(AOF) - Theolia chute de 9,8% à 0,92 euro lors de la reprise de sa cotation. Le producteur indépendant d'électricité d'origine éolienne avait annoncé la suspension de celle-ci la semaine dernière en même temps que la signature d'un accord avec son principal créancier obligataire, Boussard & Gavaudan, en vue de restructurer sa dette OCEANE. En cas de demande de rachat anticipé de l'ensemble des OCEANEs 2007 en circulation, le montant à rembourser par le groupe se serait élevé à 125,8 millions d'euros au 1er janvier 2015, ce qu'il aurait été dans l'incapacité de faire. Réagissant à cet accord, Invest Securities jugeait " salutaire " cette restructuration mais aussi " particulièrement dilutive ". La dilution devrait être comprise entre 50% et 78%, selon ses estimations. Le concert formé par Michel Meeus, Pierre Salik, Brigitte Salik et CRC Active Value Fund Ltd, détenant 15,93% du capital social et 15% des droits de vote du groupe, a aussi confirmé son soutien au plan de restructuration. Ce plan prévoit la modification de certains termes du contrat d'émission des OCEANEs 2007 (notamment une augmentation de la parité d'attribution et du coupon) et une augmentation de capital de 60 millions d'euros. Elle sera réalisée par émission d'actions à bons de souscription d'actions avec maintien du droit préférentiel de souscription des actionnaires existants. Cette augmentation de capital a pour but de financer le remboursement partiel anticipé des OCEANEs 2007 au plus tard le 6 mars 2015. Elle est garantie à hauteur de 50 millions par Boussard & Gavaudan et de 10 millions par le concert. Ce plan, qui doit encore recevoir le feu vert des actionnaires du groupe, permettrait à Theolia de ramener sa dette obligataire à 66 millions d'euros et d'assurer la continuité de ses opérations au-delà du 1er janvier 2015.
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Pénalisés par la conjoncture, les énergéticiens européens engagent des cessions d'actifs et des restructurations. En Allemagne, le développement massif des énergies renouvelables marginalise les centrales conventionnelles. Allié à une baisse de la demande, il fragilise les géants allemands. Au total, E.ON, RWE, Vattenfall Allemagne et EnBW ont annoncé environ 25.000 suppressions d'emplois ces dernières années. En Italie, la chute de la demande d'énergie a entraîné une accélération des cessions d'actifs. En Espagne, en 2013, le développement de la production hydraulique n'a, qu'en partie, compensé les mauvaises performances des centrales thermiques et nucléaires, affectées par la baisse de la demande. Iberdrola compte réduire au minimum ses investissements en Espagne et les orienter en priorité vers d'autres marchés comme le Royaume-Uni et les Etats-Unis. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 0.57 EUR | ||||||||
Date du cours | 18/07/2014 | ||||||||
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