(AOF) - Technip a réalisé au deuxième trimestre un résultat net part du groupe de 157,7 millions d'euros, en retrait de 2,9% et un résultat opérationnel courant de 240,1 millions d'euros, en hausse de 0,5%. Il a représenté 9,2% d'un chiffre d'affaires en hausse de 8,6% à 2,62 milliards d'euros, contre 9,9% au deuxième trimestre 2013. Le taux de marge opérationnelle courante dans le Subsea (infrastructures sous marines) s'est élevé à 15,3 % et dans l'Onshore/Offshore à 5,3 %. Il s'élevait à respectivement 15,8% et 6,7% au deuxième trimestre 2013. Commentant ces résultats, Thierry Pilenko, Président-Directeur Général, a déclaré : " Les résultats de Technip au deuxième trimestre reflètent une amélioration substantielle de la rentabilité du Subsea, une prise de commandes exceptionnelle et le démarrage du projet Yamal LNG dans l'Onshore/Offshore. Forts de ces éléments, nous relevons nos perspectives 2014 dans le Subsea et sommes en mesure de fournir des détails sur la profitabilité attendue dans l'Onshore/Offshore cette année. Avant tout, notre performance depuis le début de l'année confirme notre visibilité à long terme sur notre activité. ". Technip a ainsi confirmé tabler pour le Subsea sur un taux de marge opérationnelle courante d'au moins 12% en 2014 et comprise entre 15% et 17% en 2015. Le chiffre d'affaires de cette activité est, lui, désormais attendu entre 4,6 et 4,9 milliards d'euros cette année et supérieur à 5 milliards d'euros l'année prochaine. Dans Onshore/Offshore, le groupe parapétrolier annonce un scénario de base avec une marge opérationnelle entre 5 % et 6 % entre 2014 et stable en 2015. Le chiffre d'affaires en croissance, devrait être compris entre 5,55 et 5,80 milliards d'euros cette année et à environ 6 milliards d'euros l'année prochaine.
Les points forts de la valeur
- Numéro un mondial de l'ingénierie et de la construction pour l'industrie de l'énergie, présent sur tous les segments porteurs de la chaîne pétrolière, sous-marin (51 % de l'activité) et plates-formes en mer et infrastructures sur terre (49 %) ; - Chiffre d'affaires équilibré entre les Amériques (31 %), l'Europe-Russie-Asie centrale (29 %), l'Asie-Pacifique (21 %), le Moyen-Orient (10 %) et l'Afrique. - Environnement sectoriel porté par une forte dynamique d'investissement, les dépenses d'exploration & production (E&P) augmentant de 10 à 15 % en raison de l'obligation pour les producteurs pétroliers de compenser le déclin naturel des champs matures et de trouver de nouvelles réserves ; - Politique de proximité et offre à " contenu local " avec des implantations historiques au Brésil et en Angola et des développements au Mexique ; - Très fortes positions dans le segment sous-marin avec une offre totalement intégrée, le groupe étant numéro un mondial des pipelines souples ; - Remontée à 84 % du taux d'utilisation de la flotte ; - Niveau de carnet de commandes record à 15,9 Mds, conférant une visibilité au-delà de 2015 ; - Capacité à imposer ses prix et à dégager des résultats supérieurs aux attentes des analystes ; - Bonne flexibilité financière.
Les points faibles de la valeur
- Fortes exigences des investisseurs sur les perspectives de croissance : sanction à la moindre déception ; - Sensibilité à la baisse du dollar (30 % du CA) contre l'euro ; - Interrogations sur la rentabilité future des contrats long terme et sur le maintien de la marge opérationnelle ; - Exposition forte au Brésil, renforcée par le démarrage fin 2013 du site d'Açu, alors que le pétrolier Petrobras ralentit ses dépenses d'exploration, et exposition au déstockage au Moyen-Orient ; - Report à 2014 du redressement des marges de la division sous-marine, ce qui a entraîné des révisions à la baisse des prévisions du résultat 2013 ; - Absence de taille critique dans la construction offshore.
Comment suivre la valeur
- Sensibilité à l'évolution du prix de baril de pétrole ; - Sensibilité aux déclarations des concurrents Saipem et Subsea 7 ; - Sensibilité du cours à l'obtention des " gros contrats " tels ceux remportés début 2014 en Angola et en Russie ; - Confirmation de la reprise des commandes de Petrogras intervenue au 2ème trimestre 2014 ; - Plan ambitieux de redressement pour 2015 avec un chiffre d'affaires supérieur à 5 Mds$ et une marge opérationnelle de 15-17 % pour l'activité sous-marine et une rentabilité stable pour l'onshore-offshore ; - Redressement de la division sous-marine pour laquelle la direction vise un taux de 5 % au 1er trimestre et de 12 % à la fin 2014 ; - Réalisation des objectifs 2014 d'un taux de marge opérationnelle de 12 % au moins pour la branche sous-marine et de 6 à 7 % pour l'activité onshore-offshore ; - Intérêt spéculatif limité dans un secteur en concentration, l'actionnariat bien que fragmenté contenant le FSI (5,2 %), l'IFP (2,5 %) et le Trésor français (2 %).
Pétrole et parapétrolier
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a revu à la hausse ses prévisions de consommation pour 2014. La demande mondiale devrait atteindre 92,8 millions de barils par jour (Mb/j) cette année (1,32 million de plus qu'en 2013), un nouveau record historique. Pour satisfaire cette demande en hausse, l'AIE estime que l'Opep devra augmenter sa production en moyenne à 30 millions de barils par jour sur l'année, le niveau de son plafond actuel. La plupart des compagnies pétrolières vont réduire leurs investissements en 2014, après avoir lourdement investi dans l'exploration-production. Les investissements de Total vont diminuer de 28,3 à 26 milliards de dollars entre 2013 et 2014. Shell devrait réduire ses dépenses de 44,3 à 35 milliards de dollars en 2014, ExxonMobil de 42,5 à 38 milliards, et BP devrait les stabiliser à moins de 25 milliards. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 67.28 EUR | ||||||||
Date du cours | 16/01/2017 | ||||||||
|
Souscription en ligne
Plus besoin de remplir à la main tous les bulletins de souscription grâce à la pré-saisie ! Gagner en rapidité et en efficacité.
Des frais réduits
Nos équipes négocient avec les sociétés de gestion des frais réduits.
Des professionnels
à votre écoute
Nos experts sont à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches du lundi au vendredi : 0 805 09 09 09 (appel gratuit)