(AOF) - Suez Environnement a acquis la société de services pétroliers Process Group pour un montant non communiqué. Implantée à Melbourne (Australie), Singapour et Abu Dhabi (Émirats Arabes Unis), Process Group est spécialisée dans l'ingénierie, la fabrication et la mise en service d'équipements pour l'industrie mondiale du pétrole et du gaz. Process Group gère des projets complexes à forte valeur ajoutée nécessitant des solutions technologiques telles que la déshydratation du gaz, l'adoucissement, le traitement de l'eau produite et la gestion des sables. Fondée en 1978, l'entreprise compte 120 employés de multiples nationalités et réalise un chiffre d'affaires annuel d'environ 60 millions d'euros. Avec cette acquisition, Suez Environnement étend son implantation géographique au Moyen-Orient, en Asie du Sud-Est et en Australie et renforce son expertise technique pour l'industrie de l'amont et l'aval pétrolier et gazier. Le numéro deux mondial de l'environnement complète aussi son portefeuille clients avec des majors de l'industrie du pétrole et du gaz tels que Shell, BHP Billiton, Chevron, Premier et Exxon Mobil. "Le marché pétrolier et gazier est une priorité pour le groupe pour son développement dans l'eau industrielle. Le durcissement des réglementations environnementales assure de remarquables opportunités de croissance dans toutes les régions. Ainsi, l'acquisition de Process Group est donc parfaitement en ligne avec la stratégie d'acquisition mise en oeuvre par Suez Environnement pour développer ses activités dans l'eau industrielle, l'un de ses quatre piliers stratégiques", a rappelé le groupe français dans un communiqué.
Les points forts de la valeur
- Numéro deux mondial des services à l'environnement, intervenant dans l'eau pour 49 % et les déchets pour 51 % ; - Montée en puissance de l'international (35 % du chiffre d'affaires en Europe hors France et 29 % ailleurs dans le monde) ; - 3 grands moteurs de croissance : l'urbanisation, la gestion de la rareté des ressources, renforcement des réglementations ; - Métiers (et contrats) de long terme assurant une bonne visibilité ; - Fort potentiel de développement du modèle de gestion déléguée dans le monde (moins coûteux pour les clients que celui de la régie), avec des renégociations de contrats satisfaisantes en France, Chili et Espagne ; - Obtention de nombreux contrats long terme fin 2013, notamment dans les déchets au Royaume-Uni ; - Stricte discipline financière, notée A3 par Moody's, et versement en cash du dividende 2013.
Les points faibles de la valeur
- Secteur des " utilities " à la peine en Bourse : inquiétudes sur la pression tarifaire des autorités publiques en Europe et sur les conséquences règlementaires de l'accident nucléaire au Japon en mars 2011 ; - Marasme persistant de l'activité traitement des déchets, liée à la situation économique ; - Contexte économique peu porteur à court terme, avec des pressions sur les marges dans l'eau et une baisse des volumes et du prix des matières premières secondaires dans les déchets ; - Incertitudes sur les renouvellements de contrats, soit un dixième du portefeuille chaque année ; - Interrogations sur la capacité du groupe à distribuer un dividende en cash en 2014.
Comment suivre la valeur
- Activités fortement consommatrices de capitaux : secteur présentant traditionnellement un niveau d'endettement élevé et donc une sensibilité aux taux d'intérêt ; - Environnement réglementaire incertain dans l'Union européenne où les collectivités publiques font pression sur les prix et encadrent de plus en plus strictement le traitement de l'eau et des déchets ; - Avancée du plan 2016, organisé en 4 priorités stratégiques : hausse annuelle de 10 % du chiffre d'affaires dans l'eau, valorisation des déchets (2 tonnes valorisées pour 1 tonne éliminée), développement international ciblé avec une hausse de 6 à 8 % des facturations et conquête de la clientèle industrielle pour compenser la reprise de la gestion de l'eau par les collectivités locales, avec une hausse annuelle de 10 % du chiffre d'affaires ; - Réalisation des objectifs 2014 d'un résultat brut d'exploitation en hausse de 2 % au moins et d'un cash flow de 1 Md, permettant des investissements ciblés, notamment en Chine, Inde, Afrique du nord et Italie ; - Forte hausse attendue du dividende 2014 ; - Retour des spéculations sur un rapprochement avec Veolia, renforcées par le remaniement du capital en 2013, détenu par GDF-Suez (35,68 % des titres), suivi par GBL-Groupe Bruxelles Lambert (7,20 %), la Caisse des dépôts et consignations (2 %) et, à hauteur de moins de 2 % chacun, Areva, CNP Assurances et Sofina.
Services aux collectivités
Neuf géants européens de l'énergie (Enel, Eni, E.ON, Gas Natural, GasTerra, GDF Suez, Iberdrola, RWE et Vattenfall) ont proposé une série de réformes dans le cadre de la mise en place d'un plan d'urgence. En jeu : la diminution de la consommation d'énergie, du fait de la concurrence des énergies renouvelables, et la baisse des prix. Les groupes proposent, entre autre, de freiner le développement des énergies vertes lourdement subventionnées. Ils suggèrent également de relancer le marché européen du carbone et de réserver les subventions aux technologies ayant réellement besoin d'un soutien de lancement, comme l'hydrolien ou l'éolien en mer. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 19.83 EUR | ||||||||
Date du cours | 27/01/2022 | ||||||||
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