(AOF) - Les marchés européens ont fini en hausse, soutenus par des chiffres de l'emploi meilleurs que prévu aux Etats-Unis. 288 000 postes non-agricoles ont été créés en juin, soit nettement plus qu'attendu (212 000 pour le consensus Reuters). Ces chiffres rassurants pour la croissance ont bénéficié aux valeurs cycliques, comme Saint-Gobain. Ingenico a, lui, bondi de près de 10% grâce à une acquisition dans le paiement en ligne. L'indice CAC 40 s'est adjugé 1,02% à 4 489,88 points à la clôture et le FTSE Eurotop 100 a gagné 0,92% à 2 825,27 points. En Europe, le titre de Balfour Beatty a perdu 4,64% à 222,2 pence à la Bourse de Londres. Le numéro deux de la construction au Royaume-Uni a publié ce jeudi un communiqué dans lequel il dit tabler sur un manque à gagner de 35 millions de livres sur le bénéfice de son premier semestre d'exercice clos le 27 juillet. Les résultats pour la période seront communiqués le 13 août prochain. Le groupe invoque des difficultés sur le segment de l'ingénierie mécanique et électrique sur son marché domestique, mais assure que le groupe n'en souffrira pas sur l'ensemble de l'année. A Paris, Ingenico (+9,67% à 71,59 euros) a été propulsé en Bourse à un plus haut depuis plus de 10 ans après avoir dévoilé son projet d'acquisition de GlobalCollect, qui renforcera ses positions dans le paiement en ligne. Le spécialiste des solutions de paiement intégrées accroît au passage son activité dans les services, qui représentent désormais près d'un tiers de ses ventes. Elle devrait s'élever à plus de 500 millions d'euros. Ingenico est entré en négociations exclusives avec les actionnaires de GlobalCollect pour racheter la société pour une valeur d'entreprise de 820 millions d'euros. Total a progressé de 0,11% à 53,06 euros après son nouvel investissement en mer du Nord. Considéré comme has-been il y a une décennie, le sous-sol marin britannique attire de nouveau les majors pétrolières. La compagnie française a acquis 60% du gisement de Glenlivet et annoncé le début du développement du champ gazier voisin d'Edradour, situés tous les deux au large des îles Shetland (Ecosse). L'investissement global atteindra environ 1,25 milliard d'euros, dont 430 millions pour les seuls travaux sur Edradour.
La contraction de l'activité dans le secteur privé en France a été plus importante en juin qu'en mai, a confirmé Markit. L'indice des directeurs d'achat composite (services et secteur manufacturier) s'est établi à 48,1, à comparer avec une estimation flash de 48 et 49,3 en mai. Il s'agit d'un plus bas de 4 mois. L'indice des directeurs d'achat pour le secteur des services a été confirmé à 48,2 contre 49,1 en mai. Il est conforme aux attentes du marché. Le ralentissement de la croissance de l'activité du secteur privé de la zone euro en juin, a été confirmé. L'indice flash composite (services et secteur manufacturier) a en effet été confirmé 52,8 points en juin, contre 53,5 en mai, au plus bas depuis 6 mois. L'indice du secteur des services a, lui, aussi été confirmé à 52,8 points après 53,2 en mai. Le volume des ventes du commerce de détail corrigé des variations saisonnières est resté stable dans la zone euro en mai par rapport à avril et a diminué de 0,1% dans l'Union européenne, selon les estimations d'Eurostat, l'office statistique de l'Union européenne. Le consensus Reuters était de +0,2%. La BCE a sans surpris maintenu inchangés ses taux d'intérêt, dont le taux de refinancement à 0,15%. Son président Mario Draghi a par ailleurs indiqué que les injections de liquidité sous forme d'opérations de refinancement à long terme (LTRO) ciblées à destination des banques pourraient atteindre 1 000 milliards d'euros. Au mois de juin, l'économie américaine a créé 262 000 emplois non-agricoles alors que les économistes interrogés par Reuters n'en attendaient que 212 000. Ces créations d'emplois s'étaient établies à 217 000 en mai. Le taux de chômage recule ainsi à 6,1% après 6,3% en mai. Il ressort ainsi sous les attentes (6,3%). La balance commerciale américaine a légèrement réduit son déficit au cours du mois de mai. Ce dernier est ressorti à 44,4 milliards de dollars contre 47 milliards (chiffre révisé de 47,2 milliards) en avril. Le consensus Reuters tablait sur un moindre repli à 45 milliards de dollars. L'indice des directeurs d'achat (PMI) non-manufacturier de l'ISM (Institute for Supply Management) a légèrement reculé au mois de juin à 56 points, mettant en évidence une moindre croissance de l'activité dans le secteur américain des services. Le consensus des économistes interrogés par Reuters tablait sur 56,3 points, en ligne avec le chiffre du mois de mai. En juin, la croissance de l'activité de l'économie américaine dans les services a moins augmenté que prévu. L'indice des directeurs d'achat (PMI) de l'institut Markit pour ce secteur est ressorti aujourd'hui, dans sa version définitive, en hausse à 61 points au titre du mois de juin, là où la première estimation (flash) était ressortie à 61,2 points. Il avait atteint 58,1 points en mai. L'indice composite pour l'ensemble de l'activité aux Etats-Unis a, lui, aussi grimpé à 61 points contre 61,1 en première estimation et 58,4 en mai. Les marchés américains ferment à la mi-séance à la veille de la fête nationale du 4 juillet. A la clôture, l'euro recule face au dollar à 1,3604.
Indice de la Fed de l'Etat de New York (New York Empire State Index) : cet indicateur de faible importance pour les marchés est établi sur la base d'une enquête réalisée auprès d'une centaine de cadres dirigeants du secteur manufacturier de la région de New York. Ils sont interrogés sur leur situation actuelle et sur leurs perspectives à six mois. Ventes au détail : Ces chiffres sont très suivis par les économistes car les ventes au détail constituent une part importante de la consommation des ménages. Aux Etats-Unis, elles représentent ainsi le tiers de la consommation qui est la principale composante du PIB. Ils permettent également de valider ou relativiser les indications de l'indice de confiance des ménages du Conference Board. Outre Atlantique ce rapport est publié par le département américain du commerce qui donne une estimation du total des ventes au détail (y compris celles des produits alimentaires) réalisées sur un mois, d'après un échantillon de 5000 établissements détaillants. Directeurs d'achat (indice des) : cette statistique reflète la confiance des directeurs d'achat. Elle est disponible pour le secteur manufacturier et pour celui des services. Un indice supérieur à 50 signale une expansion de l'activité dans un secteur et un indice inférieur, une contraction. Plus cet indicateur s'éloigne des 50 et plus le rythme d'expansion ou de contraction de l'activité est important. L'indice composite qui regroupe l'indicateur pour le secteur manufacturier et celui des services est très utile pour prévoir les évolutions du PIB à court terme. Il est considéré comme l'un des indicateurs économiques les plus pertinents. L'indice manufacturier comprend principalement les composantes production, commande et emploi. La statistique pour les services comprend notamment l'activité en cours, les anticipations d'activité, les prix des intrants et l'emploi. FTB/MAF/5
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