(AOF) - La prudence est restée de mise aujourd'hui en raison des incertitudes quant aux conséquences du crash de l'avion malaisien hier en Ukraine sur la confrontation entre les pays occidentaux et la Russie. Les indices européens sont cependant parvenus à se reprendre dans le sillage de Wall Street. Le secteur des équipementiers télécoms s'est en particulier distingué grâce aux bons résultats d'Ericsson. L'indice CAC 40 a clôturé en hausse de 0,44% à 4 335,31 points et a également gagné 0,44% en 5 séances. Le FTSE Eurotop 100 a en revanche cédé 0,1% à 2 755,22 points. En Europe, Ericsson a gagné 8,39% à 82,70 couronnes suédoises, entrainant dans son sillage ses concurrents Alcatel-Lucent (+4,04%) et Nokia grâce à des ventes et une marge brute meilleures que prévu au deuxième trimestre. Sur cette période, les ventes (hors impact des changes) du numéro un mondial des équipements télécoms ont pourtant reculé de 1% à 54,8 milliards de couronnes suédoises (5,9 milliards d'euros), mais les analystes interrogés par Bloomberg anticipaient un repli plus important à 52,5 milliards de couronnes. A Paris, une fois n'est pas coutume, Hermès a déçu. Au deuxième trimestre, les chiffre d'affaires du fabricant de sacs Kelly a dégagé un chiffre d'affaires en hausse de 5,8% en données publiée à 963,4 millions d'euros, inférieur aux 971 millions du consensus Bloomberg. A taux de change constants, la croissance a ralenti à 9,6%, après 14,7% au premier trimestre. Le marché tablait sur une progression de 11%. Peu habitués aux mauvaises surprises de la part d'Hermès, les investisseurs sanctionnent le titre : en repli de 1,08% à 264,85 euros, il accuse l'une des plus fortes baisses du SBF120. A contrario, Accor (+1,57% à 36,845 euros) a enregistré l'une des plus fortes hausses du CAC 40, soutenu par un chiffre d'affaires en hausse de 1,3% au deuxième trimestre à 1,46 milliard d'euros (- 1,8% à 2,58 milliards d'euros). Un repli semestriel qui s'explique, selon le groupe hôtelier, essentiellement par le ralentissement d'un marché hexagonal " morose " mais également " pénalisé " par les taxes. Le relèvement du taux de TVA dans l'hôtellerie a, en effet, été relevé de 7 à 10% depuis le 1er janvier 2014.
L'indice de confiance des consommateurs américains mesuré par l'Université du Michigan s'est établi à 81,3 en juillet contre un consensus de 83 et après 82,5 en juin. L'indice des indicateurs avancés mesuré par le Conference Board est ressorti en hausse de 0,3% en juin contre un consensus de +0,5% et après +0,5% en mai. A la clôture, l'euro est en légère baisse face au dollar à 1,3511.
Indice de la Fed de l'Etat de New York (New York Empire State Index) : cet indicateur de faible importance pour les marchés est établi sur la base d'une enquête réalisée auprès d'une centaine de cadres dirigeants du secteur manufacturier de la région de New York. Ils sont interrogés sur leur situation actuelle et sur leurs perspectives à six mois. Inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC). D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation "core". La Fed privilégie l'indice PCE "core" qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an. Balance commerciale : elle mesure la différence en valeur entre les biens et services exportés par un pays et ceux importés. La balance commerciale est excédentaire si la valeur des exportations est supérieure aux importations et déficitaire dans le cas contraire. Les économistes s'intéressent aux évolutions des exportations et des importations en volume afin de déterminer l'impact du commerce extérieur sur la croissance. Si les exportations ont progressé plus rapidement que les importations, l'impact est positif. Il est négatif dans le cas opposé. FTB/MAF/5
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