. La distribution en moyenne sur 8 ans de 10% du résultat net consolidé a contribué au renforcement de la structure financière du groupe, a précisé la société. En outre, une augmentation de capital par incorporation de réserves permettra une attribution gratuite d'une action nouvelle pour 10 anciennes, d'ici fin juin 2014.
Agroalimentaire
Le secteur est soumis à de nombreux défis. Suite au scandale lié à l'introduction de viande de cheval dans des produits cuisinés étiquetés comme contenant du boeuf, les ventes de plats préparés s'effondrent sur les derniers mois. Cette affaire a impliqué aussi bien Findus que Picard ou Nestlé. A ce facteur négatif s'ajoutent des tensions entre industriels de l'agroalimentaire et distributeurs. Ces derniers réclament aux fabricants des baisses de prix ce qui pénalise les marges des industriels, qui sont confrontés aux prix élevés des matières premières (blé, lait, porc...). Selon l'ANIA (Association nationale des industries alimentaires) 5000 emplois du secteur sont menacés en 2013. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 45.00 EUR | ||||||||
Date du cours | 17/04/2024 | ||||||||
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