(AOF) - Sur les trois premiers mois de l'exercice 2014-2015, soit de mars à mai, le chiffre d'affaires consolidé du Groupe LDC a reculé de 1,4% à 740,3 millions d'euros. Les tonnages commercialisés (165 972 tonnes) par le groupe d'agroalimentaire spécialisé dans la volaille ont baissé de 0,4%. Hors amont, le chiffre d'affaires de l'activité Volaille France a baissé de 1,6% à 511 millions d'euros pour un repli de 2,0% des tonnages commercialisés à 113 912 tonnes. " Ce recul s'explique à la fois par l'arrêt volontaire de marchés non contributifs à l'export ainsi que par un fléchissement de la consommation constatée sur la période (-2,6%) ", a précisé la société. Le pôle international a, lui, été porté par la croissance en Pologne qui bénéficie toujours d'une bonne dynamique dans la commercialisation des produits de découpe mais il est encore pénalisé par le changement de périmètre en Espagne. Son chiffre d'affaires est ressorti en progression de 1,1% à 47,5 millions d'euros, les tonnages commercialisés augmentant, quant à eux, de 1,6%. La Pologne représente 98% de l'activité du pôle International avec une croissance de son chiffre d'affaires de +5,3% (+5,8% à taux de change constant). Sur le pôle traiteur, le chiffre d'affaires du premier trimestre 2014-2015 s'est établi à 123,9 millions d'euros (+1,0%). La progression des volumes (+4,7%) s'explique par la volonté du Groupe de renforcer ses parts de marché par une politique promotionnelle active tout en poursuivant les efforts industriels. En ce qui concerne ses perspectives, LDC a indiqué que ce début d'exercice était globalement en ligne avec les objectifs fixés pour l'ensemble de son exercice. Le groupe avait annoncé en juin tabler sur un résultat opérationnel courant de l'ordre de 125 millions d'euros sur l'année.
Agroalimentaire
Malgré de timides signes de reprise, les professionnels sont pessimistes pour 2014. Même le leader mondial, Nestlé, prévoit une nouvelle année difficile. Les autorités veilleront à la mise en oeuvre du plan appliqué à l'industrie qui a été construit autour du contrat de filière alimentaire signé le 19 juin 2013. Son objectif est de moderniser les processus industriels et de soutenir les entreprises françaises à l'export. En effet, l'exportation est, avec l'innovation, un levier indispensable pour restaurer les marges du secteur. Les exportations ont représenté 43 milliards d'euros l'an passé. Si la guerre des prix entre les distributeurs s'apaise, le secteur prévoit de recruter 150.000 jeunes en 2014. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 199.00 EUR | ||||||||
Date du cours | 26/09/2016 | ||||||||
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