Le Bloc-Notes d'AFIM du 14/11/2014

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1. Le cours du brut reste orienté a la baisse, malgré la persistance des tensions géopolitiques. Depuis mi-juin, le baril américain (le WTI) a chuté de plus de 25%. L'OPEP ayant indiqué qu'elle ne réduira pas sa production, la pression reste vive cette semaine. Si cette tendance semble fondamentalement positive pour la croissance (baisse des coûts pour les ménages et les entreprises), elle pourrait aussi entraîner une période de déflation "technique" en zone euro. Nous avons nettement réduit notre protection contre le risque inflationniste via les DBRi 2020 (Bund indexé sur l'inflation) de 19% a 6,8% des encours.
 
2. De manière étonnante, les actions européennes sous-performent leurs équivalentes américaines selon le même calendrier: depuis mi-juin, l'Eurostoxx 50 accumule un retard sur le S&P 500 d'environ 12%. La différence est encore plus nette pour l'investisseur européen bénéficiant des variations de change. Nous maintenons notre préférence pour les indices américains pour l'instant, mais certains secteurs du Vieux Continent offrent désormais un potentiel de hausse intéressant.
 
3. De même, et bien que beaucoup plus consensuel, la hausse du dollar reste un thème que nous voyons perdurer. Nous avons privilégié, avec succès, le yen et l'euro comme contreparties depuis l'été. Le durcissement du discours de la Fed pourrait fragiliser d'autres devises comme le peso mexicain ou le dollar australien, qui ont bénéficié d'importants flux depuis les premiers plans de quantitative easing  (novembre 2008).

Emmanuel Faik, Avenir Finance Investment Managers

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