(AOF) - SES a annoncé aujourd'hui que le diffuseur de programmes sportifs international Setanta Sports diffusera deux chaînes de sport haute définition (HD) dans 13 pays - l'Arménie, l'Azerbaïdjan, le Belarus, l'Estonie, la Géorgie, le Kazakhstan, le Kirghizistan , la Lettonie, la Lituanie, la Moldavie, l'Ouzbékistan, le Tadjikistan et le Turkménistan - via le satellite ASTRA 5B de SES situé à la position orbitale 31,5 degrés Est. Récemment lancé, le satellite ASTRA 5B situé sur la position orbitale 31,5 degrés Est renforce le nouveau voisinage vidéo de SES en Europe en étendant la couverture géographique à l'Europe centrale et orientale, à la Russie et à la Communauté des États indépendants. Le satellite est idéal pour les services de télévision directe, d'accès direct au câble et les flux de contribution pour les réseaux de télévision numérique terrestre.
Les points forts de la valeur
- Issu de la fusion entre Astra, GE Communications et New Skies, premier lanceur mondial de satellites de télécoms, spécialisé dans la video (70 % du chiffre d'affaires) couvrant la totalité de la population mondiale ; - Marché tiré par la demande en distribution de video et de données, attendu en gain annuel de 8 % pour les huit prochaines années, l'ultra Haute Diffusion constituant un fort relais de croissance ; - Fortes barrières à l'entrée, avec une réduction de l'utilisation des capitaux prévue après 2013, d'où une croissance de cash-flow qui sera affectée à des acquisitions et/ou des retours aux actionnaires ; - Forte capacité à imposer ses prix aux clients et bonne visibilité du chiffre d'affaires, avec un carnet de commandes à des niveaux records en 2013 ; - 1/3 du chiffre d'affaires réalisé sur des zones en forte croissance (Amérique latine, Afrique et Europe de l'Est) ; - Politique de distribution généreuse pour ses actionnaires.
Les points faibles de la valeur
- Forte exposition aux émetteurs télévisuels ; - Sensibilité à la cherté de l'euro contre le dollar ; - Faible diversification de la clientèle -essentiellement puissances publiques et groupes de télécoms ; - Activité entravée aux Etats-Unis par les coupes budgétaires ; - Risque d'une concurrence nouvelle de Google/Netflix offrant un usage de la video hors diffusion par satellite ; - Valeur chère à ses plus hauts historiques.
Comment suivre la valeur
- Forte sensibilité au dollar ; - Volatilité boursière en relation avec les déclarations ou publications des concurrents Eutelsat et Inmarsat ; - Renforcement, à 100 % d'ici 2015, dans le capital de O3b Networks, opérateur de satellites spécialisé dans l'Internet haut débit par satellite pour les pays émergents et partenaire de SES ; [-86]ª- Stratégie du futur président, Karim Michel Sabbagh, axée autour de la croissance en Europe-Etats-Unis et, dans les pays émergents, de l'obtention de partenariats avec des opérateurs satellites nationaux et d'acquisitions en Asie où le groupe manque de positions orbitales ; - Lancement du satellite Astra 2 G, qui a pris du retard ; - Double cotation, à Paris et à Luxembourg ; - Réalisation des objectifs 2014 d'une hausse de 6 à7 % des facturations et de la marge d'exploitation ; - Part d'un actionnaire au capital limitée à 20,1% en raison de l'action préférentielle du Grand-Duché de Luxembourg, actionnaire à hauteur de 5,8 % mais avec 11,6 % des droits de vote.
Opérateurs télécoms
Globalement Le chiffre d'affaires des opérateurs télécoms sur le marché de détail a reculé de 7,7% à 38 milliards d'euros en 2013, selon l'Arcep. Les recettes issues des communications mobiles ont chuté de 14% alors que les utilisateurs recourent de plus en à leur mobile : le volume de données échangées a bondi de 63,3% sur un an. Plus inquiétant : l'écart se creuse entre les opérateurs français et américains. Les opérateurs américains bénéficient non seulement d'un revenu moyen élevé mais aussi de fortes marges. Le géant Verizon a affiché des résultats record en 2013, avec un bénéfice net multiplié par treize en un an. La facture mobile de ses abonnés s'établit en moyenne à 157 dollars par mois (110 euros), en progression de 7% sur un an, grâce au prix élevé des communications mobiles outre-Atlantique, et à l'augmentation de la consommation de services sur smartphones. Aux Etats-Unis le revenu moyen par utilisateur s'établit à 52,82 dollars (39 euros), contre 22 euros en France. En deux ans, les opérateurs historiques français ont subi une chute de 25% à 30% de leurs revenus par abonné mobile. Or les opérateurs doivent mener d'importants investissements dans leur réseau, notamment pour développer l'Internet mobile très haut débit dans le fixe (fibre) et dans le mobile (4G). FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 5.67 EUR | ||||||||
Date du cours | 22/04/2024 | ||||||||
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