Un petit mois de mai pour l'assurance-vie

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Un bon début d'année avec un petit essoufflement en mai

Avec une collecte positive de 8,8 milliards d'euros en 5 mois, l'assurance-vie demeure, malgré les contraintes de pouvoir d'achat, un placement attractif. De janvier à mai, l'assurance-vie fait presque jeu égal avec le résultat de l'ensemble de l'année 2013 qui s'était traduit par une collecte positive de 10,7 milliards d'euros. Les cotisations atteignent 53,8 milliards d'euros sur les 5 premiers mois de l'année. L'assurance-vie signe un 5ème mois de collecte positive avec, en mai, un résultat positif de 0,7 milliards d'euros.

Des cotisations et des prestations en recul

Les cotisations se sont élevées à 9,4 milliards d'euros. Ces dernières sont en net recul par rapport aux mois précédents où elles atteignaient plus de 11 milliards d'euros. Comme pour le mois précédent, la collecte est positive en raison d'un recul des prestations. Elles se sont élevées au mois de mai à 8,6 milliards d'euros contre 9,3 milliards d'euros au mois d'avril.

Petit regain d'intérêt pour les unités de compte

Les unités de compte continuent lentement à regagner du terrain avec un ratio de 16,7 % depuis le début de l'année.

De l'effet des jours fériés et des impôts

Dans ces conditions, le mois de mai a été moins clément que les précédents en matière de collecte nette. La collecte nette avait varié de 1,4 à 2,4 milliards d'euros sur les quatre premiers mois de l'année. Cette décrue peut s'expliquer par le nombre important de jours fériés qui a pesé sur les souscriptions mais aussi par le paiement du deuxième tiers de l'impôt sur le revenu ainsi que par la préparation des vacances d'été. Le mois de mai n'est pas traditionnellement un mois à cotisations importantes. Celui de l'année 2014 s'inscrit dans la lignée des précédents. Pour les prochains mois, l'INSEE et le Gouvernement tablent sur une baisse du taux de l'épargne ce qui pourrait freiner la collecte de l'assurance-vie à la réserve qu'il s'agit avant tout de prévisions voire de souhaits... Philippe Crevel, économiste

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