(AOF) - L'Oréal a réalisé au troisième trimestre un chiffre d'affaires de 5,39 milliards d'euros, en hausse de 2% à données publiées et en progression de 2,3% à données comparables. " Au troisième trimestre, L'Oréal a réalisé une faible croissance du fait d'un léger recul de la Division des Produits Grand Public, sur un marché mass-market qui a connu un trou d'air en Europe de l'Ouest ", commenté Jean-Paul Agon, PDG du numéro un mondial des cosmétiques. Principale division du groupe, les produits pour le grand public ont reculé de 0,4% à données comparables à 2,576 milliards d'euros. L'Oréal Luxe a en revanche enregistré une croissance organique de 4,9% à 1,5 milliard d'euros et les produits professionnels de 2,6% à 745,3 millions d'euros. La division Cosmétique Active a, elle, connu un bond de 11,3% à données comparables de ses ventes, qui se sont élevées à 380,3 millions d'euros. S'agissant des perspectives, le PDG de L'Oréal pense que la croissance organique du Groupe devrait réaccélérer au quatrième trimestre, en particulier à la division des produits pour le grand public. Cette évolution devrait être amplifiée par un effet monétaire très positif. " Au total, 2014 devrait être pour L'Oréal une nouvelle année d'amélioration de la performance économique, avec une surperformance, sans doute légère, par rapport au marché cosmétique mondial, une amélioration de la rentabilité d'exploitation, et une progression du bénéfice net par action liée notamment à l'impact relutif de la transaction stratégique avec Nestlé. Cette transaction assurera également une très forte progression du résultat net comptable par la réalisation d'une plus-value d'environ 2 milliards d'euros. ", a ajouté Jean-Paul Agon.
Les points forts de la valeur
- Leader mondial des cosmétiques avec 15 % du marché global, 27 marques mondiales réalisant un chiffre d'affaires supérieur à 500 millions d'euros, une présence dans 130 pays ; - Répartition équilibrée des divisions cosmétiques entre les produits grand public (50,9 % des ventes), les produits de luxe (28 %), les produits professionnels (14 % des ventes) et la cosmétique active (7 %), auxquelles s'ajoutent The Body Shop et la dermatologie ; - Positions fortes en Europe de l'Ouest et en Amérique du nord avec une croissance des ventes régulièrement supérieure à celle du marché ; - Croissance rapide sur les marchés émergents, qui contribuent à la moitié de la hausse du bénéfice opérationnel, avec pour objectif d'y porter la part des ventes à 50 % en 2020 contre 40 % en 2013 ; - Evolution du modèle économique avec de nouvelles gammes de produits à des prix attractifs et un renforcement dans les cosmétiques pour hommes (9 % des ventes) ; - Investissements élevés en R&D, 15 % des ventes annuelles apportées par l'innovation ; - Marge opérationnelle à des niveaux record battus année après année ; - Politique d'acquisitions de petite taille mais à fort potentiel, développées par des investissements lourds en marketing, R&D et innovation ; - Structure financière exceptionnellement saine permettant le rachat à Nestlé de 8 % de son propre capital.
Les points faibles de la valeur
- Relative faiblesse de la division dermatologie et stagnation des produits professionnels ; - Faible rendement et valorisation toujours élevée en Bourse ; - Absence de guidances chiffrées dans les objectifs annuels.
Comment suivre la valeur
- Valeur de " fonds de portefeuille " ; - Forte sensibilité au cours du dollar, du réal brésilien, du peso mexicain et du yuan chinois ; - Sensibilité boursière aux annonces du japonais Shiseido et de l'américain Estee Lauder ; - Evolution à long terme de la participation de 8 % dans Sanofi ; - Atteinte de l'objectif 2014 d'une croissance des ventes, de la rentabilité et du bénéfice net par action ; - Capital toujours contrôlé de concert par la famille Bettancourt et par Nestlé. A la suite du rachat puis annulation de 8 % de sa participation par l'Oréal d'ici la fin du 1er semestre 2014, ce dernier voit sa part réduite à 23,9 %, celle de la famille Bettancourt remontant à 33,31 %.
Luxe et cosmétiques
Le secteur a pâti d'un ralentissement de la croissance et d'un effet devises négatif au premier semestre. Les cours de l'euro, de la livre et du franc suisse, qui se maintiennent à des niveaux élevés face au dollar, au yen japonais et au yuan chinois, pénalisent les groupes de luxe, qui dépendent beaucoup des clientèles asiatique et américaine. Le britannique Burberry ou les français Hermès et LVMH ont ainsi subi des parités monétaires défavorables à leurs activités. Autre élément négatif : l'activité en Asie, principale zone de développement pour le luxe depuis une décennie, se tasse. La marque phare de LVMH, Louis Vuitton, a enregistré un recul de son chiffre d'affaires en Chine au second trimestre. De même, Richemont (Cartier, Van Cleef ou Montblanc), qui réalise environ 17% de ses ventes à Hong Kong, a vu sa croissance organique limitée à 4% entre avril et août, avec des ventes en repli en Chine, à Hong Kong mais aussi à Macao. Prada a, lui, affiché son plus faible taux de croissance depuis trois ans au cours de son premier semestre, clos fin juillet. Il s'attend à une croissance nulle dans la deuxième partie de son exercice. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 444.95 EUR | ||||||||
Date du cours | 19/04/2024 | ||||||||
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