(AOF) - Les marchés européens ont terminé sur une note positive une semaine dominée par des statistiques économiques favorables. Alors que le ralentissement de la croissance chinoise inquiète depuis plusieurs mois, les investisseurs ont bien accueilli aujourd'hui les propos du Premier ministre chinois qui a indiqué que le gouvernement allait soutenir l'économie. Il prévoit notamment d'accélérer les projets d'infrastructure. L'indice CAC 40 a clôturé en hausse de 0,74% à 4 411,26 points, portant ses gains depuis lundi à 1,75%. Le FTSE Eurotop 100 s'est adjugé 0,78% à 2 686,52 points. A Milan, Intesa Sanpaolo (+4,05% à 2,414 euros) a figuré parmi les plus fortes hausses de l'indice Ftse MIB, les investisseurs saluant le nettoyage du bilan de la banque. Celle-ci a ainsi suivi l'exemple de la première banque du pays en termes de bilan, UniCredit, qui avait fait de même deux semaines plus tôt. Les établissements italiens se mettent enfin en ordre de marche avant la revue de la qualité des actifs des principales banques de la zone euro à laquelle procédera la BCE cette année. Elles seront ensuite soumises à de nouveaux stress tests. A Paris, Barclays a dégradé sa recommandation sur Danone (-0,42% à 51,69 euros) de Pondérer en ligne à Sous-pondérer et abaissé son objectif de cours de 52 à 47 euros. Le géant français de l'agroalimentaire est pris entre deux feux, souligne le broker. Danone en effet est confronté depuis plusieurs mois à l'implacable hausse des prix du lait, tandis que son pricing power ne cesse de s'éroder. Première victime de cette situation : les marges. Selon le courtier, la poursuite de la hausse des prix du lait devrait conduire à une révision à la baisse du consensus. Enfin, Vranken Pommery a progressé de 1,76% à 24,26 euros, alors que son rival champenois Lanson BCC a cédé 0,25% à 40,50 euros. Les investisseurs saluent logiquement la hausse des résultats annuels du premier et sanctionnent tout aussi logiquement le repli des comptes du second. De surcroît, alors que Vranken affiche un discours confiant pour 2014, Lanson s'est refusé, comme à son habitude, à dévoiler des objectifs. A la différence des investisseurs, les analystes ont bien accueilli ces deux publications, soulignant que 2014 s'annonçait sous de meilleurs auspices que 2013, année noire pour le Champagne.
Les dépenses de consommation des ménages français en biens ont augmenté de 0,1% en volume en février, après avoir baissé de 2,1 % le mois précédent, a annoncé l'Insee. Cette hausse est inférieure au consensus Reuters de +0,8%. Le rebond des achats d'automobiles est globalement compensé par la baisse des dépenses pour la plupart des autres postes, notamment la consommation alimentaire. Les prix de production de l'industrie française se sont pour leur part repliés de 0,1% en février après avoir reculé de 0,6% en janvier, a annoncé l'Insee. Ils étaient attendus en hausse de 0,3% par le consensus Reuters. En net recul en janvier, les prix de l'énergie ont baissé légèrement, tandis que ceux des autres produits n'ont que faiblement varié. L'indicateur du sentiment économique a, lui, progressé de 1,2 point à 102,4 en mars dans la zone euro. Il était attendu à 101,4 selon le consensus Reuters. De son côté, le climat des affaires dans les pays de la zone euro a augmenté de 0,03 point à 0,39 en février. Le marché attendait 0,40. Au mois de février, les revenus des ménages américains ont progressé de 0,3%, là où le consensus Reuters attendait +0,2%. Ils avaient déjà augmenté de 0,3% au mois de janvier. Dans le même temps, la consommation des foyers aux Etats-Unis a aussi grimpé de 0,3%, en ligne avec les attentes des économistes, après une hausse de 0,2% (chiffre révisé de 0,4%) en janvier. Au mois de mars, l'indice de confiance des consommateurs mesuré par l'Université du Michigan a progressé à 80 points, en deuxième estimation. Il est ainsi ressorti en dessous du chiffre de 80,5 points attendu par le consensus Reuters, et en baisse pas rapport au chiffre du mois précédent, à 81,6 points. Il avait atteint 79,9 points en première estimation. A la clôture, l'euro est pratiquement stable face au dollar à 1,3747.
Prix à la production : ils mesurent l'évolution des prix de gros, les services ne sont pas compris. Trois catégories sont distinguées : les biens bruts, les biens intermédiaires et les produits finis. Le marché s'intéresse à l'indice des produits finis. Comme pour les prix à la consommation, la primauté est accordée à l'indice prix à la production "core", c'est-à-dire hors énergie et alimentation, qui donne une meilleure idée des tensions sous-jacentes. Il est théoriquement un précurseur de l'indice des prix à la consommation. La hausse ou la baisse des prix de gros devant un moment ou à un autre être transférée au consommateur. Toutefois, en fonction de la situation concurrentielle, cette liaison est loin d'être évidente. Indice de la Fed de l'Etat de New York (New York Empire State Index) : cet indicateur de faible importance pour les marchés est établi sur la base d'une enquête réalisée auprès d'une centaine de cadres dirigeants du secteur manufacturier de la région de New York. Ils sont interrogés sur leur situation actuelle et sur leurs perspectives à six mois. FTB/MAF/5
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