(AOF) - M6 a réalisé au troisième trimestre 2014 un résultat opérationnel courant (Ebita) de 28,9 millions d'euros, en hausse de 2,2%. La croissance de ce résultat a été limitée par la contribution négative des Girondins de Bordeaux (dont les pertes opérationnelles atteignent 2,2 millions d'euros). A fin septembre, l'Ebita est ressorti à 141,3 millions, en baisse de 16,7 millions, principalement en raison de la baisse du chiffre d'affaires publicitaire dont l'impact a été limité par le contrôle des coûts. M6 a réalisé au troisième trimestre un chiffre d'affaires de 264,1 millions d'euros, en hausse de 0,8% après un premier semestre de croissance nulle. Les recettes publicitaires plurimedia ont renoué avec la croissance (+1% à 162,6 millions), avec des recettes TV gratuite stables et une forte progression de la publicité vidéo sur internet. Les revenus non publicitaires affichent une hausse de 0,6% à 101,4 millions. A fin septembre, soit sur 9 mois, le chiffre d'affaires est ressorti à 898,5 millions, en hausse de 0,2% grâce à la bonne dynamique des activités non publicitaires dont les revenus progressent de 5,1%. Le groupe a cependant été affecté par la baisse de 2,5% à 563 millions des recettes publicitaires. Dans un contexte économique toujours très incertain et un marché TV sous contraintes, le groupe dit demeurer prudent quant aux perspectives publicitaires.
Les points forts de la valeur
- Deuxième chaîne commerciale française, dont les revenus sont équitablement répartis entre M6 (3ème chaîne française et 2ème aux heures de grande écoute) et la diversification dans les chaînes thématiques et les droits audiovisuels ; - Gains réguliers de parts de marché (14 % à fin 2013) grâce à une politique volontariste d'investissements ; - Croissance soutenue par la montée en puissance des chaînes thématiques et le renforcement dans la TNT (W9, Paris Première, Teva, 6Ter...) à laquelle sont consacrés prioritairement les investissements ; - Capacités de réaction à la baisse du marché publicitaire via les diversifications qui contribuent à 38 % du chiffre d'affaires ; - Strict contrôle du coût des programmes ; - Structure financière saine permettant une distribution généreuse aux actionnaires.
Les points faibles de la valeur
- Marché de la télévision de plus en plus fragmenté et affecté par la montée de la concurrence dans la TNT ; - Morosité persistante du marché publicitaire français ; - Relance de la fragmentation des audiences avec l'attribution de nouvelles fréquences de TNT et l'arrivée de Canal+ dans la TV gratuite ; - Opposition du CSA au passage de Paris Première sur la TNT gratuite ; - Absence à l'international.
Comment suivre la valeur ?
- Secteur cyclique dépendant du marché publicitaire français ; - Tendance donnée par les baromètres de mesure d'audience (type Médiamétrie) ; - Univers audiovisuel en profonde mutation : poids croissant d'Internet, fragmentation des audiences avec la TNT, montée en puissance de la VOD (vidéo à la demande), de la TV connectée et entrée de nouveaux acteurs -Apple TV et Google TV ; - Optimisation de la trésorerie nette par une opération de croissance externe, pour l'instant contrecarrée par la rareté des cibles ; - Résultat de la plainte contre TF1 pour abus de position dominante dans la publicité télévisée ; -Remontée de la part d'audience après une baisse à moins de 10 % au premier semestre 2014 ; - Vers un recul du bénéfice opérationnel 2014 ; - Filiale de RTL Group (48,4 % du capital, 34 % des droits de vote) non opéable, l'Etat français limitant à 49 % la part maximale pouvant être détenue par un seul actionnaire.
Communication - Medias
La presse écrite française a continué à éprouver des difficultés l'an passé. Le chiffre d'affaires du secteur (quotidiens et magazines) a, en effet, perdu 5,3% en 2013, atteignant 8,25 milliards d'euros. C'est la sixième année consécutive de baisse d'activité pour le secteur. Cette évolution négative a surtout été provoquée par une baisse des recettes publicitaires, qui n'a pu être compensée par la progression des recettes numériques. La Direction générale des médias et des industries culturelles (DGMIC) estime que ces dernières représentaient à peine 5% du chiffre d'affaires des trois cents plus grands acteurs de la presse en France en 2013. L'an passé les ventes de diffusion (ventes au numéro et abonnements) ont baissé de 3,5% et les recettes publicitaires ont chuté de 8,5%, suite au recul des recettes liées à la vente d'encarts et aux petites annonces, qui souffrent particulièrement de la mauvaise conjoncture. La DGMIC prévoit que le secteur de la presse écrite française est installé de façon durable dans un cycle négatif et que son modèle économique doit se transformer en profondeur. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 13.95 EUR | ||||||||
Date du cours | 27/03/2024 | ||||||||
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