(AOF) - En hausse de 2,42% à 140,40 euros, LVMH est en tête du CAC 40. Le groupe a réalisé au premier trimestre 2014 un chiffre d'affaires de 7,206 milliards d'euros, en hausse de 4%. En organique, la croissance est ressortie à 6% après 8% au quatrième trimestre 2013. Les analystes tablaient sur +7%, selon Thomson Reuters. Du côté des bonnes nouvelles, les ventes de la principale branche du groupe, Mode et Maroquinerie, ont progressé de 9% en organique à 2,639 milliards. Les ventes des Vins & Spititueux en revanche, ont reculé de 3% en organique, pénalisées par la chute des ventes de cognac en Chine. "Dans un environnement économique qui reste incertain en Europe, LVMH continuera à concentrer ses efforts sur la mise en valeur de ses marques, maintiendra une stricte maîtrise des coûts et ciblera ses investissements sur la qualité, l'excellence et l'innovation de ses produits et de leur distribution. Le groupe compte sur le talent et la motivation de ses équipes, la diversité de ses métiers et le bon équilibre géographique de ses ventes pour renforcer encore en 2014 son avance sur le marché mondial des produits de haute qualité", a commenté LVMH.
Les points forts de la valeur
- Leader mondial du luxe, notamment dans le champagne et le cognac et dans la maroquinerie, l'un des leaders mondiaux dans les parfums et les cosmétiques (Dior, Givenchy, Guerlain, Kenzo) et le numéro trois dans la joaillerie et l'horlogerie (Bulgari, Tag Heuer, Dior et Hublot); - Positions concurrentielles très solides avec des marques fortes (Louis Vuitton, leader mondial incontesté, au taux de croissance et à la rentabilité exceptionnels, Dior, Givenchy et Guerlain) ; - Répartition équilibrée des activités entre les vins et spiritueux (14 %), la mode et la maroquinerie (33 %), les parfums et cosmétiques (13 %), les montres et joaillerie (7,5 %), la distribution (31 %) ; - Dynamisme des vins et spiritueux, les ventes de champagne en Asie compensant la morosité européenne, celles de cognac étant en forte hausse en Chine et aux Etats-Unis ; - Contrôle étroit des canaux de distribution avec un réseau mondial composé de DFS, Miami Cruise, Sephora et Le Bon Marché qui profite du tourisme en Asie ; - Croissance soutenue par le dynamisme de la zone Asie- 30 % des ventes et 15 % en Grande Chine (Chine Continentale, Hong Kong et Macao) ; - Marge opérationnelle régulièrement supérieure à 20 % ; - Situation financière très saine avec un cash flow de près de 3 MdsEUR fin 2013.
Les points faibles de la valeur
- Sensibilité à la parité euro-dollar et euro-yen qui peut contraindre le groupe à relever le prix de ses articles en monnaie locale, en cas de cherté de l'euro ; - Ralentissement persistant de la croissance de la division maroquinerie, notamment en Asie-Pacifique ; - Progression de la rentabilité 2013 freinée par les lourds investissements chez Céline, Fendi et Berluti dont le retour est attendu dès 2014 ; Cherté de la valeur en Bourse, de plus en plus arbitrée en faveur de Gucci, Richemont ou Swatch ; - Faiblesse du rendement.
Comment suivre la valeur
- Corrélation de l'activité aux flux touristiques et forte saisonnalité des ventes traditionnellement élevées en fin d'année ; - Profitabilité du groupe tirée aux trois quarts par les divisions Maroquinerie, Vins & spiritueux et joaillerie ; - Retour à une croissance plus forte de la maroquinerie et de l'horlogerie ; - Intégration de l'italien Loro Piana, acquis à 80 % pour 2 MdsEUR en juillet 2013 ; - Poursuite du renforcement dans le capital d'Hermès, à hauteur de 23,1 %, malgré l'hostilité des actionnaires familiaux et l'amende imposée au groupe par l'AMF ; - Accueil de la clientèle aux lancements de nouveaux produits fin 2013 ; - Incertitudes sur l'avenir capitalistique du groupe familial (46,5 % du capital, directement et indirectement et 62,4 % des droits de vote) dont le président prépare la transmission.
Luxe et cosmétiques
Le cuir est un enjeu stratégique pour les fabricants suite à l'explosion de la demande mondiale pour les sacs ou les chaussures de luxe. Cette tendance crée des tensions sur le marché, renforcées par le manque de matières qui répondent aux critères du luxe. Depuis deux ans en France un mouvement de rachat de tanneries et mégisseries s'est engagé. De même que ses rivaux, notamment LVMH, Hermès a repris en janvier dernier la tannerie d'Annonay, spécialisée dans les peaux de veau, avec l'objectif de sécuriser ses approvisionnements. C'est une première pour le fabricant français, qui détient deux tanneries en France, une en Italie et une autre en Louisiane. Elles travaillent exclusivement les peaux précieuses (alligators). FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 698.70 EUR | ||||||||
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Date du cours | 27/09/2023 | ||||||||
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