(AOF) - Ingenico Group a annoncé lundi soir qu'Elavon fera appel à ses solutions de paiement EMV dans le cadre de deux initiatives clés aux Etats-Unis. Elavon a déjà travaillé avec Ingenico Group pour l'élaboration de solutions de paiement EMV en Europe, au Canada et en Amérique Latine. " S'appuyant sur la capacité d'accompagnement et la qualité d'infrastructures reconnues d'Ingenico Group, Elavon fait aujourd'hui d'Ingenico Group son premier partenaire pour accompagner la migration de ses infrastructures de paiement EMV aux Etats-Unis ", se félicite le spécialiste des paiements sécurisés. Elavon a également choisi Ingenico pour lancer Fanfare, son programme de marketing et de fidélité multi-canal à destination des PME américaines. " L'étroite collaboration d'Ingenico Group et d'Elavon sur différents marchés clés à travers le monde a permis à Elavon d'éprouver notre expertise en matière d'EMV, " a déclaré Thierry Denis, Président d'Ingenico Group Amérique du Nord. " Nous sommes heureux qu'Elavon nous ait choisi comme partenaire de confiance pour accompagner sa migration EMV aux Etats-Unis. Notre solution de paiement, associée à Fanfare, offre aux clients d'Elavon une solution polyvalente et personnalisée pour la gestion de la fidélité de leur clientèle. " " Le programme Fanfare d'Elavon est un programme de recrutement, de rétention et de fidélisation client nouvelle génération, associé à des applications de paiement, d'analyse des données clients et de marketing, " a expliqué Marianne Johnson, vice-présidente exécutive Global Product & Innovation chez Elavon. " La technologie de paiement EMV d'Ingenico Group s'adapte parfaitement à notre programme de fidélité tout en proposant un service sécurisé et ciblé en point de vente. "
Les points forts de la valeur
- Numéro deux mondial des terminaux de paiement sécurisés, opérant en Europe (43 % des ventes), Asie-Pacifique (17 %), Amérique latine (14 %), Asie-Pacifique (17 %), le reste du monde (Balkans, Turquie, Afrique, Moyen-Orient pour 18 %) les opérations centrales étant implantées en France (8 %) ; - Modification du business model, vers une stratégie " multi-canal ", d'offre de bouquet de services de traitement des transactions sur n'importe quel support. D'où une réorganisation commerciale en 3 divisions - Ingenico Smart Terminals, Ingenico Payment Services ex-Ogone et Ingenico Mobile Solutions ; - Régression à terme de la part des terminaux de paiement (67 % des revenus) au profit des services de transactions et maintenance (28 %) qui, après les acquisitions de Xiring, TNET et Ogone, pourrait être renforcée par d'autres acquisitions ; - Présence sur toute la chaine de paiements, du magasin au portable en passant par Internet ; - Forte capacité d'innovation, notamment dans le haut de gamme de technologies de paiement sans contact autour de Roam Data (NFC) ; - Situation financière saine et distribution attrayante avec un pay-out de 37 %.
Les points faibles de la valeur
- Solidité du " business model " correctement valorisée en Bourse ; - Interrogations sur la sécurité de la technologie NFC (Near Field Communication, i.e. sans fil à courte portée) pouvant nuire à la valeur ; - Emergence d'autres technologies de paiement sans contact à partir d'un mobile (Square/Starbuck) ; - Relative cherté de la valeur à ses plus hauts depuis 15 ans.
Comment suivre la valeur
- Sensibilité boursière aux déclarations de son concurrent américain Verifone ; - Ambition 2013-2016 : stratégie d'offre de services de paiement multicanaux, en s'appuyant sur Ogone, et Global Collect, acquis en juillet 2014 et visant des revenus supérieurs à2,2 Md et une marge opérationnelle supérieure à 20 % ; - Retombées des investissements de promotion de l'offre multicanal Easycash-Ogone-Axis et du partenariat industriel et commercial avec Samsung ; - Réalisation des objectifs 2014, révisés en hausse, d'une croissance organique entre 14 et 16 % et d'une marge opérationnelle de 21,5 ) 22,5 % ; - Caractère relativement spéculatif renforcé par le retrait partiel du capital de Safran, dont la position a été réduite de moitié, début 2013, à 10,2 % du capital et 17 % des droits de vote.
Informatique - SSII
Le marché français des services informatiques a légèrement reculé de 0,3% en 2013, et représente 30 milliards d'euros. Néanmoins, les performances opérationnelles des principaux acteurs se sont généralement améliorées l'an passé. GFI Informatique a affiché un chiffre d'affaires en hausse de 11,3% à 742,7 millions d'euros, et un bénéfice net en progression de 16,4%, à 13,5 millions d'euros. En 2014, le marché français du conseil et services informatiques devrait afficher une croissance de 1,4% selon le Syntec numérique. Sur les cinq dernières années, les fusions et acquisitions ont été limitées dans le secteur. Pourtant, après la reprise d'Euriware (Areva) par Capgemini, le rapprochement entre Steria et Sopra marque la reprise du mouvement de consolidation. Certains analystes estiment que cette évolution est rendue nécessaire par la baisse progressive de l'intensité capitalistique du secteur et le ralentissement de sa croissance organique. Les intervenants doivent également satisfaire les nouveaux besoins de leurs clients dans les services à la mobilité, l'informatique en nuage ("cloud computing") ou les réseaux sociaux. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 123.10 EUR | ||||||||
Date du cours | 19/11/2020 | ||||||||
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