(AOF) - Bureau Veritas (+4,98% à 19,60 euros) enregistre l'une des plus fortes hausses de l'indice SBF 120 après la publication d'un chiffre d'affaire en nette hausse au troisième trimestre. Celui-ci a bondi de 9,8% au troisième trimestre pour s'établir à 1,065 milliard d'euros, notamment grâce aux acquisitions du groupe de certification et d'audit de conformité sur l'année écoulée. En effet, l'effet de périmètre a joué pour 8,2% tandis que les changes ont pénalisé de 1,6% la croissance totale. Hors effets de change et de périmètre, la croissance organique s'est élevée à 3,2% sur la période. Le groupe rappelle les huit acquisitions réalisées depuis le début de l'année pour un chiffre d'affaires supplémentaire de 320 millions d'euros. Ces rachats concentrés essentiellement dans les Amériques ont nettement contrebalancé les effets négatifs de devises liés notamment au renforcement du dollar face à l'euro. Les métiers les plus importants de Bureau Veritas ont globalement progressé au cours du trimestre en termes organiques, à l'exception de l'inspection & vérification en service (-1,7% à 138,4 millions d'euros), de la construction (-1,1% à 118,9 millions) et des services aux gouvernements & commerce international (-11;9% à 67,5 millions). En guise de perspectives, Bureau Veritas a estimé que la croissance du deuxième semestre allait s'améliorer par rapport au six premier mois de l'année 2014. Il attend ainsi une croissance d'environ 9% de son chiffre d'affaires, doublé d'une nouvelle amélioration de la profitabilité.
Les points forts de la valeur
- Numéro deux mondial (5 % du marché) sur le marché très porteur et acyclique de l'inspection et de la certification des produits, à l'activité équilibrée entre la marine (8 %), l'industrie (22 %), la construction (11 %), la certification (9 %), les matières premières (18 %), les biens de consommation (11 %) et les services aux gouvernements et inspection en service ou IVS ; - Marché bénéficiant d'une tendance structurelle au renforcement des normes et des contrôles dans tous les secteurs, d'où une croissance organique moyenne de 7 % l'an depuis 2011 ; - Fortes barrières à l'entrée, forte capacité à faire passer des hausses de prix et récurrence à 34 % du chiffre d'affaires grâce aux contrats pluriannuels ; - Montée en puissance des émergents dans le chiffre d'affaires (27 % Asie-Pacifique), derrière l'Europe-Moyen-Orient-Afrique (49 %) et devant les Amérique (24 %) ; - Positions fortes et historiques en Chine, premier pays du groupe par les effectifs, second par le chiffre d'affaires ; - Stratégie fondée sur 3 moteurs de croissance, les activités industrie, les biens de consommation et les analyses de produits pétroliers ; - Croissance externe soutenue, avec des acquisitions relutives sur le résultat (7 opérations sur les 9 premiers mois de l'année) ; - Hausse régulière du dividende.
Les points faibles de la valeur
- Valorisation en Bourse élevée : prix à payer pour la bonne visibilité du modèle de croissance du groupe ; - Faiblesse persistance de la France (18 % du chiffre d'affaires) ; - Incertitudes sur les commandes du brésilien Petrobras, premier client du groupe ; - Sensibilité à la cherté de l'euro tant par rapport aux émergents qu'au Japon ou l'Australie ; - Présence plus importante dans des secteurs cycliques -marine et construction- que ses concurrents SGS et Intertek ; - Difficultés persistantes dans la division mines et repli de l'activité des divisions marine et IVS ; - Avertissement sur la croissance du chiffre d'affaires en 2015.
Comment suivre la valeur
- Statut de valeur de retournement ; - Attente d'une révision du plan stratégique " BV2015 "; - Vote par le Congrès américain du FSMA, loi imposant des tests sur les produits alimentaires importés aux Etats-Unis ; - Poursuite des acquisitions, dans l'alimentaire et l'industrie aux Etats-Unis, dans la construction et les biens de consommation en Chine ; - Réalisation de l'anticipation d'une accélération de la croissance sur le second semestre 2014 et d'une baisse du rapport à 2 fois de la dette nette sur EBITDA ; - Dossier spéculatif lié à une cession de sa participation de 50,89% par Wendel, le concurrent SGS pouvant être intéressé par le dossier, selon certains analystes.
Services aux entreprises
L'introduction des produits biologiques dans la restauration collective constitue l'un des axes d'actions du plan " Ambition Bio 2017 " du ministère de l'Agriculture, qui vise à favoriser le développement de l'agriculture biologique. Le Syndicat National de la Restauration Collective (SNRC) va créer, début 2015, un observatoire des produits, visant à établir l'origine et la qualité des produits dans l'ensemble de la restauration collective. En France, en cinq ans, les achats de produits bio par la restauration collective (restauration scolaire et universitaire, maison de retraites, restauration d'entreprises....) ont quasiment doublé, passant de 92 millions d'euros en 2009 à 172 millions d'euros en 2013. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 27.00 EUR | ||||||||
Date du cours | 23/04/2024 | ||||||||
|
Souscription en ligne
Plus besoin de remplir à la main tous les bulletins de souscription grâce à la pré-saisie ! Gagner en rapidité et en efficacité.
Des frais réduits
Nos équipes négocient avec les sociétés de gestion des frais réduits.
Des professionnels
à votre écoute
Nos experts sont à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches du lundi au vendredi : 0 805 09 09 09 (appel gratuit)