(AOF) - Alten a fait état, après la clôture des marchés, d'un chiffre d'affaires en hausse de 12% à 1,01 milliard d'euros pour le compte du troisième trimestre. Les revenus du groupe d'ingénierie et de conseil en technologies se sont appréciés de 1,2% à 568,2 millions d'euros en France mais ont bondi de 29,4% à 447,5 millions d'euros à l'International, grâce aux acquisitions, sept depuis le début de l'année et à la croissance interne. L'international représente désormais 44% de l'activité du groupe. En outre, Alten affiche une croissance organique de 2,35% au troisième trimestre. Alten a ainsi précisé qu'il devrait réaliser au second semestre une croissance organique comprise entre 2,5% et 3% et faire progresser sensiblement sa marge opérationnelle d'activité par rapport au premier semestre, "en dépit d'un contexte économique morose". Le groupe avait indiqué en septembre qu'il tablait sur une croissance organique entre 2% et 3% au second semestre 2014.
Les points forts de la valeur
- Leader européen du conseil en technologies avec trois métiers, l'ingénierie et le conseil en technologies, les réseaux télécoms et multimédia et les systèmes d'information ; - Chiffre d'affaires équilibré entre les clients (énergie pour 20,6 %, aéronautique et spatial pour 16,9 %, automobile pour 17,5 , finances/tertiaire pour 15,4 %...) ; - Montée des revenus à l'international (à 43,5 % du chiffre d'affaires total), notamment en Allemagne (10 % des revenus), grâce à une croissance externe très dynamique (5 acquisitions sur les 8 premiers mois 2014); - Bonne mobilité géographique et sectorielle des collaborateurs ; - Positionnement sur le marché porteur de l'externalisation des travaux de R&D, estimé à 27-30 % en France et plus de 15 % en Europe ; - Situation financière très saine, finançant sans endettement la distribution aux actionnaires et la croissance externe, chacune de l'ordre de 30 M par an.
Les points faibles de la valeur
- Activité encore dépendante de secteurs cycliques comme l'aéronautique, les télécoms et l'automobile (Airbus = 1er premier client) ; - Difficultés à recruter suffisamment d'ingénieurs malgré l'acquisition de Geci Engineering ; - Diversification géographique encore faible ; - Forte contrainte budgétaire chez les clients européens ; - Valeur relativement chère en Bourse, à ses plus hauts depuis 14 ans ;
Comment suivre la valeur / - Pressions sur les prix en France et inflation des salaires en raison de la pénurie d'ingénieurs ; - L'essentiel des charges d'exploitation provient des salaires. A ce titre, suivre l'évolution des effectifs, du temps de mission des consultants et du taux d'intercontrat (92,1 % à fin juin 2014) ; - Objectif pour 2017 : franchir le cap des 20 000 salariés, dépasser le seuil de 50 % d'activité à l'international en ayant une taille critique dans chaque pays de 1 500 salariés ; - Redressement des marges, au niveau du groupe, de Geci Engineering, spécialiste des calculs de structure pour l'aéronautique et le spatial, acquis fin 2013 ; - Spéculations récurrentes sur la cession de la position de 9,2 % dans Ausy ; - Vers des acquisitions d'ici la2014 d'un montant de 70 M environ ; - Réalisation de l'objectif 2014 d'une hausse de 2 à 3 % des revenus ; - Capital ouvert, les dirigeants-fondateurs étant minoritaires (Simon Azoulay avec 3,42 %, Gérald Attia avec 0,27 % et Bruno Benoliel avec 0,16 %).
Informatique - SSII
La publication des résultats semestriels des SSII françaises confirme que les conditions de marché s'améliorent mais que la croissance demeure atone. Certaines SSII parviennent toutefois à tirer leur épingle du jeu. C'est le cas du leader français, Capgemini, dont le chiffre d'affaires a progressé de 4,7%. Toutefois cette progression provient surtout de l'intégration d'Euriware, l'ex-SSII du groupe Areva. A périmètre constant, la croissance se limite à 1,5% (1,9% pour le seul second trimestre). Quant à Atos, troisième sur le marché français derrière IBM, son volume d'activités a reculé de 2% sur un an en France, et a également subi de mauvaises performances au Benelux et dans les pays nordiques. La marge opérationnelle est tombée à 0,2% en France sur les six premiers mois de l'année, contre 1,6% un an plus tôt. Le rachat de Bull devrait lui permettre d'enrayer son déclin sur le marché français. En revanche, Sopra (septième dans l'Hexagone derrière Accenture) confirme sa solidité avec un chiffre d'affaires français en hausse de 2,5 % sur un an et une marge opérationnelle en nette amélioration (elle passe de 7,5% à 8,3% en un an). Suite à l'absorption de Steria, le chiffre d'affaires du nouvel ensemble dépassera le seuil de 1,3 milliard d'euros de chiffre d'affaires annuel en France, devançant ainsi Atos. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 130.10 EUR | ||||||||
Date du cours | 18/04/2024 | ||||||||
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