(AOF) - Neopost a réalisé au premier semestre 2014 un résultat net en repli de 13,9% à 69 millions d'euros. Le résultat opérationnel courant a reculé de 7,3% à 113,1 millions. Hors charges liées aux acquisitions, le résultat opérationnel courant ressort à 118,7 millions, en repli de 5,6%. La marge qui en découle s'établit à 22,4% du chiffre d'affaires contre 23,6% au premier semestre. Selon le fournisseur de solutions de traitement du courrier, cette baisse s'explique par l'évolution du mix des activités et les investissements réalisés dans le support et le développement de nouveaux services. Au premier semestre, le chiffre d'affaires s'est établi à 530,7 millions d'euros en baisse de 0,6%. Hors effets de change, le chiffre d'affaires ressort en hausse de 1,7% et la croissance organique s'établit à +0,4%. Compte tenu des performances enregistrées au cours du premier semestre, Neopost confirme s'attendre à une croissance organique de son chiffre d'affaires en 2014 comprise entre +1% et +3%. En matière de profitabilité, le groupe confirme attendre une marge opérationnelle courante hors charges liées aux acquisitions comprise entre 22,5% et 23,5% de son chiffre d'affaires, en dépit des effets dilutifs des récentes acquisitions de DCS et de ProShip.
Les points forts de la valeur
- Deuxième mondial des machines de traitement du courrier avec 24 % du marché (72 % du chiffre d'affaires), et numéro un de la mise sous pli en entreprise, avec 60 % du marché ; - Marché duopolistique avec l'américain Pitney Bowes : fortes barrières à l'entrée et pricing power compensant partiellement l'érosion des volumes de courrier par la gestion des prix ; - Gains réguliers de parts de marché sur Pitney Bowes et amélioration régulière de la rentabilité ; - Réorganisation du groupe en 2 branches, les " Mail Solutions ", pour 83 % des facturations, et les CSS (Communication & Shipping Solutions) ; - Succès commerciaux en Australie et aux Etats-Unis avec un renouvellement correct des contrats et un bon accueil à la nouvelle gamme d'affranchissement milieu de gamme IN Mailing ; - Stratégie fondée sur la R&D (4 % du chiffre d'affaires), la croissance externe et sur la diversification dans les services de communication hors courrier des entreprises ; - Structure financière saine et rendement élevé, avec un taux de distribution proche de 80 %.
Les points faibles de la valeur
- Sensibilité du volume du courrier aux restrictions des budgets de communication des entreprises (reports d'achats d'équipements postaux) et aux changements de tarifs postaux ; - Faiblesse de la croissance interne en raison de la maturité des principaux marchés ; - Impact négatif de la parité euro-dollar ; - Très faibles positions dans les pays émergents (39 % des ventes en Amérique du Nord et 54 % en Europe) ; - A court terme, mise sous pression de la rentabilité par la stratégie de croissance externe et les investissements industriels.
Comment suivre la valeur
- Ex-valeur de croissance, désormais étiquetée " value stock " et de rendement ; - Poursuite des acquisitions dans la division CSS (Communication & Shipping Solutions) qui devra peser 30 à 35 % des ventes d'ici 2018 ; - Versement en deux fois -février et juillet- du dividende ; - Atteinte de l'objectif 2014 d'un chiffre d'affaires en hausse de 1 à 3 % et d'une marge opérationnelle comprise entre 22,5 et 23,5 % ; - Capital éclaté, le management et les employés en détenant 3 %.
Biens d'équipement
Les perspectives sont bonnes pour le secteur en 2014. Une croissance mondiale plus soutenue et une stabilisation des taux de changes devraient améliorer les performances des acteurs. Les tendances de long terme, qui impliquent urbanisation et émergence d'une classe moyenne dans les nouvelles économies, sont bénéfiques à l'industrie. Les professionnels de la machine-outil française misent sur l'innovation pour se relancer, comme le souligne la bonne résistance des machines sur mesure, dont la production s'exporte à 60%. Parmi les professionnels du puissant secteur allemand de la machine-outil, l'heure est également à l'optimisme. Après une année 2013 stable, le secteur table sur un rebond de la production de 3% cette année, qui devrait lui permettre de réaliser un chiffre d'affaires historique de 203 milliards d'euros l'an prochain. Suite à cette progression le secteur pourrait compter plus d'un million de salariés en Allemagne. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 17.50 EUR | ||||||||
Date du cours | 24/04/2024 | ||||||||
|
Souscription en ligne
Plus besoin de remplir à la main tous les bulletins de souscription grâce à la pré-saisie ! Gagner en rapidité et en efficacité.
Des frais réduits
Nos équipes négocient avec les sociétés de gestion des frais réduits.
Des professionnels
à votre écoute
Nos experts sont à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches du lundi au vendredi : 0 805 09 09 09 (appel gratuit)