(AOF) - Steria s'adjuge 3,12% à 18,84 euros à la suite de la publication de ses résultats du premier semestre. La SSII en cours de rapprochement a dévoilé un résultat net part du groupe de 0,9 millions d'euros, à comparer avec 7,4 millions d'euros, un an plus tôt. Indicateur plus pertinent pour les analystes, la marge opérationnelle s'est établie à 53,8 millions d'euros, en progression de 17,6% grâce à la hausse du résultat des activités en Grande Bretagne, les autres zones ayant subi une contraction. Elle a représenté 5,7% des ventes, en amélioration par rapport à l'année dernière où elle s'était élevée à 5,2%. Le chiffre d'affaires consolidé a a progressé de 7,2% à taux de change et périmètre constants, profitant d'une forte dynamique au Royaume-Uni (+24%) et en Scandinavie. Sur la base de la performance du premier semestre et compte tenu des perspectives du second semestre, les objectifs 2014 du groupe sont une croissance organique du chiffre d'affaires comprise entre +6% et +8% et une augmentation de la marge opérationnelle en valeur absolue de l'ordre de 10%. Steria a souligne que le projet de rapprochement avec Sopra avance favorablement : l'AMF a confirmé le 17 juillet 2014 la date de clôture de l'offre publique d'échange (fixée au 30 juillet 2014) à la suite de la décision de la Commission Européenne en date du 14 juillet autorisant l'opération de rapprochement.
Les points forts de la valeur
- SSII au modèle économique réputé défensif et protecteur au niveau des marges, en vue de fusion amicale par OPE avec Sopra Group ; - Position de leader en France (28 % du chiffre d'affaires) et au Royaume-Uni (40 %), fortes positions en l'Allemagne (12 %) et dans le reste de l'Europe ; - Bonne visibilité avec un carnet de commandes double du chiffre d'affaires ; - Positionnement sur les segments prometteurs du " cloud computing " (nuage informatique) et du big data (gestion des volumes de données), ainsi que dans les projets de co-transformations type Ecomouv ou Transactifs et dans la cybersécurité ; - Rapprochement amical avec Sopra Group qui devrait dégager des synergies élevées et renforcer les positions du nouveau groupe, notamment en Inde.
Les points faibles de la valeur
- Forte dépendance aux marchés britannique et français, notamment dans les secteurs financiers et publics ; - Recul de l'activité en France avec la non-reconnaissance des revenus du contrat Ecotaxe et morosité en Allemagne ; - Incertitudes sur la cotation future en Bourse après l'OPE de Sopra.
Comment suivre la valeur
- Forte sensibilité à la parité livre/euro ; - Comme pour toute SSII, performances sensibles aux dépenses informatiques engagées dans les entreprises, à l'évolution des effectifs (donnée-clé pour le secteur) et au niveau d'inter-contrats ; - Réalisation du plan stratégique hexagonal " Ere " : 1 md de chiffre d'affaires d'ici 2016, soit un objectif de croissance de 10 % avec une marge de 7 % ; - Clôture de l'OPE avec Sopra le 31 juillet 2014 soumise à l'obtention de 60 % des actions au moins ; - En cas de réussite de l'OPE avec Sopra, réalisation des objectifs 2017 d'un chiffre d'affaires de 4 Mds et d'une marge opérationnelle de 7 % - Evolution du rapprochement avec Sopra et accueil réservé par les salariés, premiers actionnaires avec près de 20 % du capital, à la contre-offre d'Atos.
Informatique - SSII
Le marché français des services informatiques a légèrement reculé de 0,3% en 2013, et représente 30 milliards d'euros. Néanmoins, les performances opérationnelles des principaux acteurs se sont généralement améliorées l'an passé. GFI Informatique a affiché un chiffre d'affaires en hausse de 11,3% à 742,7 millions d'euros, et un bénéfice net en progression de 16,4%, à 13,5 millions d'euros. En 2014, le marché français du conseil et services informatiques devrait afficher une croissance de 1,4% selon le Syntec numérique. Sur les cinq dernières années, les fusions et acquisitions ont été limitées dans le secteur. Pourtant, après la reprise d'Euriware (Areva) par Capgemini, le rapprochement entre Steria et Sopra marque la reprise du mouvement de consolidation. Certains analystes estiment que cette évolution est rendue nécessaire par la baisse progressive de l'intensité capitalistique du secteur et le ralentissement de sa croissance organique. Les intervenants doivent également satisfaire les nouveaux besoins de leurs clients dans les services à la mobilité, l'informatique en nuage ("cloud computing") ou les réseaux sociaux. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 15.46 EUR | ||||||||
Date du cours | 29/12/2014 | ||||||||
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