(AOF) - Les groupes d'agroalimentaires LDC et Sofiprotéol ont dévoilé vendredi un projet d'alliance, dont l'objectif est de reconquérir le marché intérieur de la volaille, de conforter la position de LDC comme acteur majeur de la volaille en Europe et celle de Sanders dans le domaine de la nutrition et des productions animales. LDC et Sofiprotéol souhaitent aussi se développer conjointement à l'international. Cette alliance se traduira par la cession en Bretagne à LDC des activités d'abattage de volailles et de produits élaborés du Pôle animal de Sofiprotéol, regroupant 5 sites de production pour un chiffre d'affaires de 310 millions d'euros et un effectif de près de 1 000 personnes. Les sites acquis seront associés avec les 6 sites LDC de Bretagne au sein d'une nouvelle société : la Société Bretonne de Volaille. Il est également prévu l'acquisition par LDC du site de Blancafort (réalisant un chiffre d'affaires de 20 millions d'euros, avec un effectif de 125 personnes) dont l'approvisionnement sera assuré par le site de Clémont (Nutrition animale Sanders). Plus de 100 millions d'euros seront investis dans les 5 ans sur l'ensemble des sites concernés. Ce projet d'alliance portera notamment sur un partenariat privilégié entre Sanders et LDC pour l'approvisionnement en volailles (vif). Il prévoit également la cession des activités aliments hors volailles de LDC (Huttepain Bouix) à Sanders. Sanders prévoit 75 millions d'euros d'investissements industriels dans ses outils de nutrition et de productions animales dans les 5 ans.
Agroalimentaire
L'embargo russe sur les produits agricoles et agroalimentaires européens (excepté le vin), en vigueur jusqu' 8 août 2015 en réponse aux sanctions des pays occidentaux dans le cadre de la crise ukrainienne, pèse sur le secteur agro-alimentaire français. La France est le dixième fournisseur de la Russie, derrière l'Allemagne, la Pologne et devant l'Italie et l'Espagne. Selon le président du principal syndicat agricole, la FNSEA, le commerce agroalimentaire avec la Russie croît de 10% par an depuis une dizaine d'années et représente un chiffre d'affaires d'environ 1 milliard d'euros. Cet embargo intervient alors que la situation est déjà difficile pour le secteur, qui a enregistré pour la première fois un net recul en volume de sa production au premier semestre 2014 (-2,2% contre + 0,6% en 2013), selon l'Insee. L'Association Nationale des Industries Alimentaires (Ania) estime que, depuis le début de l'année, un millier d'emplois ont été supprimés. La situation est particulièrement critique dans les secteurs du porc et de la volaille. En cause, notamment, la guerre des prix, qui pèse sur la rentabilité. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 199.00 EUR | ||||||||
Date du cours | 26/09/2016 | ||||||||
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