(AOF) - Technip cède 0,58% à 79,95 euros, pénalisé par des prises de bénéfices. Le titre a gagné plus de 2% lors des trois séances précédentes. La société française de services pétroliers n'en a pas moins remporté auprès du chinois Fengzhen Wanjie Gas un contrat portant sur l'ingénierie, la fourniture des équipements et l'assistance technique d'une unité de liquéfaction de gaz naturel (GNL) à Fengzhen, en Mongolie intérieure. Le montant du contrat n'a pas été révélé. Les centres opérationnels de Technip à Shanghai (Chine) et Kuala Lumpur (Malaisie) réaliseront le contrat, avec un démarrage de l'usine prévue pour le second semestre 2016. "Ce contrat constitue une nouvelle réussite pour Technip au sein du marché porteur des unités de GNL de taille moyenne en Chine. Je suis ravi que le groupe reste un contracteur de premier choix tout en continuant de mettre sa grande expertise dans le GNL au service de ses clients", a commenté K.K Lim, Président de Technip en Asie-Pacifique. Ce contrat est assez similaire à celui que Shaanxi LNG Investment & Development avait attribué à Technip en 2013 pour un montant de 35 millions d'euros. Il s'agit au moins du troisième contrat de ce type remporté par Technip en Chine, où le marché des unités de LNG de taille moyenne est en pleine croissance. Selon CM-CIC Securities, ce petit contrat illustre bien la politique de diversification des risques de Technip en termes de répartition du portefeuille de contrats entre quelques très grands projets, comme Yamal LNG ou Kaombo, et une multitude de projets de petite taille. Le broker a confirmé sa recommandation d'Achat et son objectif de cours de 98 euros. (P-J.L)
Les points forts de la valeur
- Numéro un mondial de l'ingenierie et de la construction pour l'industrie de l'énergie, présent sur tous les segments porteurs de la chaîne pétrolière, sous-marine, par plates-formes en mer et infrastructures sur terre ; - Chiffre d'affaires équilibré entre les Amériques (31 %), l'Europe-Russie-Asie centrale (29 %), l'Asie-Pacifique (21%), le Moyen-Orient (10 %) et l'Afrique. - Environnement sectoriel porté par une forte dynamique d'investissement, les dépenses d'exploration & production (E&P) augmentant de 10 à 15 % en raison de l'obligation pour les producteurs pétroliers de compenser le déclin naturel des champs matures et de trouver de nouvelles réserves ; - Politique de proximité et offre à " contenu local " avec des implantations historiques au Brésil et en Angola et des développements au Mexique ; - Très fortes positions dans le segment sous-marin avec une offre totalement intégrée, le groupe étant numéro un mondial des pipelines souples ; - Remontée à 84 % du taux d'utilisation de la flotte ; - Niveau de carnet de commandes record à 15,9 MdsEUR, conférant une visibilité au-delà de 2015 ; - Capacité à imposer ses prix et à dégager des résultats supérieurs aux attentes des analystes ; - Bonne flexibilité financière.
Les points faibles de la valeur
- Fortes exigences des investisseurs sur les perspectives de croissance, d'où une sanction forte à la moindre déception ; - Impact négatif de la cherté de l'euro sur le chiffre d'affaires et le bénéfice ; - Interrogations sur la rentabilité future des contrats long terme et sur le maintien de la marge opérationnelle ; - Exposition forte au Brésil, renforcée par le démarrage fin 2013 du site d'Açu, alors que le pétrolier Petrobras ralentit ses dépenses d'exploration ; - Concurrence sur le marché de l'onshore, avec l'apparition de nouveaux acteurs ; - Sensibilité aux déclarations des concurrents Saipem et Subsea 7 ; - Report à 2014 du redressement des marges de la division sous-marine, ce qui a entraîné des révisions à la baisse des prévisions du résultat 2013 ; - Absence de taille critique dans la construction offshore.
Comment suivre la valeur
- Sensibilité à l'évolution du prix de baril de pétrole ; - Sensibilité du cours à l'obtention des " gros contrats " (de plus de 200 MEUR de chiffre d'affaires), tels ceux remportés durant l'été 2013 au large du Congo, au Brésil et aux Etats-Unis ; - Redressement de la division sous-marine pour laquelle la direction vise un taux de marge de 12 % à la fin 2014 ; - Réalisation des objectifs 2014 d'une poursuite de la croissance du carnet de commandes, d'une marge opérationnelle de 12 % au moins pour la division sous-marine et de 6 à 7 % dans l'onshore/offshore ; - Intérêt spéculatif limité dans un secteur en concentration, l'actionnariat bien que fragmenté contenant le FSI (5,2 %), l'IFP (2,5 %) et le Trésor français (1,5 %).
Pétrole et parapétrolier
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a revu à la hausse ses prévisions de consommation pour 2014. La demande mondiale devrait atteindre 92,8 millions de barils par jour (Mb/j) cette année (1,32 million de plus qu'en 2013), un nouveau record historique. Pour satisfaire cette demande en hausse, l'AIE estime que l'Opep devra augmenter sa production en moyenne à 30 millions de barils par jour sur l'année, le niveau de son plafond actuel. La plupart des compagnies pétrolières vont réduire leurs investissements en 2014, après avoir lourdement investi dans l'exploration-production. Les investissements de Total vont diminuer de 28,3 à 26 milliards de dollars entre 2013 et 2014. Shell devrait réduire ses dépenses de 44,3 à 35 milliards de dollars en 2014, ExxonMobil de 42,5 à 38 milliards, et BP devrait les stabiliser à moins de 25 milliards. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 67.28 EUR | ||||||||
Date du cours | 16/01/2017 | ||||||||
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