(AOF) - Les marchés actions européens ont accentué leur repli en fin de séance, en raison de l'escalade de violence entre la Russie et l'Ukraine où un avion de ligne aurait été abattu en toute fin d'après midi, dans une région contrôlée par les forces pro-russes, ce qui a suscité de nombreuses interrogations de la part des investisseurs. Au chapitre des valeurs, Bouygues se distingue favorablement, porté par la recommandation Achat d'Exane BNP Paribas. L'indice CAC 40 a clôturé en baisse de 1,21% à 4 416,12 points et le FTSE Eurotop 100 a cédé 1,04% à 2 757,57 points. SAP (+2,36% à 59,37 euros) a dominé le palmarès des hausses de l'indice DAX après avoir relevé sa prévision annuelle de ventes pour son offre cloud (informatique à distance et à la demande). Le spécialiste des logiciels professionnels vise désormais des ventes comprises entre 1 et 1,05 milliard, soit une croissance de 39% dans le scénario le plus optimiste. Il tablait auparavant sur un chiffre d'affaires compris entre 950 millions et 1 milliard d'euros. Cette prévision, comme toutes celles du groupe allemand, s'entend à taux de change constants. Carrefour a reculé de 1,05% à 27,30 euros malgré un chiffre d'affaires supérieur aux attentes au deuxième trimestre. Les ventes du numéro deux mondial de la distribution derrière Wall-Mart ont progressé de 0,3% en données publiées à 20,52 milliards d'euros, dépassant le consensus Thomson Reuters qui le donnait à 20,38 milliards. Hors essence, taux de change et effets calendaires, la croissance organique atteint 4,9%, après 3,7% au premier trimestre. bioMérieux a cédé 1,25% à 79 euros après la publication d'un chiffre d'affaires contrasté au deuxième trimestre. Le spécialiste du diagnostic in vitro a réalisé entre mars et juin un chiffre d'affaires de 409,9 millions d'euros, en hausse de 3,7%. La croissance organique s'est élevée à 4,3%, à devises et périmètre constants. Après prise en compte des facturations du spécialiste en biologie moléculaire BioFire, acquis mi-janvier, la croissance du chiffre d'affaires à devises constantes est ressortie à 7,9%.
Le taux d'inflation annuel de la zone euro s'est établi à 0,5% en juin 2014, stable par rapport à mai, selon une estimation rapide publiée par Eurostat, l'office statistique de l'Union européenne. Un an auparavant, il était de 1,6%. Le taux d'inflation mensuel a été de 0,1% en juin 2014. Aux Etats-Unis, 302 000 nouvelles inscriptions hebdomadaires au chômage ont été enregistrées durant la semaine du 12 juillet. Il s'agit d'un plus bas depuis juin 2007. Le consensus tablait sur 311 000 après 305 000 (chiffre révisé de 304 000) la semaine précédente. 893 000 mises en chantier ont été enregistrées au mois de juin aux Etats-Unis après 985 000 (chiffre révisé de 1 million au mois de mai). Le consensus tablait sur 1,020 million. 963 000 permis de construire ont été enregistrés durant la période après 991 000 au mois de mai. Le consensus visait 1,037 million. L'indice manufacturier de la Réserve fédérale de Philadelphie est ressorti à 23,9 en juillet contre 17,8 en juin et un consensus le donnant à 16. Il ressort au plus haut depuis mars 2011. Au-dessus de zéro, l'indice "Philly Fed" témoigne d'une croissance de l'activité. A 17H30, l'euro recule légèrement face au dollar à 1,3525.
Indice de la Fed de l'Etat de New York (New York Empire State Index) : cet indicateur de faible importance pour les marchés est établi sur la base d'une enquête réalisée auprès d'une centaine de cadres dirigeants du secteur manufacturier de la région de New York. Ils sont interrogés sur leur situation actuelle et sur leurs perspectives à six mois. Balance commerciale : elle mesure la différence en valeur entre les biens et services exportés par un pays et ceux importés. La balance commerciale est excédentaire si la valeur des exportations est supérieure aux importations et déficitaire dans le cas contraire. Les économistes s'intéressent aux évolutions des exportations et des importations en volume afin de déterminer l'impact du commerce extérieur sur la croissance. Si les exportations ont progressé plus rapidement que les importations, l'impact est positif. Il est négatif dans le cas opposé. Inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC). D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation "core". La Fed privilégie l'indice PCE "core" qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an. FTB/MAF/5
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