(AOF) - Le groupe PSA a fait état, avant l'ouverture des marchés, d'un chiffre d'affaires en hausse de 1,6% à 12,29 milliards d'euros pour le compte du troisième trimestre, grâce notamment à une progression de ses ventes en volume en Europe et en Chine. Hors contribution des coentreprises chinoises, les revenus du groupe reculent de 0,8% à 7,97 milliards d'euros. En outre, sur la période, les ventes de véhicules progressent de 5,4% par rapport à la même période en 2013, atteignant 643 598 unités. Cette croissance des volumes est significative en Europe (+7%) et très forte en Asie (+44,4%). Dans les autres régions, les volumes reculent, sous l'effet notamment d'un fort repli des marchés. En Amérique Latine et en Eurasie, les ventes du groupe reculent respectivement de 38,2% et 62,4%. Les marchés sur ces deux zones sont en retrait significatif (-10,4%et -23,8%). Commentant cette publication, Carlos Tavares, president du directoire de PSA, a declare : "Je tiens à remercier l'ensemble des salariés du groupe pour leur engagement dans notre plan Back in the Race. Tous les leviers sont maintenant activés et les premiers résultats sont visibles. Mais la route vers le redressement définitif de PSA est encore longue, nous devons rester concentres et maintenir collectivement nos efforts" S'agissant des perspectives pour l'exercice en cours, PSA, le groupe s'attend à un marché automobile en Europe en 2014 en croissance de l'ordre de 4 à 5%, à une croissance de l'ordre de 10% en Chine, un marché en repli d'environ 10% en Amérique Latine, et en baisse d'environ 15% en Russie. Le Groupe table sur un free cash flow opérationnel récurrent positif au plus tard en 2016 et un free cash flow opérationnel cumulé de 2 milliards d'euros sur la période 2016-2018. Enfin, PSA a également pour objectif d'atteindre une marge opérationnelle de 2% en 2018 pour la division Automobile, avec une cible de 5% sur la période du prochain plan moyen terme 2019-2023.
Les points forts de la valeur
- Deuxième constructeur européen derrière Volkswagen, avec 14 % du marché sous les marques Peugeot, Citroën et bientôt DS pour le segment luxe, et septième mondial, avec une accélération de la croissance en Chine et au Brésil ; - Management visionnaire sur la problématique des économies d'énergie pour les petites voitures ; - Fortes positions en Europe avec 11 % de parts de marché ainsi qu'en Chine, premier marché à l'international où le groupe va ouvrir une 4ème usine en 2016, visant 1,5 million de véhicules vendus en 2020 ; - Partenariat financier et opérationnel avec le chinois DongFeng qui donnera de la souplesse financière au groupe ; - Arrivée à la direction de Carlos Tavares, apprécié des investisseurs ; - Redressement très net de la rentabilité opérationnelle au 1er semestre 2014, salué par une remontée des cours de Bourse ; - Stratégie de montée en gamme dans les pays émergents.
Les points faibles de la valeur
- Un des constructeurs les plus exposés à un marché européen (environ 60% de volumes) frappé par la chute des immatriculations ; - Fortes pertes de parts de marché en France et exposition à la Russie ; - Perte de contrôle de 50 % des activités de financement en Europe ; - Dilution de la part des actionnaires après l'augmentation de capital de 3,9 Mds au printemps 2014, réservée pour 1,05 Md au chinois DongFeng et à l'état français.
Comment suivre la valeur
- Valeur de redressement, ultra-cyclique ; - Exécution du plan 2014/2018 " Back in the race " : free cash flow positif dès 2016 et marge opérationnelle de 2 % ; différenciation des 3 marques Peugeot, Citroën et DS, marque premium ; croissance offensive en Chine avec un doublement du réseau entre 2013/2014, grâce au partenariat avec DFM ; forte réduction du nombre de modèles d'où une production plus rationnelle ; - Réussite du nouveau positionnement de Citroën, qui lance 2 nouveaux modèles, la C4 Cactus et la C1, assortis de modes de commercialisation en leasing ; - Poursuite ou non de la collaboration avec Mitsubishi dans les voitures électriques et du projet technologique Hybrid Air ; - Spéculations sur une cession totale ou partielle de la participation dans l'équipementier Faurecia ; - Poursuite de la réduction des pertes en Amérique latine et en Russie et de l'amélioration de l'autofinancement ; - Rumeurs de retour au CAC 40 ; - Incertitudes sur la gouvernance et l'unité de la famille Peugeot qui devra laisser entrer le chinois Dongfeng dans le capital, à hauteur de 14 %.
Automobiles - Constructeurs
La concurrence s'accroît sur le marché du haut de gamme car plusieurs grandes marques, telles que Lexus, Volvo, Jaguar ou Land Rover, cherchent à remettre en cause la domination des marques allemandes (Audi, BMW, Mercedes, ou Porsche). Attirés par la santé du secteur de l'automobile de luxe et par ses fortes marges, ces acteurs adaptent leur stratégie, à travers un élargissement de leurs gammes et une internationalisation poussée. Sur les sept premiers mois de l'année, la marque Lexus a commercialisé 322.000 voitures, en hausse de 15%. Les ventes de Land Rover et celles de Volvo ont respectivement bondi de 14% (225.000 unités) et de 9,3% (265.451 unités). Certains analystes s'attendent à ce que ces challengers s'accaparent près de 30% de la croissance du marché premium automobile entre 2014 et 2018. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 22.81 EUR | ||||||||
Date du cours | 14/01/2021 | ||||||||
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