(AOF) - Au premier trimestre 2014, Ipsos a affiché un repli de 4,5% de son chiffre d'affaires par rapport à la même période un an plus tôt, à 343,3 millions d'euros. L'institut d'enquête par sondage confirme avoir été pénalisé par des effets négatifs de change à hauteur de 5,5% de son activité globale. Hors effets de devise et de périmètre, la hausse de l'activité d'Ipsos s'est tout de même établie à +1,5%, en ligne avec celle des deux trimestre précédents. Le groupe dit anticiper, comme début 2013, une amélioration de son chiffre d'affaires sur les trimestres à venir. Géographiquement, l'activité a reculé de 1,2% en Europe, Moyen Orient & Afrique, mais y a crû de 1,5% en termes organiques. Les plus forts effets de change émanent des Amériques et de la région Asie-Pacifique. L'activité y a respectivement reculé de 7,2% et 7,9% en données publiées, mais y a crû respectivement de 2% et 0% en données organiques. En termes d'activité, les études médias sont les plus touchées et abandonnent 15,1% (-9% en organique), mais restent le plus petit métier d'Ipsos. Les autres activités enregistrent toutes une croissance organique de leur chiffre d'affaires. Malgré les risques politiques, économiques et structurels pesant sur deux nombreux marchés, Ipsos a réitéré ses objectifs pour 2014. Il attend toujours une croissance organique d'au moins 3% du chiffre d'affaires annuel, ainsi qu'une croissance non quantifiée de sa marge opérationnelle.
Les points forts de la valeur
- Numéro trois mondial des sondages et études par enquête, avec 43 % du chiffre d'affaires en Europe-Afrique-Moyen-Orient, 40 % dans les Amériques et 17 % en Asie Pacifique ; - Chiffre d'affaires majoritairement dans les études marketing (52 %), devant les études publicitaires (16 %), les études médias (10 %), les études sur la relation clients-salariés (13 %), l'opinion et la recherche sociale (9 %) ; - Diversité géographique et sectorielle du portefeuille de clients, avec 35 % du chiffre d'affaires dans les pays émergents et une place de numéro un en Chine ; - Stratégie de reconquête de marchés par l'adaptation de l'offre aux réseaux sociaux et le lancement de nouveaux services (5,4 % du chiffre d'affaires dans les médias sociaux, le big data, les neurosciences...) ; - Baisse des coûts des études de marché grâce à la croissance de la collecte de données sur Internet ; - Forte réduction de l'endettement et poursuite de la hausse du dividende.
Les points faibles de la valeur
- Sensibilité aux restrictions budgétaires, 10% des facturations provenant de la commande publique ; - Forte sensibilité aux variations de change, qui pèsent sur la croissance du chiffre d'affaires et du résultat ; - Activité en repli dans la zone Asie-Pacifique ; - Ralentissement de la croissance en fin 2013, durement sanctionné en Bourse.
Comment suivre la valeur
- Valeur de croissance, sensible aux variations du dollar ; - Secteur de la communication hors média peu sensible à la baisse des investissements publicitaires ; - Amélioration de l'intégration de Sunovate, notamment en Corée et en Chine ; - Confirmation de l'optimisme de la direction pour 2014 avec une perspective de hausse de plus de 3 % des facturations et d'une amélioration de la marge opérationnelle ; - Dossier spéculatif au sein d'un secteur encore très atomisé, les fondateurs qui détiennent 26,17 % des actions et 37,52 % des droits de vote devant préparer leur succession.
Communication - Publicité
La publicité en ligne a poursuivi son développement en Europe l'an passé. Selon certains experts, avec une progression de 11,5%, elle a atteint un nouveau pic avec des investissements globaux de 24,3 milliards d'euros. La publicité en ligne représente désormais un quart du marché de la publicité (25,6%), alors qu'elle ne représentait que 10,3% de ce marché en 2006. L'écart se réduit avec la télévision et, Internet devance désormais nettement la presse quotidienne en termes d'investissements publicitaires. Les tarifs tiennent compte de cette évolution et tendent à s'aligner avec ceux en vigueur dans la télévision. Les trois premiers marchés européens, le Royaume-Uni, l'Allemagne et la France, enregistrent des rythmes de croissance moins soutenus que des marchés moins matures : en 2012, +13,3% des investissements dans la publicité en ligne pour le Royaume-Uni (à 6,64 milliards d'euros), +8,6 % (4,56 milliards) pour l'Allemagne et +6,3 % (2,77 milliards) pour la France. En revanche ces investissements bénéficient d'un bien meilleur dynamisme en Russie (34 % à 1,54 milliard) et en Turquie (30,4 % à 459 millions). FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 44.80 EUR | ||||||||
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Date du cours | 21/09/2023 | ||||||||
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