(AOF) - Bouygues Energies & Services, filiale de Bouygues Construction, annonce avoir pris une participation majoritaire dans la société canadienne Plan Group, spécialiste du génie électrique et mécanique (conception, installation, maintenance et services associés, domotique et infrastructures de réseaux). Basée en Ontario à Toronto, et également implantée à Ottawa, Montréal et Vancouver, Plan Group a réalisé en 2013 un chiffre d'affaires de 361 millions de dollars canadiens, soit environ 242 millions d'euros, et emploie 1 700 collaborateurs. Au closing, Bouygues Energies & Services fera l'acquisition de 85 % des titres de Plan Group. L'équipe de management actuelle sera maintenue et reste actionnaire de l'entreprise à hauteur de 15 %. " Cette acquisition s'inscrit dans la stratégie internationale de Bouygues Construction et illustre la volonté du Groupe de se développer au Canada en se positionnant sur l'ensemble de la chaîne de valeur de la construction ", a expliqué le groupe diversifié. " Le Canada présente aujourd'hui des perspectives économiques porteuses à court et moyen termes. Au-delà du facility management et du génie électrique, nous souhaitons profiter de l'excellente implantation de Plan Group pour développer nos autres savoir-faire en matière de génie thermique et d'infrastructures de réseaux (lignes, postes, éclairage public, digital), centrales photovoltaïques et biomasse... " a ajouté Jean-Philippe Trin, Président-directeur général de Bouygues Energies & Services. Cette acquisition reste soumise à l'approbation des autorités locales de la concurrence.
Les points forts de la valeur
- Holding industriel aux positions mondiales, historiquement dans le BTP puis diversifié dans les médias, les télécoms et l'énergie ; - Trois pôles d'activité sur des cycles économiques différents : - la construction avec le numéro mondial Bouygues Construction (37 % du chiffre d'affaires), les routes avec Colas, également leader mondial (40 %), l'ingénierie civile et la promotion immobilière (7 %), - les médias avec TF1, détenu à 43,7 % (7 % du chiffre d'affaires) et la téléphonie avec Bouygues télécoms (14 %), - le transport énergétique avec Alstom, détenu à 29,4 % ; - Dans l'activité construction, forte présence dans les émergents ; - Gestion patrimoniale prudente issue du caractère familial du groupe ; - Structure financière saine.
Les points faibles de la valeur
- Décote appliquée en Bourse en raison du statut de conglomérat ; - Part importante de la France dans le chiffre d'affaires ; - Echec de la stratégie de diversification dans le nucléaire avec Alstom, dont la participation a dû être dépréciée dans les comptes 2013 ; - Doutes sur la capacité du groupe à conserver la division télécoms ; - Très forte cyclicité des activités Construction/Immobilier et Routes par ailleurs sensibles aux dispositifs fiscaux sur l'immobilier ; - Dans la téléphonie, insuffisance de la taille en haut-débit fixe et insuffisance de gains de parts de marché malgré le lancement de l'offre 4 G (avantage compétitif avec une couverture des 2/3 de la population française, mais au prix d'une dérive des coûts).
Comment suivre la valeur
- Activité construction et routes influencée par l'état général de l'économie (niveau de confiance des ménages et mises en chantier) et par les actions de relance des gouvernements ainsi que les mesures fiscales ; - Cours de Bourse pouvant varier avec les performances opérationnelles et boursières d'Alstom et TF1 ; - Dans la téléphonie, spéculations sur un rapprochement avec Orange ; - Utilisation du cash qui sera tiré de la cession par Alstom de sa branche énergie et incertitudes sur le maintien de la position dans Alstom ; - Pour 2014, attentes de la poursuite du redressement de la rentabilité opérationnelle, grâce à une tenue des marges dans la construction et l'immobilier, à une légère hausse des marges dans les routes et à un net redressement dans les télécoms et les médias ; - Valeur non opéable, la famille fondatrice détenant encore 20,5 % des actions (29,2 % des droits de vote) et les salariés 23,7 % (28,7 %).
Construction - BTP
La Fédération française du bâtiment (FFB) estime que l'activité du secteur devrait encore baisser de 0,4% cette année. Après quatre ans d'une baisse continue des effectifs salariés en France, la FFB anticipe un net ralentissement de la destruction d'emplois cette année. 7.000 postes disparaitraient contre plus de 25.000 en 2013. La FFB se félicite de certaines dispositions de la loi sur l'accès au logement et la rénovation urbaine (Alur), comme le plan local d'urbanisme intercommunal (PLUI). Néanmoins, il en déplore d'autres, tel que l'encadrement des loyers. Dans un environnement de plus en plus difficile, les entreprises pourraient recourir davantage à des travailleurs détachés, venant d'autres pays de l'Union européenne. La FFB rappelle qu'en 2013, 120.000 travailleurs détachés existaient en France, dont un tiers dans le bâtiment, contre seulement un millier en 2000. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 37.97 EUR | ||||||||
Date du cours | 27/03/2024 | ||||||||
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