(AOF) - La publication des résultats Netflix a fait un bide hier soir en raison du nombre inférieur aux attentes de nouveaux abonnés. Cette déception couplée à l'annonce par son concurrent HBO (Time Warner) du lancement en 2015 d'un service de vidéo à la demande sur Internet (streaming) sans devoir passer par un câblo-opérateur a fait dévisser l'action Netflix de 25% lors des transactions d'après Bourse. Au troisième trimestre, le spécialiste du streaming a recruté 980 000 abonnés aux Etats-Unis, portant le total à 37,22 millions. Ce chiffre est nettement inférieur à celui du troisième trimestre 2013 (1,29 million) et à son objectif : 1,33 millions. Cette faiblesse des recrutements s'explique notamment par la hausse de l'abonnement mensuel, passé de 7,99 à 8,99 dollars. L'entreprise a aussi annoncé 2,04 millions de nouveaux abonnés à l'international, soit un total de 15,84 millions. Pour le trimestre en cours, Netflix vise 4 millions de nouveaux abonnés, dont 1,85 million aux Etats-Unis et 2,15 à l'international. Entre juillet et septembre, le groupe réalisé un bénéfice net de 59 millions de dollars, soit 96 cents par action, à comparer avec un bénéfice net de 32 millions de dollars (52 cents par action) un an plus tôt. Le bénéfice par action a ainsi dépassé de 5 cents le consensus. Il est attendu à 44 cents au quatrième trimestre alors que les analystes visaient 84 cents. Le chiffre d'affaires du groupe a, lui, augmenté de 27,4% à 1,41 milliard de dollars, dont 1,22 pour le streaming. Les revenus du streaming est attendu à 1,305 milliard au quatrième trimestre.
Communication - Medias
La presse écrite française a continué à éprouver des difficultés l'an passé. Le chiffre d'affaires du secteur (quotidiens et magazines) a, en effet, perdu 5,3% en 2013, atteignant 8,25 milliards d'euros. C'est la sixième année consécutive de baisse d'activité pour le secteur. Cette évolution négative a surtout été provoquée par une baisse des recettes publicitaires, qui n'a pu être compensée par la progression des recettes numériques. La Direction générale des médias et des industries culturelles (DGMIC) estime que ces dernières représentaient à peine 5% du chiffre d'affaires des trois cents plus grands acteurs de la presse en France en 2013. L'an passé les ventes de diffusion (ventes au numéro et abonnements) ont baissé de 3,5% et les recettes publicitaires ont chuté de 8,5%, suite au recul des recettes liées à la vente d'encarts et aux petites annonces, qui souffrent particulièrement de la mauvaise conjoncture. La DGMIC prévoit que le secteur de la presse écrite française est installé de façon durable dans un cycle négatif et que son modèle économique doit se transformer en profondeur. FTB/ACT/
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